Mankell

Profondeurs

Profondeurs, au pluriel….un titre quelque peu énigmatique ; une couverture à dominante sombre, un rivage désert, une barque en premier plan…………..voilà qui est bien intrigant.

Profondeurs, comme celles de la mer dont le Capitaine Lars Tobiasson-Svartman, est chargé par son état-major de répertorier afin de permettre aux navires de guerre de circuler en toute sécurité.
Nous sommes à la veille de la première guerre mondiale, la Suède est neutre, mais se tient prête face à la marine Russe, et à la marine Allemande.
Le capitaine est amené à partir en mission secrète afin de mener à bien sa mission. La mort rôde, elle est partout.
Il règne une ambiance froide, glaçante, humide, hostile. L’auteur s’attarde sur les longues nuits suédoises, et les hivers extrêmes. Les hommes boivent, trompent leur ennui comme ils peuvent.
Le capitaine n’est pas en reste ; il s’invente une autre vie, vit une double vie.

Profondeurs, que le capitaine a inexorablement creusées après sa rencontre avec Sara Frederika ; comme l’abîme dans laquelle s’enfonce inexorablement le capitaine, sa femme. Son imagination, ses mensonges l’entraineront dans les profondeurs océaniques et dans les profondeurs de l’âme humaine

Une fois n’est pas coutume, c’est pour un livre à ambiance que j’aurai un gros coup de cœur. En dépit d’une quatrième de couverture inappropriée et trop révélatrice, ce livre m’a véritablement happée, au point qu’il m’a été difficile de le lâcher. J’ai trouvé l’écriture concise, les phrases courtes, et efficaces. Les chapitres sont courts, et le livre bien équilibré en dix parties. Tous ces éléments en rendent la lecture agréable, et lui donne un rythme soutenu.

« Parfois je suis quelqu’un d’autre, peut-être mon père, peut-être quelqu’un dont je n’ai pas idée. Je cherche quelque chose qui n’a pas de fond, dans la mer, comme en moi-même. »

Bien aimé "les chaussures italiennes" également. Je viens tout juste de terminé "tea-bag"... pas encore fait d'article, mais vraiment une histoire étonnante sur l'immigration clandestine en Suède.

Me reste juste en attente "l'homme inquiet"...

Les chaussures italiennes

le livre m'a beaucoup plu au début pour les mêmes raisons décrites dans les messages précédents.
Je l'ai terminé moins enthousiaste, j'attendais plus.

Les Morts de la Saint-Jean

Rien à faire. Je suis définitivment fâchée avec les polardeux du Nord !

Je m'ennuie...

Je suis très gênée par le style, que je trouve plat.

Et l'intrigue, d'une lenteur...
Avec des digressions qui me laissent de marbre.

Le livre s'ouvre avec une fusillade collective (qui m'a tristement rappelé celle d'il y a quelques jours, à Oslo) et on embraye sur la vie privée de Wallander.

? (dont je me fiche éperdument !)

Mal en point le bonhomme.

Problèmes de santé, mal dans sa vie, deuil de son père...

Tout cela s'étale, s'étale... Quelques considérations sur le crime. Eh oui, la Suède n'est plus ce qu'elle était ! (ça fait bistrot de comptoir)

Vraiment, je suis incapable de poursuivre.

Rien que de vous résumer mes impressions, je suis lasse...

En janvier 2006, 19 membres d’une même famille (les Andrén) sont massacrés à l’arme blanche
dans un village isolé du nord de la Suède. La policière Vivi Sundberg penche pour l’acte d’un
déséquilibré. Birgitta Roslin, juge à Helsingborg, s’intéresse à l’affaire car les parents adoptifs de sa
mère sont parmi les victimes.

Elle mène une enquête parallèle. Un ruban rouge retrouvé sur les
lieux du crime la met sur la piste d’un mystérieux Chinois qui aurait séjourné la nuit du massacre
dans un hôtel voisin,

Mankell sort de son chapeau une juge quinquagénaire qui pourrait ressembler à une certaine Eva Joly : Les pistes suivies par l'opiniâtre juge se perdent entre corruption, affairisme immobilier et vengeance familiale. (in Bibliobs).

Ah, Mankell, je l'apprecie! Le dernier livre de lui que j'ai lu, c'etait "Les chaussures italiennes".
J'ai admire la maniere de l'auteur de traiter des les problemes de la vieillesse, la maladie, les relations hommes-femmes, la solitude, la culpabilité et la redemption.

