l'abus d'alcool, fleau social

Quel autre titre proposerais-tu ?

quand je lis dans le journal local les faits divers où l'alcool entre en jeu, disputes, agressions, accidents, je vois une série de malheurs dont il est la cause ou le déclencheur.

Ce n'est pas, me semble-t-il, jeter le discrédit sur le vin ou la bière, l'apéritif ou le digestif...

De la même manière, à un degré supérieur, ne voit-on pas le rôle de fleau qu'il joue en Russie, par exemple ?

rotko a écrit:

Quel autre titre proposerais-tu ?

quand je lis dans le journal local les faits divers où l'alcool entre en jeu, disputes, agressions, accidents, je vois une série de malheurs dont il est la cause ou le déclencheur.

Ce n'est pas, me semble-t-il, jeter le discrédit sur le vin ou la bière, l'apéritif ou le digestif...

De la même manière, à un degré supérieur, ne voit-on pas le rôle de fleau qu'il joue en Russie, par exemple ?

Proposition: "L'abus d'alcool, fléau social"

d'accord.

Merci Nicyrle et Rotko

les Français abusent !

La consommation d'alcool dans l'Hexagone est directement responsable de 49.000 décès en 2009, dont 40% surviennent avant 65 ans, selon une étude française publiée lundi.

La proportion des décès attribuables à l'alcool parmi les hommes en France (13%) est ainsi bien supérieure à celle observée dans d'autres pays comme par 　exemple la Suisse (5%), l'Italie (3%) et le Danemark (1%). Il en va de même 　pour la mortalité féminine due à l'alcool qui est plus élevée en France qu'en 　Italie (2%) ou au Danemark (1%). Les auteurs estiment nécessaire de poursuivre les efforts pour réduire encore la consommation d'alcool en France.

TF1 qui préfère Coca cola

les ados et même les enfants boivent de plus en plus tôt ! c'est très inquiétant. D'un autre côté, je me souviens que dans mon enfance en Normandie, j'entendais mon père s'insurger quand il entendait des discours du genre : "mon gamin, il boit un peu de vin à table, ça fortifie !" ou encore "un p'tit coup de calva au gosse, c'est bon pour tuer les vers !". Sur ce dernier point, ma mémé répondait : "une petite cuillère d'ail haché et une cuillère de confiture pour passer le goût, y a rien de tel ! comme ça, y a pas d'accoutumance !". Bah si .... je me suis mise à aimer l'ail dans beaucoup de plats ! et pourtant, quand elle me poursuivait avec sa petite cuillère, que je me réfugiais à quatre patte sous la table avec mon nounours .... ah ! la cuillère d'ail !!!

Bien sûr que l'abus d'alcool est un fléau social...Je suis d'accord avec ce titre. D'ailleurs, c'est simple : faites une recherche sur Google avec cette expression exacte et vous verrez tous les articles qui apparaissent

Pour les alcooliques occasionnels : le Selincro


Surtout, une troisième molécule est en train d’arriver : le N******e (nom commercial Selincro) qui vient d'obtenir une autorisation européenne de mise sur le marché. Reste aux autorités sanitaires françaises à décider de son prix et son remboursement, ce qui devrait prendre six mois à un an.

Les études cliniques auraient montré, selon le laboratoire danois Lundbeck, une réduction de 40% de la consommation totale d’alcool le premier mois, et de plus de 60% après six ou douze mois.



https://youtu.be/A9YxvM5BrXY

Le nombre d'hospitalisations liées à l'alcool a augmenté de 30% entre 2009 et 2011.

