Carlos Ruiz Zafon - [Espagne]

L’ombre du ventCe qui m'a plu.Le réel se mélange à l'imaginaire, deux destins se croisent.Le cimetièrre des lives où chaque génération emmene la suivante est en quelque sorte un rite d'initiation, un passage entre le passé et l'avenir.
Donner mes impressions est pour l'instant un peu laborieux, mais je pense m'améliorer.
Une question, etant nouvelle sur le site dans quelle rubrique aller si l'on veut discuter d'un livre ne figurant pas sur une liste.
Merci d'avance

Citation :

Le cimetièrre des livres où chaque génération emmene la suivante est en quelque sorte un rite d'initiation, un passage entre le passé et l'avenir.

Tu ne parles pas plutôt de "L'ombre du vent" du même auteur ?

Nestor : oui, j'ai rajouté le titre L’ombre du vent pour eviter les ambiguités. Salut Fontelle !

331 pages chez Pocket Jeunesse.

Oscar Drai, 15 ans, vit dans un pensionnat de Barcelone. Il sort souvent en cachette pour aller se promener. Un jour, il pénètre dans une maison qui lui semble abandonnée et rencontre la jolie Marina. Ils deviennent amis. Désormais, tous les après-midi et le week-end, Oscar s'évade pour la rejoindre.Ensemble, ils commencent à suivre une vieille femme entièrement vêtue de noir. Sans le savoir, cette dernière les mène dans un repaire étrange, truffé de marionnettes mutilées

Sur son site internet vous pouvez vous tenir au courant de son actualité et télécharger gratuitement des nouvelles inédites ( en espagnol bien sûr )

Une plongée dans son univers par ici

Nous avons tous des livres préférés. Mais nous savons tous qu'il y a des livres qui sont comme des êtres vivants. Ils sont ensoceles d'être beaucoup plus que de l’ imagination transferee sur papier. Ils sont un mystère, un enigme. Des livres drogues. Tout mot entre dans l’esprit du lecteur et donne envie d’en avoir encore et encore, à tourner les pages frénétiquement pour fuir le monde autour et plonger dans la réalité parallèle de mots. Chaque mot est a la bonne palce de chaque phrase, il fait edifier en s’appuyant sur le précédent, une fabuleuse tour d'ivoire.
L'intrigue est digne d'une tragédie grecque ou d’une série-feuilleton d’Amerique Latine - d'innombrables personnages, les histoires et les secrets sont pris dans un nœud gordien.
L'histoire commence par Daniel, un garcon de dix ans, fils et héritier de son pere bibliophile, proprietaire d’une librairie et plus precisement par l’initiation particulière de Daniel dans le monde des vieux livres. Toutes les lois du mythe sont respectees – le jeune Daniel est initie au secret du Cimetiere des livres oublies. La description de cet endroit, c’est mon passage prefere de premier livre de la trilogie. Cet endroit n’est pas une bibliotheque, c’est la ou vont les livres apres avoir ete rejetes par la bibliotheque. Il s'agit d'une crypte, d’un labyrinthe, un musée et en même temps, des livres en vie qui attendent leurs sauveurs. Le petit Daniel tend la main et prend au hasard le livre de Julien Carax « L’ombre du vent ». Ce livre fait changer tout son destin. Dans les rues obscures de Barcelone, dans les cafés bruyants, dans les anciennes maisons sombres, dans les salons spacieuxet illumines, dans les archives silencieuses et poussiéreuses, Daniel Sempre grandit en cherchant des pistes, ils marche sur les pas des non-dit pour aller au fond d'une tragédie qui a eu lieu avant sa naissance. Et pour trouver l'amour – vrai, partage – qu’il gagne pour toujours. La fin est bouleversante, inattendu, enchanteresse.
Pour etre repris dans « Le jeu de l’ange ».
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Le prisonnier du ciel est le 3eme livre.

