Edward Hopper

Marie kiss la joue a écrit:

J'ai mon coupe-fil ! Vivement le 27

je ne suis pas sûr qu'il te donne un entrée immediate. Tu sera prioritaire par rapport à d'autres, mais c'est tout. Tu nous en parleras, et on te lira avec plaisir, avant de tenter notre chance nous-mêmes.

je serai franc : irai-je voir cette exposition ? je doute, car quand il y a foule à l'exterieur, malgré le contingentement des gens dans le musée, je trouve trop de monde dans les salles... Pourtant j'y vais pendant les heures de repas !

Je me doute, mais c'est un gain de temps quand même.

Il y a toujours du monde pour de telles expos, mais elles valent le coup

Huit tableaux, huit réalisateurs, huit films. Et, chaque fois, un regard différent sur l'oeuvre du plus américain des peintres. C'est tout l'enjeu de « Hopper vu par », cette collection de courtes fictions : montrer à quel point les tableaux de Hopper continuent de fasciner les cinéastes, et notamment en Europe. Raconter, aussi, la peinture autrement. Que les réalisateurs, comme Dominique Blanc, reconstituent un tableau à l'identique (« A woman in the sun »), ou qu'ils s'en inspirent avec humour et plus librement, comme Hannes Stöhr et Martin de Thurah, c'est huit manières différentes de voir la peinture. Donc de la vivre. La première rétrospective à Paris du plus célèbre des peintres américains, Edward Hopper, se tiendra au Grand Palais du 10 octobre 2012 au 28 janvier 2013. Ces films seront diffusés sur ARTE dimanche 14 octobre 2012.

visionner ces films sur Arte créative

Hopper était inspiré par d'autres peintres mais aussi par la littérature.

On apprend que c'est la nouvelle the Killers d'Hemingway qui lui a inspiré sa très célèbre toile: les oiseaux de nuit. Des expériences personnelles sont aussi au coeur de certains tableaux.

Mais, si Hopper aimait le France, il n'aimait pas sa littérature. (assez atypique!)

Un article du Nouvel Obs nous en dit davantage

384 p. chez CITADELLES ET MAZENOD

350 illustrations couleur.

Dans sa peinture, Edward Hopper (1882-1967) a inlassablement mis en scène une femme, un homme ou un groupe de personnages dans une posture d attente un employé de bureau face à une baie vitrée, une ouvreuse de cinéma inoccupée, un pompiste fixant la route, un couple sur le pas de leur porte, des individus immobiles dans une expectative indéfinie...

Ces expressions et gestes en suspens évoquent une thématique dont l histoire de l art connaît de riches et nombreux précédents. À partir de l oeuvre de Hopper et autour d elle, ce livre ouvre une vaste réflexion sur la représentation de l attente en peinture, sans nous priver de références photographiques et cinématographiques car le XXe siècle a perçu dans l attente l un des états les plus emblématiques de l homme moderne.

J'ai vu l'expo hier c'était passionnant et j'admire la façon qu'a Hopper de peindre l'Amérique des années 20, 30, 50...je connais encore mal la littérature américaine, mais ça m'a fait penser à Dos Passos, notamment un tableau qui représente un mur avec une voie de chemin de fer juste derrière, et un homme qui s'éloigne. Les tableaux ne respirent pas la gaieté, les personnages représentés semblent froids, ne se parlent pas...

Pour ceux qui ne sont pas sur place, Valérie Mrejen, cineaste et critique, notamment dans le magazine littéraire, propose une visite guidée, virtuelle. de l'exposition Hopper.

Hopper aurait puisé l'inspiration de ses tableaux silencieux et solitaires dans sa surdité.

J'ai découvert son sévère problème d'audition, une révélation qui m'a fait lire différemment sa peinture. Cette surdité partielle m'a depuis toujours paru sous-tendre le choix de ses sujets, les individus qui ne se regardent jamais, qui ne se parlent jamais. C'est une hypothèse plus sensée que la mésentente conjugale avec sa femme, Jo, toujours mise en avant

dit un galériste.

un nouveau point de vue.

vu l'expo aussi !
j'ai été scotchée devant ce tableau

et les aquarelles

sinon pas trop de monde
l'idéal : le dimanche matin dés l'ouverture avec une carte sésame (pas de réservation et autant qu'on veut, pratique pour les provinciaux !)

et je compte bien y retourner !

Edward Hopper est le créateur de nombreuses œuvres considérées aujourd’hui comme des références de l’art moderne. Des tableaux comme Drug Store, New York Movie et Nighthawks, mondialement reconnu (et souvent caricaturé), ont remanié le visage de la peinture aux états Unis.


http://www.francenetinfos.com/wordpress/edward-hopper-flammarion-collectif/

sur hopper, j'ai ce livre, le catalogue de l'exposition.


et j'ai regardé une émission La toile blanche d'Edward Hopper

Avec : Jean-Pierre Devillers, François Gazio, Didier Ottinger


des cineastes comme Wim Wenders parlent de ses tableaux, et puisqu'on parle de Hitchcock, la maison tout en haut, celle où vit "la mère" in psychose se rapprocherait assez de


celle-ci, par l'angle du regard et son aspect inquiétant. Des commentateurs montrent aussi l'importance des fenêtres : elles donnent des aperçus sur la vie des gens, les drames intérieurs, comme dans fenêtre sur cour

hopper et la litterature


Edward Hopper avait été séduit par «The Killers», la nouvelle d’un jeune écrivain de 27 ans nommé Ernest Hemingway. Le texte avait été publié en mars 1927 par une revue, « Scribner's», à laquelle Hopper avait lui-même collaboré comme illustrateur. [...]

C’est bien cette nouvelle qui est au cœur de son plus célèbre tableau, «Nighthawks» («Oiseaux de nuit», 1942).

Je suis enfin allée voir l'expo sur Hopper il y a 15 jours. Bien que j'apprécie l'artiste j'avoue que j'ai tenté par 3 fois d'aller à l'exposition depuis son ouverture et j'ai failli être découragée par la foule. 3h d'attente à chaque fois , plus de billets coupe-file en vente et même à 20h il y avait toujours autant de monde... Bref, la folie!!
Mais enfin j'ai réussi, comme quoi la persévérance paye toujours.

J'ai pu admirer les tableaux mondialement connus comme Nighthawks, New-York office, Conference at night,House by the railroad, ou encore Summertime.

j'ai été envoutée par Sun in an Empty Room, 1963, je ne sais pas trop pourquoi ce tableau a déclenché beaucoup d'émotions.


Par contre j'avoue n'avoir pas été très emballée par ses aquarelles exceptées deux ou trois.
Je trouve que son talent est mis en valeur par la peinture à l'huile plus que d'autres supports. Le traitement de la lumière, le choix des couleurs, les compositions, les angles de vue sont bien plus poignants à l'huile.

l'exposition est terminée. Les derniers visiteurs sont entrés à 2h 30 du matin. Ces heures d'attente à faire la queue montrent l'intérêt pour les expressions culturelles, et c'est bien.

un petit tour virtuel :

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Regardez si vous ne connaissez pas, c'est tres beau:

http://www.journal-du-design.fr/art/hopper-meditations-par-richard-tuschman-40072/