Lecture de contes pour enfants

Georges Pastre né à Sigean à un jet de pierre de Narbonne, a consacré son immense talent de conteur au rugby, ce sport qui d'après les anglais qui l'auraient inventé, " est un jeu de voyous pratiqué par des gentlemans"
Des gentlemants qui, sur"L'herbe de vérité", comme on se plait parfois à désigner un terrain de rugby, nous offrent, à nous les "mordus" de ces empoignades viriles, où l'enthousiasme, l'émotion, les triomphes et les regrets, les envolées des touches et les sombres règlements de comptes des mêlées, les charges lumineuses des ailiers, n'empêchent pas des "troisièmes mi-temps" où règne la plus frache camaraderie.
Son livre: "Les Ovaliques" paru en 1990 aux éditions Dehedin nous est présenté comme un recueil où: "Sensibilité et humour se mélangent ..."
On peut aussi y trouver (qui l'eut cru?) un conte de Noël intitulé "La Tempête". En voici un court résumé:

En cette nuit de Noël, la tempête faisait rage, les cheminées s'écroulaient avec fracas sur les toits, les arbres gémissaient sous la torture, les plus vieux déracinés, s'abatant à grand bruit.
Le lendemain, jour de Noël, alors que des rencontres avaient été prévues un peu partout dans le pays, ravagé par la tempête, le vent s'était calmé ou presque. On avait envie de jouer quand même!....
Passant outre aux interdictions des Fédérations:
<< Les arbitres avaient lancé joyeusement leur coup de sifflet d'engagement dans l'air froid.
Dans toute l'Aquitaine, dans tout le Languedoc, dans tout le Roussillon et dans toute la Provence aussi, tous les joueurs se déchaînèrent. On compta près de quatre mille Maso et bien quinze cents Codorniou. Les essais fleurirent. Et les joueurs s'amusèrent tellement qu'ils en oublièrent, même dans les rangs de fer des "cinq de devant", de distribuer les marrons glacés de Noël.
Le soir à la rédaction du "Grand Jaune", la perplexité s'installa (...)pas le moindre but de pénalité, de la plus modeste transformation, de drops-goal (...) Les relations des matches étaient sans omissions, parfaitement correctes. C'était la tempête de Noël qui avait créé ce merveilleux miracle dans le Sport-roi : Déchirés à leur base, tous les poteaux du pays reposaient comme de grands morts dans l'herbe saupoudrée d'argent des en-buts ! >>
Pour une fois, il n'y eut que des gentlemant sur les terrains!....C'es çà le miracle de Noël!

Conte de Noël?

Les amateurs d'Erri de Luca liront sans doute Au nom de la mère. Il y raconte l'Annonciation, l'Ange qui visite Myriam, Iosef qui va protéger sa bien-aimée et la fuite jusqu'à Bet Lèhem, l'accouchement, les paroles tendres de la mère.

Ma libraire a eu un véritable coup de coeur.

Le sapin d' Andersen
A retrouver ici:
http://www.chez.com/feeclochette/Andersen/sapin.htm

coline a écrit:

Un conte qui a marqué mon enfance, La petite marchande d'allumettes d'Andersen. Je l'aimais mais il m'a beaucoup fait pleurer... :cry:

Le retrouver ici:
http://www.joyeuse-fete.com/joyeux-noel/allumettes.html

Du conte d'Andersen La Petite Fille aux allumettes, , fondateur des Tiger Lillies, a tiré une version musicale sur fond d'accordéon et de percussion où, chantant d'une voix de tête, il évoque les nuits glaciales durant lesquelles une pauvre gosse se gèle en essayant de vendre des allumettes. Tout autour, le monde mis en scène par Dan Jemmett est hostile, traversé de sombres lueurs.
Voir ici

Et pour ceux qui voudraient suivre Aristarque dans les contes de Noël d'Alphonse Daudet, vous trouverez l'intégralité des textes suivants

UN RÉVEILLON DANS LE MARAIS

LES TROIS MESSES BASSES

à lire, imprimer et à enregistrer.

:santa:

Un conte de Noël stellaire!....

