je souligne le lien proposé par la page que tu cites Rotko
un article du Monde qui nuance légèrement le constat fait dans ce film, dont les chiffres cités.
l'article là
Quelle que soit la thématique/la problématique,
Méfions-nous des réponses simplistes, des coupables tout désignés. Le monde dans lequel nous vivons est si
complexe que pour chaque phénomène observé, les causes sont
multifactorielles...
L'agriculture bio ne suffira pas à elle seule à sauver le monde,
la suppression des phytosanitaires ne suffira pas à elle seule à sauver les abeilles... etc... etc...
Ne pas oublier non plus que chaque choix pose des problèmes spécifiques. Par exemple,:
la décroissance évitera d'épuiser notre planète mais dans certains pays (Chine par ex...), elle pourrait causer une diminution des entrées de capitaux... etc...
De façon anecdotique, j'ai assité à la projection d'un film sur les biocarburants, suivi d'un débat (agrocarburant ou alimentation ?).
Deux invités, un agriculteur conventionnel et un paysan bio. La salle était majoritairement tendance bio. Le débat a viré au procès de l'agriculture conventionnelle. Soit, mais d'une part, c'était hors débat (mais il faut dire que pour ce sujet, ce sont plutot des responsables de la filière agrocarburant qu'il aurait fallu inviter par ex)... mais surtout, j'ai pu constater que certaines personnes totalement remontées contre l'agriculture conventionnelle ne connaissaient absolument pas les contraintes françaises et européennes : réglementation, pac... etc... L'inverse est totalement vrai
hélas !
C'est bien dommage je trouve pour se faire un jugement éclairé et pour faire des propositions de changements...
Je ne parle même pas de la totale suggestivité des chiffres à qui on peu faire dire tout et n'importe quoi !
Il y a une réelle nécessité à adopter des analyses globales. C'est hélas une façon d'aborder les problèmes inhabituelle dans notre monde.
Pour autant, je sais bien qu' il faut agir vite, sous peine de détruire notre environnement. Mais agissons en conscience, en réelle conscience...
Les bons sentiments ne suffisent pas.
En prolongement, c'est un argument qui me conforte dans la nécessité d'une bonne dose de science dans l'enseignement, quelle que soit la voie choisie. Sans un bagage minimum on ne peut que très difficilement se positionner en connaissance de cause.