J'attends une nouvelle traduction de lui de paraitre chez moi.

Citation :

Un écrivain que je viens tout juste de découvrir ces derniers jours. Henning Mankel, suédois d'origine.

Livre écouté : Avant le gel
Je souhaiterais savoir si vous le connaissez ?

L'avis que je me fais de ce livre est le suivant. La présentation des protagonistes s'étire sur des pages et des pages. Celle-ci engendre, hélas, une profonde lassitude. Au début du roman, un soupçon d'intrigue qui m'a laissé supposé que... et encore que... Mais ce satané développement de la personne reprend le dessus jusqu'à n'en plus finir. Point positif pourtant, son écriture est soignée, elle me plaît beaucoup.

Et vous ? Qu'en avez vous pensé ?

On l' a mis en polar, puisque c'etait son choix initial.

Appremment il a changé son fusil d'épaule, mais je l'aime bien, et je crois que certains de ses livres, comme les chaussures italiennes supportent un regard attentif (1). Il faisait partie d'un défi lecteurs dans ma région, et les commentaires furent denses et élogieux.

Reste que, selon les livres et les lecteurs, les avis restent partagés.

(1) je me souviens d'interrogations très pertinentes sur la fourmilière qui était dans sa maison, et sur ses rapports avec une jeune fugueuse.

D'autre part, on avait besoin de revenir en arrière pour bien comprendre laliaison qu'il avait eue avec une jeune femme qu'il avait abandonnée brusquement et qui revient le trouver dans son "repaire".

Avec un livre audio, tu ne peux pas revenir en arrière, et il se peut aussi que tu aies des moments d'inattention, comme avec les gens que, dans la vie, on écoute.... un peu distraitement

Mankel rejoint donc les romanciers européens

les romans africains de cet écrivain suédois. On connaissait «le Cerveau de Kennedy» et «Tea-Bag», voici que le Seuil publie «l'Oeil du léopard»,

Dans ce récit du voyage quasi suicidaire d'un jeune Suédois parti en Zambie, Mankell décline la gamme de ses obsessions d'Occidental hanté par la culpabilité du colonialiste.

Hans Olofson, accidenté de la vie, abandonné par sa mère, délaissé par un père alcoolique, s'exile au coeur de l'Afrique australe, au pays des hippopotames et des crocodiles, découvert par David Livingstone. Il accomplit une forme de pèlerinage aux sources du Zambèze. Il s'aperçoit que, pour appréhender le continent noir, tous ses réflexes d'Européen sont inutiles.

Ici, dans ce jeune Etat zambien de la fin des années 1960, il ne voit que la sauvagerie des colons, la soumission des autochtones, les superstitions ancestrales qui résistent à tous les progrès. Fermier dans un élevage de poulets, il livre des oeufs aux quatre coins du territoire. Il tente de mettre en application ses valeurs de charité et de partage. Il croit faire le Bien. Au fil des ans, ses illusions volent en éclats. Imperceptiblement, il comprend qu'il ne sera jamais qu'un intrus sur cette terre, que sa vie ne tient qu'à un fil.

tout l'article.

Je suis en train de lire , un roman jeune de Henning Mankel.
Je déposerais la critique dès que je l'aurais fini.

Je suis en train de lire Les chaussures italiennes, c'est mon premier roman de Mankell et je dois avouer être sous le charme. Il me fait un peu le même effet que l' Oratorio de Noël de Goran Tunstrom: de la poésie !

J'ai lu certains messages sur le forum qui parlent d'un de ses romans Tea Bag. Dans Les chaussures italiennes, le personnage principal rencontre une jeune fille d'origine iranienne qui fugue chez une de ses amies: Tea Bag.
Je me demande donc si, dans l'ensemble de son œuvre, les personnages se retrouvent ? C'est le cas dans l’œuvre de Goran Tunstrom et c'est un vrai plaisir que de rencontrer à nouveau un personnage que l'on a aimé.