Le Disque-Monde « Qui dérive à travers l’espace sur le dos de quatre éléphants eux-mêmes juchés sur la carapace de la grande A’Tuin la tortue stellaire" serait incomplet s’il n’avait pas lui aussi son Père Noël ! Sous un autre nom bien sur.
Le père Porcher, en cette fin d'année, est attendu, comme le veut la tradition, pour la distribution ,via les cheminées, de jouets et friandises aux enfants sages. Et aux autres... s'ils ont des parents fortunés. En échange d’un verre de vin et d’un pâté en croûte ou d’un gâteau.
Mais le bonhomme ventru, barbu, tout de rouge vêtu, celui que l'on attend par cette nuit de fête, monté sur un traîneau tiré par quatre gros sangliers : Creuseur, Fouisseur, Caveur et Foreur, a disparu !…
Les Contrôleurs, entités obscures qui dirigent l'Univers et ses mécanismes immuables, détestent les humains qui évoquent les Dieux à tout propos, et encore plus le Père Porcher porteur de joie universelle. Ils ont soudoyé la Guilde des Assassins pour qu'elle envoie leur super champion es-meurtres, monsieur Leureduté supprimer le bonhomme une fois pour toutes.
La Mort remplacera le Père Porcher qui averti, est parti se cacher dans la région du Moyeu, l'endroit le plus désolé du Disque-Monde. L’Homme à la faux a accepté ce nouveau rôle pour que le soleil se lève et que la tradition soit respectée. Et pour se donner du bon temps !….
. Suzanne est la petite -fille de la Mort (qui est du genre masculin rappelons le). Duchesse de Sto Elit, elle a hérité de son grand-père l'art de passer à travers les portes, mais a choisi d'être sa propre maîtresse et d'exercer un vrai travail. Celui de nurse. .
C'est elle qui, à la demande du faux Père Porcher et avec l'aide de la Fée des Dents et du Dieu des Gueules de bois, retrouvera et sauvera le vrai Père Porcher des griffes de Leureduté. Dont le sablier de vie se vide définitivement.
La Mort à la part belle dans cette aventure. L'auteur nous « Le » fait paraître presque sympathique et plein de bonnes intentions. La tournée terminée et sur le chemin de son Château d'Os, regardant le cheval à bascule qu'il compte offrir à son vieux valet-zombie Albert, il jubile en pensant:
" IL SERA DROLEMENT CONTENT. J'AI HATE DE VOIR LA TETE QU'IL VA FAIRE…. HO.HO.HO."
« Le Père Porcher » 20ème volume du Disque-Monde
par Terry Pratchett Editions Atalante.
spécalement dédié à Fontelle qui aime Pratchett et a le courage de l'écrire.

coline a écrit:

Conte de Noël?

Les amateurs d'Erri de Luca liront sans doute Au nom de la mère. Il y raconte l'Annonciation, l'Ange qui visite Myriam, Iosef qui va protéger sa bien-aimée et la fuite jusqu'à Bet Lèhem, l'accouchement, les paroles tendres de la mère..

Pour rester dans le droit fil du style qu'affectionne Coline:
Anthony Burgess, dans son très intéressant roman "L'Homme de Nazareth", nous raconte à sa manière réaliste, avec une pointe de complicité mystique, "La Nativité"
Tous les éléments qui ont été ensuite repris par la légende y figurent, sans ostentation, à peine esquissés.