J'ai beaucoup aime "L'ombre du vent" et le «Jeu de l'ange." "Le prisonnier du ciel" fait entrer par « les portes laissees ouvertes » les réponses cachées aux questions que pose la première page de "L'Ombre du Vent" et ne m'ont pas laissee dormir pendant des jours et des nuits, après avoir lu "Le jeu de l’ange." Le dernier livre de la trilogie donne des explications - et soulève encore plus de questions. Et, bien sûr, ne répond à aucune d'entre elles.

Lire Zafon c’est comme regarder un jeu d'échecs a la tele, en zappant sur les chaines - tôt ou tard on revient à la chaîne, qui diffuse la partie, mais figurines n’ont pas les memes places, sont alles ailleurs. "Le prisonnier du ciel" est le pont qui relie les deux livres précédents. Mais sa valeur réelle est loin de cette fonction «officielleristique - parce que c'est l'histoire de Fermin de « L’ombre du vent ». Des le début, il était n’etait pas parmi mes personnages favoris, n’a pas gagné mon cœur comme l’ont fait David et Daniel, mais il y a en lui quelque chose ... d’enchantant. Ce mot n’est pas assez fort, mais il est le seul qui puisse traduire mon admiration pour un homme (M. Fermin)passé par l'enfer, la torture, les prisons, et pourtant prêt à affronter tout avec humour et le tourner en rigolade. En effet, sans l'aide de Martin, il n’aurait pas eu la possibilite de s'epanouir aupres des libraires qu'il apprecie beaucoup; mais qui d'autre a part Fermin Romero de Torres, arriverait a realiser une escapade dans le style du Comte de Monte-Christo»?

Je ne veux pas en écrire trop sur l'intrigue du Prisonner du ciel, l’important chez Zafon, c’est qu’il arrive toujours à me surprendre. "Le prisoner du Paradis" soulève des questions intéressantes sur la littérature et la grandeur littéraire. L'image de Maurice Valse que je crois retrouver dans les prochains livres de Zafon est une l’image classique d’un lache arriviste absolu ;il a encore une valeur – il nous montre comment l'ambition, en combine avec des relations justes et avec assez d'argent peut faire du plus grand incapable sans talent, un auteur renommé et respecté. Cela est amusant par soi-meme, mais effrayant aussi. Il profite de David Martin (cet auteur brillant, mais mal equilibre psychologiquement), qu'il hait comme un rival littéraire afin de reprendre ses écrits et les rendre commercialisables et satisfaire son propre ego. En poussant Martin vers le précipice l’abominable Valse provoque involontairement la création d'un chef-d'oeuvre - «Le jeu de l'ange" de David Mattin.

Zafon est très légèrement mélodramatiquedans le romantique. Mais c’est assez fin pour ne pas ennuyer le lecteur ou le faire rire d’un pathos excessif. L’amour dans toutes ses variétés et formes, sans etre la pierre angulaire de ses romans, - est une des principales motivations de ses personnages. Je peux écrire tout un roman sur l'image des femmes dans ses livres. Zafon est unvrai magicien, il prend des personnages que la vie a reduits en clichés, et il en fait sur ses pages, des etres impressionnants et charmants.

"L'ombre du vent" a au debut le petit Daniel qui trouve un livre portant ce titre dans le Cimetière des Livres Oubliés. Le prisonnier du Paradis se termine par Daniel deja grandi, qui apporte au meme Cimetiere, le chef-d'œuvre inédit de David Martin "Le Jeude l’ange."
J'adore le jeu subtil et les mystifications ou Zafon entraine le lecteur.

Allez les grains, courage! Je suis au troisième volume de sa trilogie et je me laisse porter par l'ambiance très particulière et étrange. Il ne faut surtout pas se laisser distraire par le nombre de personnages et les liens qui les unissent! C'est avant tout un bon moment de détente!

J'avais beaucoup aimé L'ombre du vent, que j'avais trouvé inventif, original et prenant d'un bout à l'autre. Le jeu de l'ange m'a paru très inférieur, je me suis ennuyée et du coup, je n'ai pas eu envie de me lancer dans le troisième, peut-être à tort !