Une hausse notamment imputable à la banalisation de l'alcool et à la multiplication des publicités sur Internet

les responsables "présumés" :

Citation :

la loi Hôpital, patients, santé et Territoire (HPST) a autorisé la publicité pour l'alcool sur Internet. Ensuite, les réseaux sociaux ont démocratisé la consommation d'alcool et érigé l'ivresse comme symbole de valorisation".

cliquer sur la source

je ne crois pas que les discours moralisants ou inquiétants (risques sur la santé) puissent résoudre à terme les dépendances à l'alcool. Les solutions restent individuelles, dans le cadre d'actions organisées, comme sur ce lien

rotko a écrit:

je ne crois pas que les discours moralisants ou inquiétants (risques sur la santé) puissent résoudre à terme les dépendances à l'alcool. Les solutions restent individuelles, dans le cadre d'actions organisées, comme sur ce lien

Tout à fait d'accord avec toi rotko !

bon, ça va ! je ne dois pas "trop" boire, parce que le monsieur qui m'a fait l'échographie à non seulement regardé mon rein, mais en plus, mon foie (et d'autres bricoles  ) et il a dit :"parfait le foie !" J'avais envie de lui répondre ... "vous en voulez une tranche ? poëlée, avec des p'tits oignons !" mais je me suis retenue ! l'avait plutôt une tête de pisse-froid !
ces gens qui ne rient que quand ils se brûlent ..... 
mais sérieusement, oui, l'alcool est un fléau ! quand je vois que les jeunes prennent "des cuites" de plus en plus tôt... ça fait peur !

- Bonjour Docteur, j’ai peur de mourir et je voudrai savoir comment je pourrais rallonger ma vie…
- Vous fumez ?
- Oui.  
- Il va falloir arrêter… Et buvez-vous de l’alcool ?
- Oh un peu de temps en temps, avec des amis pour l’apéro… Et pour les repas, un verre de rouge.  
- Idem, va falloir arrêter cela. Vous semblez bon vivant, j’imagine que vous aimez bien manger ?
- Oui, de la viande surtout, et tous les bon plats de nos région, surtout les plats gascons.  
- Aïïïïïe, ça aussi, ça va être finis, il vous faudra passer aux légumes cuits à l’eau.
- Et les femmes ?
- C’est mauvais pour le cœur…
-  … Et si j’arrête tout ça, je vivrai plus longtemps ?
- Vivre plus longtemps, je sais pas, mais la vie vous paraîtra beaucoup plus longue…  

Apollinaire a édité un recueil nommé alcools
En quoi Alcools justifie-t-il son titre ?

références littérales à l’alcool et à l’ivresse ("Zone", "Vendémiaire")

évocation des tavernes, brasseries, auberges, caveaux (Paris, Munich, Cologne…

évocation des vignes rhénanes

images poétiques : « Mon verre s’est brisé comme un éclat de rire », « Mon verre est plein d’un vin trembleur comme une flamme » les soirs de Paris « ivre du gin flambant de l’électricité » (que l’on opposera aux lueurs spectrales du gaz fin de siècle).

Dans l’inspiration, Alcools peut évoquer la soif, le désir de consommer la vie. La soif est synonyme de curiosité, d’enthousiasme, de désir intense.

L’alcool éveille l’idée d’un excitant, de la recherche d’un paroxysme = il faut se griser de la réalité moderne.

C’est une figure dionysiaque de l’inspiration poétique.

La soif du gosier lyrique

Le motif de la soif, de longue date inhérent à la part dionysiaque de la lyrique, dramatiquement durci par Rimbaud (« Comédies de la soif ») peut apparaître comme l’une des illustrations du désir poétique : « J’ai soif villes de France et d’Europe et du monde » s’exclame Apollinaire dans « Vendémiaire ». « Ivre d’avoir bu tout l’univers », le poète se figure lui-même en « gosier de Paris », porte-voix et chanteur à la fois. L ’ivresse dont il se réclame constitue l’une des manifestations symboliques du principe amplificatoire qui est à l’œuvre dans le lyrisme.
Alcool et eau de vie

C’est ici l’occasion de rappeler qu’avant de trouver, en octobre 1912, son titre définitif, Apollinaire avait songé à intituler son recueil « Eau de vie ». Bien que moins « moderne » d’allure, le simple substantif pluriel d’Alcools est à coup sûr plus riche de virtualités, plus fort, plus résolu pourrait-on dire. Il se démarque en effet aussi bien de « l’eau-de-vie » évoquée par Rimbaud dans « bonne pensée du matin » que des multiples ivresses évoquées par Baudelaire dans Les Fleurs du mal ou Le Spleen de Paris. Alcools résonne comme une désignation abrupte, délivrée des pathologies morales dépressives qui avaient jusqu’alors accompagné aussi bien les ivresses baudelairiennes que la verlainienne absinthe ou les rimbaldiennes « taches de vin bleu » mêlées de « vomissures ». Ainsi que l’exprime nettement la fin de « Zone », l’alcool est assimilé par Apollinaire à la vie même :