Joseph et Marie arrivent harassés, à la nuit tombante, à Béthléem. Avisant une auberge accueillante, Joseph demande asile. Mais le patron, au vu de la bourse du quémandeur, lui dit " Le fait est qu'il n'y a pas lourd du tout là dedans, en louchant sur le contenu" et les renvoie sans ménagements.
Anastasia, la servante, "Voyant Marie se tordre dans les douleurs de l'enfantement" leur indique que "Au bout de ce petit bout de champ que vous voyez, vous trouverez une étable, là, un vieux boeuf ne vous fera pas de mal. Pas plus qu'à votre âne. Même si ce n'est pas bien beau, , au moins vous serez au propre, au sec et presque au chaud. Il y a de la paille sèche...
Si je peux, je reviendrais plus tard pour vous aider..."
Non loin, les bergers gardaient leurs troupeaux dans un champ voisin, en bavardant et en s'étonnant de découvrir dans le ciel une étoile "qu'ils n'avaient jamais vue" et en acceptant auprès de leur feu, un jeune vagabond qui était en fait l'ange Gabriel venu annoncer la bonne nouvelle lorsqu'il serait temps.
"A une courte distance de là, le message de chair et de sang s'efforçait furieusement de faire son entrée dans le monde, ou plus exactement dans une étable, en compagnie d'un âne et d'un boeuf dont Joseph tirait distraitement les oreilles au rythme des poussées. La gosse Anastasia était, Dieu la bénisse, présente et à l'oeuvre. Elle répétait de sa voix apaisante: Tout doux, tout doux, ma jolie. Cramponne-toi à ce chiffon...Courage, ce sera bientôt fini. Et toi dit-elle vivement à Joseph, c'est toi qui as tout mis en train, au bout du compte--ne reste pas planté là à rien faire...Allons remue-toi."
Les bergers écoutaient bouche bée....
"Dans l'étable, maigrement mais chaudement emmailloté, le nouveau-né braillait à gorge déployée. C'était un fort bébé bien bâti, mais il est faux, à mon sens, qu'il soit né avec une toison de cheveux blonds comme de l'or et toutes ses dents de lait. Anastasia, en s'essuyant les mains au vieux chiffon dont Marie s'était servie pour l'enfantement dit:---Allons, j'ai du travail à la souillarde. Je reviendrais voir comment çà va. Ah! le beau garçon que voilà. Il va falloir lui trouver un nom….
---C'est déjà chose réglée dit Joseph....."

Le reste c’est de l’Histoire. Une histoire qui depuis plus de deux mille ans fait que cette Nativité est fêtée dans de plus en plus de foyers de par le monde. Même chez ceux qui ne sont pas chrétiens. Pour la joie des petits et des grands……Et pourquoi pas, en attente d’une paix éternelle pour toute l’humanité !
Source : « L’Homme de Nazareth » par Anthony Burgess
Editions Robert Laffont 1976

« Pas de Noël cette année » par John Grisham
Editions Robert Laffont
Personnellement, je considère ce récit comme un conte de Noël.. Un conte grinçant pour démontrer qu’il est parfois difficile de sortir des sentiers battus, et de refuser de suivre un rituel devenu tradition !

L'histoire est simple. Un couple d'américains moyens, traumatisés par le départ de leur fille unique vers les horizons lointains de la Cordillère des Andes, décide de faire l'impasse sur les fêtes de Noël. Les sommes consacrées chaque année pour cette festivité, serviront cette fois à financer dix jours de vacances aux Caraïbes.
Cette décision leur ouvre les portes de l'enfer!...Refusant de se plier au rite annuel de la mise en place sur le toit de leur maison d'un bonhomme de neige en fer-blanc, et d'une guirlande électrique, ils sont en butte à la persécution de toute une rue et leurs quarante-un voisins. .
.Refusant d'acheter le traditionnel arbre de Noël aux scouts, ils sont montrés du doigt...Leur obole n'est pas versée aux corps constitués: police municipale et pompiers. ce sont les brimades....Quant aux collègues de bureau, voisins, amis et parents, qu'ils ne comptent pas inviter à leur table et à partager les cadeaux, ils leur tournent carrément le dos.
La tension va crescendo au fil des pages, dans une lutte sournoise, pas toujours à fleurets mouchetés. Ce qui paraît inconcevable pour une démocratie où dans la Constitution, les Pères Fondateurs ont fait la part belle à la liberté de l'individu. Mais qui, dans les faits, ne semble reconnaître cette liberté que dans la discipline grégaire des masses bien pensantes.
Grisham sait manier l'ironie et la satire comme pas un. Dans ce roman, il se surpasse, s'amusant à dépeindre avec une méchanceté larvée, mais sans complaisance, une certaine forme de vie en société.
Il nous donne ainsi à méditer sur la valeur réelle de la Fête de la Nativité: fête de famille simple et familiale, empreinte de spiritualité, ou bien pour certains, l'occasion de dépenser beaucoup d'argent pour épater leur entourage, au grand profit des parasites et des marchands du Temple.
Michael Connelly, dans l’un de ses romans a écrit : « Tous ceux qui veulent combattre les monstres de notre société, feraient bien de s’assurer qu’ils ne deviennent pas eux-mêmes des monstrueux. Parce que là, voyez vous, tout est perdu et nous n’avons plus de société »
Ce pourrait-être la conclusion de ce conte !…. Qui, rassurez-vous, a son » happy-bend » .
Que je me garderai bien de dévoiler pour respecter les consignes de notre web-masters respecté, et laisser le plaisir de la découverte aux curieux.