Merci d'avance pour vos réponses

Le Roman de Sofia est la compilation de trois ouvrages d'Henning Mankell, successivement traduits en 1998, 2003 et 2011. Sofia existe vraiment. C'est une jeune femme du Mozambique (ancienne colonie portugaise) qui a perdu ses deux jambes en sautant sur une mine quand elle était petite. Sa soeur Maria qui l'accompagnait n'a pas survécu : c'est ce que raconte le premier livre, Le Secret du feu. Il parle aussi du décès du père, paysan victime de la guerre civile, et de la façon dont l'héroïne a du trouver sa place après son accident. Le deuxième livre, Le Mystère du feu, traite d'un autre malheur, la disparition de la soeur aînée Rosa, atteinte du sida. En parallèle, la mère Lydia lutte pour conserver l'accès des villageois à un champ potager menacé d'être transformé en golf. Enfin dans le troisième livre La Colère du feu, Sofia, devenue maman de deux jeunes enfants, doit faire face à l'infidélité de son mari Armando.

Quelle belle découverte que ce roman écrit, par Henning Mankel, s'adressant à des adolescents,que de thèmes évoqués tout au long du roman.
La petite Sofia, fuit avec sa mère, Lydia , ses frères et sœurs, son père a été tué par des Bandits. Ils ont marché pendant des jours et des jours vers un "Ailleurs " .
" Ailleurs, c'était ailleurs, c'est à dire nulle part " .

Après une longue marche, Lydia a trouvé un village. La vie s'organise petit à petit . Les femmes travaillent aux champs.
Un jour , une nouvelle épreuve arrive, Sofia s'est éloignée du chemin et a marché sur une mine.
"Puis elle posa son pied droit pour revenir sur le sentier. Alors la terre se déchira "
Maria et elle sont gravement atteintes. Maria ne s'en sortira pas. Sofia perd ses jambes. Elle passera de longs mois à l'hopital, et aura de nouvelles jambes en plastique.

Sofia est courageuse, elle parle souvent avec les morts, comme lui a appris une vieille femme. Elle lit dans les flammes du feu. Elle y voit ses joies ,ses peines. Sofia se ressource auprès du feu .
" Chaque flamme a un secret. Si on s'assoit à la bonne distance du feu, on peut regarder si loin dans les flammes dansantes qu'on voit ce qui va se passer dans notre vie dans l'avenir,dans tous ces jours encore non utilisés qu'on a devant nous "

Elle se lie avec le personnel hospitalier, elle apprend à coudre. Un homme lui offre sa machine . Elle va pouvoir coudre , aider sa mère pour subvenir à leurs besoins.
Les épreuves se succèdent , mais Sofia garde l'espoir . Elle possède une énergie hors du commun.

Henning Mankel a su retransmettre dans son écriture tous les émotions de Sofia

mona a écrit:

Les chaussures italiennes

le livre m'a beaucoup plu au début pour les mêmes raisons décrites dans les messages précédents.
Je l'ai terminé moins enthousiaste, j'attendais plus.

Pareillement, un peu déçu sur la longueur. Peut-être qu'on me l'avait trop vanté.

Quelques clichés aussi.

Parfois, l'auteur confond réfléchir et poser des questions.

A un moment il demande comment les gens font pour nommer leurs animaux domestiques.

Ca ressemble à de la pensée, mais ça n'en est pas...

J'ai découvert récemment les chaussures italiennes vantées par un libraire, et j'ai beaucoup aimé ce livre, qui, s'il n'est pas un polar, est cependant une quête. Je l'ai compris comme un retour à la civilisation et au plaisir d'être en relation avec l'autre d'un vieil homme solitaire et furieux contre la vie.

Peu à peu, il sort de son île réelle et métaphorique, de son isolement, et remonte le cours du temps: il retrouve son premier amour, et de rencontre en rencontre, les personnes qui ont pu être importantes dans sa vie.
C'est l'histoire d'une rédemption, à un âge où on n'attend plus grand chose.
L'écriture est simple, très visuelle, des phrases courtes juxtaposées.