« Et tu bois cet alcool brûlant comme ta vie
Ta vie que tu bois comme une eau de vie »

Plus précisément, le motif de l’alcool établit un parallélisme entre vie et poésie qui en lui se confondent en une même intensité ou brûlure. Au dépressif enivrement des buveurs d’absinthe et des fumeurs d’opium se substitue l’idée d’une euphorique ivresse collective. L’alcool d’Apollinaire n’est plus le baudelairien « vin du solitaire ». Il rend plutôt possible une espèce d’ébriété cosmique, une inflammation lyrique, la saoulerie des « chants d’universelle ivrognerie. »

oui, c'est un thème poetique, avec les vins du Rhin et les légendes rhénanes. Mais là on n'est ni dans les pbs personnels ni dans une optique sociale  

hé bé, ton Excellence, depuis ce matin, j'ai quand même bu deux bouteilles ! j'entame la troisième. C'est... mon vin du Rein, ma salvetat ! 

Petite parenthèse pour dire que la lutte contre l’alcool, par des mesures fiscales, peut aussi être un fléau social... pour ceux qui en sont à l'origine:

- Pierre Mendès France a perdu sa place de président du Conseil en fiscalisant les bouilleurs de cru.

- Et aujourd'hui, le député socialiste Philippe Doucet dit - au sujet de la taxation à 160% de la bière - (dixit Le Point) :

" Chaque fois que les cafetiers ont servi une pression, ils ont dit à leur client que c'était de la faute à ces idiots de socialistes si elle était devenue si chère... Vous imaginez la campagne négative qu'on s'est payée ? "

Cette petite phrase peut paraître exagérée mais elle me semble symptomatique de comment fonctionne aussi les décisions de taxation. S'attaquer à ceux qui touchent un large électorat est dangereux... Heureusement pour les partis politiques, les buralistes peuvent médire autant la droite que la gauche... Quoique... et si la montée du FN était proportionnelle au prix du paquet de cigarettes ... ? (boutade oui... mais...)

peut-être une faute ou une erreur électorale, mais ce critère est-il à prendre en compte, face à la santé publique ?

Je pense que tout est question d'équilibre... Entre la dangerosité pour la santé publique et les voix perdues... Si la dangerosité est très forte, on perd moins de voix en agissant qu'en ne faisant rien.

Là, comme c'est une mesure fiscale sans réelle assise pour la santé publique, elle passe mal.

La Tribune a écrit:

La consommation de bière au comptoir et au restaurant a reculé de 15% au premier trimestre en raison des taxes qui frappent le classique demi et renchérissent son prix (+ 14%), ont indiqué vendredi les brasseurs

Sinon, la consommation de vin diminue aussi (bien que la France reste le 1er pays pour sa consommation par habitant) mais celle de la Vodka augmente (effet de mode, notamment chez les jeunes).

mais celle de la Vodka augmente (effet de mode, notamment chez les jeunes). a écrit:

Merwyn
il parait qu'ils cherchent surtout à atteindre l'ivresse le plus vite possible ! la vodka=alcool à brûler, serait la panacée (!), donc pas seulement un effet de mode.
j'ai lu, à ce propos, un article sur les jeunes anglais.

la carte de vos addictions in rue 89. Choisissez votre profil régional !

ce qui m'étonne, la sagesse du centre et de Paris !

Rotko a écrit:

ce qui m'étonne, la sagesse du centre et de Paris !

oui bah..... je n'y crois pas un instant ! ils sont plutôt hors concours !!!

Mh, en tant que bretonne d'origine, je dois dire qu'on a une belle réputation pour l'alcool