La Nativité à la mode provençale de Yvan Audouard « Ma Provence à moi » Poche Pocket

*** Le Petit Jésus est né partout en même temps. De naissance il avait le don d'ubiquité. Mais je suis formel :Béthléem ne se trouve pas en Judée, mais à Fontvieille même, au pied du Moulin de Daudet, et à deux portées de paroles de mon cabanon***
C'est par cette affirmation en guise de galéjade, que le regretté Yvan Audouard nous régale, dans son recueil d'historiettes "Ma Provence à moi", d'un délicieux conte de Noël.
Et si en le lisant, vous y ajoutez une pointe "d'accent" il n'en est que meilleur.
C'est l'ange Boufaréou, celui qui a de grosses joues à cause de jouer de la trompette à chaque fois que Dieu est content, qui raconte:
***Le mistral avait chassé tous les nuages à des milliers de kilomètres pour que le ciel soit propre à la naissance du Petit...Ils faisaient peine à voir…. Saint Joseph marchait devant essayant de couper le vent à la Sainte Vierge, avec ses larges épaules...Au loin, un cabanon qui n'est autre qu'une étable leur offre un abri...En compagnie du boeuf et de l'âne à qui on avait changé la paille le matin.***
Le moment est venu. St.Joseph, le boeuf et l'âne se sont agenouillés tous les trois. Il était minuit juste...***.Et le Petit est né...Il n'a pas poussé un cri...Il est né avec le sourire...Alors moi, Boufaréou, je suis monté au ciel aussi haut, aussi vite que l'ai pu pour annoncer la bonne nouvelle au monde. Et j'ai soufflé dans ma trompette, à m'en faire péter les veines du cou***
Dès ce moment-là, les miracles se sont succédés à une allure extraordinaire.
**C'étaient pas des grands miracles, juste des bonnes manières que le Bon Dieu faisait aux gens pour leur montrer qu'il était content que les choses se soient bien passées. ***… Peu à peu, les curieux sont arrivés tout étonnés de sentir que quelque chose de merveilleux venait de se produire….. Le Meunier retrouve son goût du travail et offre un sac de blé...Le "boumian" un Bohémien chapardeur, se réconcilie avec le Gendarme qui le poursuivait...Le "Pistachier" et sa femme la Poissonnière sont là avec une belle dorade frétillante.. pêchée depuis huit jours.
Le Berger avec son bâton et sa houppelande voit son vieux chien mourant, retrouver une nouvelle jeunesse. .."Lou Ravi" le simplet, guide l'Aveugle qui ne demande qu'une chose :***Ouvrir les yeux le jour de sa mort ,quand çà vaudra le peine de voir***..
Mireille et son galant, "le tambourinaïre" joueur de galoubet, se sont promis l'un à l'autre et Roustido le père de Mireille donne son accord ; après avoir si longtemps refusé. C'est la première fois qu'il donne quelque chose!. Il venait de gagner le Paradis sans le faire exprès !…
Puis viendront les Rois Mages :
***Celui-là qui est grand comme un cyprès et qui a la peau toute jaunâtre s'appelle Melchior.....Celui qui a les dents blanches comme le sommet du Ventoux, les lèvres rouges comme des pastèques et les joues violettes comme des figues, c'est Balthazar...Celui enfin qui a une barbe qui descend jusqu'aux pieds et est obligé de rester courbé pour tenir dans le cabanon, s'appelle Gaspar. Il ressemble à mon grand-père.***
Et voilà, c'est bientôt fini. ***Chacun a pris la pose, comme chez le photographe, mais c'est pour l'éternité. C'est le destin des Santons, ils ne bougeront plus jusqu'à la fin des siècles !...***
JOYEUX NOËL A TPOUTES ET A TOUS

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Texte à méditer

Bonjour à tous,

Comme vous le savez tous, la date de mon anniversaire approche.