Les chaussures italiennes étaient mon premier Mankell et à priori tout m'intéressait dans ce livre, les thèmes universels (sur la vie et la mort, la vérité et le mensonge, la solitude et l'ouverture à l'autre, la vieillesse...), la place importante accordée à la nature sauvage. Et en général j'aime le recours aux symboles et un bon écrivain réussit toujours à me rendre crédibles les situations les plus improbables et à m'émouvoir avec des personnages extravagants totalement irréalistes.
Ce qui pour moi ne fonctionne pas dans ce roman, c'est le style, un style très pauvre et sans rythme, sans poésie et sans puissance, en totale inadéquation justement avec ces personnages et ces situations tirées par les cheveux. Et Mankell a beau donner des détails réalistes et avoir une approche très pertinente de la psychologie de son héros, on n'y croit pas, on voit toutes les ficelles et on s'ennuie. On se dit qu'il y avait tous les ingrédients pour faire un grand roman puissant, à condition d'avoir une écriture moins banale et monotone.

les chaussures italiennes

il me reste en mémoire l'idée d'une culpabilité qui demande réparation, des personnages assez étonnants, comme l'artisane qui fait des chaussures adaptées à une personne, et des images de solitude dans un décor sauvage.

A relire ce que j'en avais pensé, je trouve mon compte rendu assez laconique, et les personnes qui avaient participé au défi-lecteurs s'étaient focalisées sur des symboles, comme la fourmilière - élément naturel laissé dans la maison.

Je n'avais pas été tenté par l'elucidation des intentions de l'auteur, et ton billet sur ton blog ne me surprend pas outre mesure.

Quand ce titre avait été classé en tête du défi lecteurs, la notoriété de l'auteur et un emballement médiatique (un auteur qui change de régistre...) avaient peut-être joué en sa faveur...

On ne s'ennuie pas tous!! J'ai lu ce livre avec beaucoup de plaisir et j'aime son style fait de phrases simples juxtaposées. La simplicité en écriture, ça se travaille!!

rotko a écrit:

les chaussures italiennes

il me reste en mémoire l'idée d'une culpabilité qui demande réparation, des personnages assez étonnants, comme l'artisane qui fait des chaussures adaptées à une personne, et des images de solitude dans un décor sauvage.

Oui, la culpabilité et la rédemption sont très présentes et le livre prend à plusieurs reprises, notamment par le biais de symboles récurrents, une tonalité quasi religieuse...

Albert a écrit:

On ne s'ennuie pas tous!! J'ai lu ce livre avec beaucoup de plaisir et j'aime son style fait de phrases simples juxtaposées. La simplicité en écriture, ça se travaille!!

J'aime beaucoup aussi la simplicité en écriture qui peut donner une grande puissance au texte mais là, justement, j'ai eu l'impression qu'elle était peu travaillée. Et j'ai trouvé cette écriture simplement banale, dépourvue d'intensité.
Mais nous sommes bien sûr dans le ressenti ...

Je viens de terminer Les chaussures italiennes... mais quel ennui!

C'est une sorte de hors-série, même si la police ou des affaires politico-criminelles sont présentes en toile de fond. Il y a 3 ou 4 mortes + 1 chien + + chat morts, mais ce n'est pas un polar pour autant. Zéro suspense.

Le roman est terriblement répétitif, lent, mais lent..... mais lent... et toujours la même chose: Harriett va mourir, je l'ai quittée, je l'ai trahie, et maintenant elle va mourir, pourquoi ne m'a-t-elle pas dit que j'avais une fille, ah oui, je l'ai quittée, je l'ai trahie, je n'étais pas là, elle a pensé à me chercher, et puis non, elle a renoncé à me chercher, je suis parti sans rien dire, je l'ai trahie, maintenant elle va mourir, je découvre que j'ai une fille, que se serait-il passé si je ne l'avais pas trahie, si je ne l'avais pas quittée...

Et on ne saura jamais pourquoi il l'a quittée, pourquoi il l'a trahie.
Son erreur professionnelle est aussi évoquée et répétée environ 113 fois.

Les chaussures italiennes ne sont qu'une mini-histoire anodine parmi les 47 autres histoires anodines qui parsèment ce roman. Le trou quotidien dans la glace. Le chien qui appartenait à une femme retrouvée morte chez elle. Le facteur qui vient et qui repart environ 138 fois. Les considérations météorologiques. Et en filigrane, une critique envers la société suédoise qui accepte mal les adolescentes caractérielles.

Et le protagoniste qui semble ballotté et maltraité par une demi-douzaine de femmes qui lui donnent des ordres, qui le battent même, parfois. Et lui qui obéitet qui demande pardon.

Je l'ai quittée, je l'ai trahie.

Et puis, de la philosophie à deux balles sur la vie, la mort, tout ça.

Non, décidément, il vaut mieux donner la priorité à d'autres de ses bouquins.