C'est vraiment bien de savoir, qu'au moins une fois par an, certaines personnes pensent à moi.

Pourtant, je remarque que si au début les gens paraissaient comprendre et semblaient reconnaissants de tout ce que j'ai fait pour eux, plus le temps passe, et moins ils semblent se rappeler la raison de cette célébration. Les familles et les amis se rassemblent pour s'amuser, mais ils ne connaissent pas toujours le sens de la fête. Je me souviens que l'année dernière, il y avait un grand banquet en mon honneur. Mais vous savez quoi ? je n'étais pas invité… En théorie j'étais l'invité d'honneur, mais personne ne s'était rappelé de moi et ils ne m'ont pas envoyé d'invitation. J'ai décidé de me joindre à la fête sans faire de bruit, sans me faire remarquer. Je me suis mis dans un coin et j'ai observé. Tout le monde buvait, ils faisaient des farces, riaient à propos de tout. Bref ils passaient un bon moment. Pour couronner le tout, ce gros bonhomme à la barbe blanche est arrivé, et il riait sans arrêt : « oh oh oh », comme si la fête était en son honneur ! a minuit tout le monde a commencé à s'embrasser ; j'ai ouvert mes bras et j'ai attendu que quelqu'un vienne me serrer dans ses bras et … Vous savez quoi… personne n'est venu à moi. Soudain ils se sont tous mis à s'échanger des cadeaux. Ils les ont ouverts un par un, en une grande excitation. Quand tout a été déballé, j'ai regardé pour voir si, peut être un cadeau était resté pour moi. Qu'auriez- vous ressenti, si le jour de votre anniversaire tout le monde s'échangeait des cadeaux et que vous n'en receviez aucun ? J'ai enfin compris que je n'étais pas désiré à cette soirée et je suis parti silencieusement. Comme ceux qui ne m'ont pas invité à leur fête l'an passé, sont nombreux, cette année je vais organiser ma propre fête et j'espère que vous serez bien nombreux à me rejoindre. En guise de réponse positive à mon invitation, envoyer ce message au plus grand nombre de personnes que vous connaissez. Je vous en serais éternellement reconnaissant.

Je vous aime très fort ! Jésus
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Belle histoire, on attend la suite, et tout s'éclaire !

Tout d'abord, bonjour Géraud, bienvenue sur le Forum.

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire le conte que tu nous a offert. Effectivement il donne sujet à réflexion. Beaucoup de personnes, en effet, oublient pourquoi ils se réunissent le soir deNoël, si ce n'est pour partager une bonne chère et des cadeaux.
Mais qu'importe, les Ecritures nous apprennent que Jésus a dit.
"Pour moi je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde" Matthieu 20-20
Ou encore, "Quand vous serez réunis en mon nom je serais parmi vous"
Et il est toujours fidèle au rendez-vous.
Pour terminer ce cycle de Noël, je ne voudrais pas faire l'impasse sur "Les Rois Mages" Rois Mages"

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***Celui-là qui est grand comme un cyprès et qui a la peau toute jaunâtre s'appelle Melchior.....Celui qui a les dents blanches comme le sommet du Ventoux, les lèvres rouges comme des pastèques et les joues violettes comme des figues, c'est Balthazar...Celui enfin qui a une barbe qui descend jusqu'aux pieds et est obligé de rester courbé pour tenir dans le cabanon, s'appelle Gaspar. Il ressemble à mon grand-père.***

Jean Lartéguy, dans son roman « Marco Polo", nous raconte leur venue à sa manière à lui, qui est tout à fait particulière :

<< C’était de Savah selon la légende, qu’étaient partis les trois Rois Mages pour rendre hommage au Christ.
En des temps très anciens, vivaient dans cette ville, dans sa voisine Aveh et dans celle de Caxan trois rois astrologues qui, toutes les nuits, étudiaient le ciel. Une nouvelle étoile étant apparue, ils surent qu’un prophète venait de naître au pays des Juifs . Aussi ils emportèrent l’un de l’or, l’autre de l’encens, le troisième de le myrrhe, car disaient-ils : s’il prend l’or, ce sera un roi, l’encens, un dieu, la myrrhe un médecin.
Suivant l’étoile, ils arrivèrent dans le pays de Judée. Le premier roi, le plus jeune s’approcha de l’étable où se tenait Jésus, et il découvrit un garçon de son âge qui lui ressemblait parfaitement ; au second, qui était d’âge mûr apparut un adulte lui ressemblant tout autant. Et il en fut de même du troisième roi qui était un vieillard.
Après s’être consultés, ils entrèrent tous ensemble et ils ne virent plus qu’un enfant de treize jours adoré par des anges…. Et ils lui donnèrent l’or car il était roi, l’encens car il était dieu, la myrrhe car il avait le don de guérir.
En échange, sur un signe de l’enfant-dieu les anges leur remirent une cassette qu’ils ne devaient pas ouvrir avant d’être rentrés chez eux. Quand ils eurent chevauché longtemps, et qu’ils aperçurent les hautes murailles de leurs châteaux……>>
Mais çà, cet une autre histoire……..
Presses de la Cité 1983
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Aristarque et Géraud...tout spécialement vous deux, mais aussi peut-être quelques autres, vous devriez lire Au nom de la mère de Erri de Luca.
J'en ai parlé sur le fil consacré à Erri de Luca.

Nous voila donc partis sur les contes, les lectures publiques, Dickens et le chant de noël, Erri de luca et au nom de la mère

Tant mieux !

on parle aussi des conteurs et je tire cette presentation d'un site consacré aux arts de la parole

Citation :

Yannick Jaulin représente aujourd'hui la tendance la plus novatrice du conte, entre culture rock et tradition poitevine, au carrefour de la BD et du cinéma, de la variété et du one man show.
Originaire du village de Pougne Hérisson dans les Deux Sèvres, Jaulin devient conteur pour sortir avec une fille. Obligé de s'inscrire dans un groupe folklorique, il abandonne bientôt ses chansons pour collecter les histoires des autres - de tout le monde. Il débute en contant en patois dans les kermesse de Vendée. Mais de Villiers n'est pas son ami pour autant : Jaulin se qualifie lui-même de "réfugié politique".

vous y trouverez même des contes pour egayer les veillées sous les étoiles

Eh oui, mon cher Aristarque, si j'ai mis cette histoire c'est parce que mon fils me disait avoir lu quelquepart ( bien placé içi ce quelquepart ) que 50% des écoliers anglais ne savaient pas ce que représentait Noël

Il y aussi d'autres origines sur noël, mais je ne sais pas la valeur du texte mis ci-dessous, je ne retrouve pas ce que j'avais lu il y a quelques temps.

Comment un enfant peut savoir qui est Jésus aujourd'hui dans une famille non chrétienne ?
Je l'ai appris à des élèves de 6ème et à des enfants autour de moi par l'histoire et je pense qu'ils le découvrent ainsi pour la plupart, par les dates par exemple... 2006 après JC ... ils ne savent pas très jeunes pas plus qu'ils ne savent qui est Mahomé, Jéhovah ou Bouddha etc. En abordant d'autres sujets ils apprennent et bien d'autres que nous mêmes nous ne connaissons peut-être pas.

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La fête pré chrétienne du 25 décembre à Rome

Des le premier siècle avant J-C, on célébrait à Rome le culte de Mithra, d'origine persane, importé à Rome par les légionnaires romains. Mithra était la divinité perse de la lumière. On fêtait le 25 décembre, pour le solstice d'hivers, la naissance de Mithra le soleil invaincu (Dies natalis solis invicti). On le fêtait par le sacrifice d'un jeune taureau.