Henning Mankell à quai du polar à Lyon

Pour moi, le meilleur roman jamais écrit est Robinson Crusoé. L'idée est géniale: le personnage est seul mais le lecteur est avec lui sur l'île pour l'aider. Je le relis régulièrement. Tout comme Le Vieil Homme et la Mer, qui est un souvenir magnifique. Là aussi, on est seul avec le héros, assis à côté de lui dans le bateau. J'avais neuf ans quand je l'ai lu. J'étais trop jeune pour tout comprendre mais je ne l'ai jamais oublié et c'est sans doute à ce moment que j'ai décidé qu'un jour j'écrirais des histoires.

Plus tard, j'ai adoré Balzac et La Comédie humaine, excellent pour comprendre la bourgeoisie, Zola aussi et Hugo avec Les Misérables.

L'Afrique, c'était le bout du monde quand j'étais enfant. J'avais des rêves d'évasion conradien. Quand je suis arrivé en Guinée-Bissau et que, sur mon passeport, on a imprimé un tampon portugais, cela m'a choqué. J'ai été en Zambie puis au Mozambique. C'est grâce à l'Afrique que j'ai pu mieux comprendre l'Europe. Depuis, j'ai partagé ma vie entre l'Afrique et la Suède. Un pas dans le sable, un dans la neige.

un entretien sur le figaro


La Faille souterraine d'Henning Mankell, traduit du suédois par Anna Gibson, Seuil, 471 p.,

un volume des cinq premières enquêtes d’un Wallander tout juste sorti de l’école de police.

C'est vrai que comme Bridget Jones, j'ai été un peu déçue, par les "Chaussures italiennes" mais un peu seulement.
Sans doute car j'aime les polars et que ce n'en est pas un, malgré effectivement tous les morts qui parsèment cette histoire.

Je ne vois pas ça quand même comme de la philosophie à 2 balles. Je ne pense pas qu'il ait voulu philosopher mais juste présenter des personnages avec leurs défauts, libre à nous d'en tirer nos propres réflexions

Le "héros" (plutôt anti héros d'ailleurs) a abandonné Hariett, parce qu'il l'aimait et qu'il avait peur qu'elle le quitte !
C'est idiot ! Mais je suis presque sûre qu'il (ou elle) n'est pas le seul a avoir agit comme ça !
C'est vrai que j'aurais quand même aimé avoir plus d'explications !

J'ai été aussi un peu déçue de la même façon par le "Cerveau de Kennedy" pour les mêmes raisons.

Par contre en dehors de la série Wallander, j'ai beaucoup aimé le "Chinois" pour l'"analyse politique" qu'il en fait. Bien sûr ce n'est pas un spécialiste, mais c'est un roman policier, il est romancier et non politologue.
Mais on est tenu en haleine du début à la fin et la toile de fond est intéressante.

Je n'ai pas encore lu les premières enquêtes de Wallander ça doit être amusant de le retrouver tout jeune !

la cinquième femme

4 ème de couverture

Septembre 1994, l'inspecteur Wallander rentre de vacances et espère un automne calme. Mais il lui faut bientôt éclaircir une série de meurtres à donner froid dans le dos aux policiers les plus endurcis. Un vieil ornithologue a été retrouvé empalé dans un fossé, un autre, passionné d'orchidées, ligoté à un arbre et étranglé, le dernier, chercheur à l'Université, noyé au fond d'un lac.
Pourquoi tant de férocité à l'égard de citoyens apparemment paisibles ?
Et pourquoi ces mises en scène sadiques ? Parce que - selon U devise de Wallander - les êtres sont rarement ce que l'on croit qu'ils sont.
Et si le crime était la vengeance d'une autre victime contre ses bourreaux ?
Dans ce cas, l'inspecteur Wallander n'a plus qu'à se hâter pour empêcher un nouveau meurtre tout aussi barbare.


mon avis

toujours une enquête de Wallander sur des meurtres inexpliqués.
psychologie, essai de comprendre pourquoi l'on tue dans certaines conditions?
trouver la raison de ces étranges meurtres terrible de surcroît !
bref 581 pages, cela parait un peu long, mais pris par l'action et surtout les analyses de Walander, ça colle !
policier? toujours un peu mais surtout une analyse de meurtres différents les uns des autres et le lien entre eux
j'ai bien aimé !