En 274, l'empereur Aurélien déclare le culte de Mithra religion d'état et il fixe la célébration du solstice au 25 décembre.

La fête du 25 décembre devient une fête chrétienne

La fête de Noël n'existait pas au début du christianisme. C'est seulement à partir du II° siècle que l'Église a cherché à déterminer dans l'année le jour de la naissance de Jésus sur lequel les évangiles ne disent rien. Des dates différentes ont été proposées : le 6 janvier, le 25 mars, le 10 avril ...

A Rome, l'Église a choisi le 25 décembre pour célébrer la naissance de Jésus, sans doute pour faire pièce à la fête païenne de la naissance de Mithra. Vers 330 ou 354, l'empereur Constantin décida de fixer la date de Noël au 25 décembre

Ils ne sont pas de Noël, ne sont pas 1000 mais près de de 200, et peuvent meuble vos soirées d' hiver.

Les Mille et Une Nuits, traduction de Jamel Eddine Benscheikh et André Miquel, en Pléiade-Gallimard, trois volumes.

Interessant de mentionner ce titre à cause du serieux de la traduction, mais pour les illustrations, faudra les faire soi-même

Ah bien si en plus il faut les illustrer... les soirées d'hiver n'y suffiront pas

On a parlé des Mille et une nuits par ici alors que penser entre les deux traductions ? ... je les avais en poche mais prêtés pas rendus bouh !

à écouter avec un disque de musique classique... le titre Shéhérazade ....... ? et le compositeur ... et j'ai écouté cette musique multes fois, je m'auto désespère :|

Utopie a écrit:

à écouter avec un disque de musique classique... le titre Shéhérazade ....... ? et le compositeur ... et j'ai écouté cette musique multes fois, je m'auto désespère :|

rimsky korsakov, bonne idée de mêler les deux, lecture et musique.

En retard, mais qu'importe!
Daudet, c'est le grand classique, mais celuyi qu'on apprécie toujours...
Les autres cités, sauf Andersen, je ne connaissais pas, je découvre, merci!

Sauf "Pas de noël cette année" qui m'avait fait hurler du rire de dérision tellement il dépeint bien la pression sociale à propos de certains rites....

Ici, où je vis, les gens rivalisent dans les décos de Noël de leurs maisons : et un père Noël qui grimpe, et 10 guirlandes lumineuses de toutes les couleurs autour du toit qui clignotent, et HOP, un sapin qui s'allume et s'éteint, et Vlan, un cerf clignotant qui tourne la tête toutes les 10secondes, et Crac, le traîneau du père Noêl qui s'envole du toit, avec tout ses rennes enguirlandés...
j'en passe et des meilleurs....
C'est à qui surenchérira dans le mauvais goût et le clinquant.....
Qui a dit"pression sociale"?
En plus, c'est surtout dans les zones pavillonnaires, donc pas réputées très friquées.
J'avoue que, goût mis à part,je ne mettrais pas l'argent qu'ils dépensent à cela (sans compter l'énergie) là dedans....

C'est pire que les nains de jardin :santa: chacun fait ce qu'il peut :!:allez on va être gentil

parution chez Omnibus : Les Contes de Perrault dans tous leurs états 96 contes du folklore et de la littérature Édition d'Annie Collognat et de Marie-Charlotte Delmas « Omnibus », Presses de la Cité,

Contes de Charles Perrault Dossier réalisé par Marc Escola « Foliothèque », Gallimard.

Les Douze Contes de minuit de Salim Bachi, chez Gallimard.

Son livre Le Chien d'Ulysse, avait obtenu le prix littéraire de la vocation et la bourse Goncourt du premier roman.

Les 12 contes de ce recueil ne sont pas pour enfants car ils sont violents. L'auteur a puise son inspiration Les Mille Et Une Nuits,mais aussi chez Naguib Mahfouz et la mythologie grecque.

Pour bien connaitre cet auteur qui a ecrit La Kahéna en 2003, Autoportrait avec Grenade en 2005, Tuez-les tous en 2006, Les douze contes de minuit en 2007 (à paraître en février), Le roman de Rome en 2007 ou 2008