Sahar Khalifa [Palestine]

Si tu patientes un petit peu, fin juillet, j'ai le titre qui suit mais je crois en carton, à vérifier, où l'on retrouve certains personnages - pas encore lu mais je pourrai te l'envoyer sans problème :
La foi des tournesols par Sahar Khalifa

et puis tiens, je vais m'offrir "Un printemps très chaud" très recommandé par Seb et que j'ai bien mérité (le bouquin ) !!!

Tchipette a écrit:

Chronique du figuier barbareUn livre poignant qui invite à la réflexion, qui jamais ne stigmatise.
Un coup de coeur, certainement, et l'envie de continuer l'oeuvre de Sahar Khalifa.

Petite question au passage, est-ce que l'un de vous connait le titre arabe (Seb ?) pour me dire si dans le titre français figuier barbare est volontaire ou si c'est une semi-traduction de figuier de Barbarie ?

Je ne découvre ce message que maintenant... Ravi qu'il t'ait plu aussi, j'espère qu'on aura également droit à l'avis de Fontelle... (comme dirait Utopie, on demande dame Fontelle au guichet )

Pour ta question, Tchipette, le titre arabe est "al-Subbâr", qui est bien.... le "figuier de Barbarie".
Donc le "figuier barbare" est sans doute une idée des traducteurs, plus sûrement de l'éditeur, peut-être pour rendre le titre plus court, plus accrocheur, cela étant, la référence à la barbarie (plutôt qu'à la Barbarie) est assez cohérente avec l'histoire...
De manière générale, je trouve que c'est une belle traduction, les répétitions sont typiques de la langue arabe, mais jouent ici un rôle particulier de scansion, de ressassement, tout à fait voulu.
Ex: "Ce pays fidèle. Ce pays qui n'a jamais été fidèle."
Pour moi, ça contribue à renforcer l'effet poétique.....

Me v'la

Bon ben voila :
Je n'ai pas trop aimé....

Peut être parce que les "témoignages", même romancés ne sont pas ma tasse de thé, pas plus que les livres socio- géo- n'importe quoi -..."politiques" :run:

Je n'ai pas non plus aimé le style, trop étranger pour moi ?

Je me suis forcée à le terminer, en m'ennuyant

Je comprends que la plupart d'entre vous aient aimé, mais je n'y arrive pas

fontelle a écrit:

Je comprends que la plupart d'entre vous aient aimé, mais je n'y arrive pas

pas grave, tu réessayeras le mois prochain

je n'ai pas lu, même pas vu en plus
ce sera une de mes lectures pour l'hiver car les sujets me paraissent intéressants.

Un printemps très chaud vient d'obtenir le Prix des Lecteurs du Var 2008, décerné à Toulon à l'occasion de la Fête du Livre. L'originalité de ce prix est que ce sont vraiment les lecteurs (ceux des bibliothèques du département) qui votent entre les trois ouvrages préselectionnés par le jury. Cette année, plus de 500 lecteurs se sont exprimés et le roman de Sahar Khalifa a recueilli 70% des suffrages...

Des détails ici

Sahar Khalifa succède ainsi à Alaa el-Aswani (lauréat en 2006 pour l'Immeuble Yacoubian) et Milena Agus (lauréate en 2007 pour Mal de Pierres).

Un printemps très chaud

bien, je le réserve dans ma bibliothèque.

Il faut savoir insister quand on aime un livre, ou un auteur, pour le faire découvrir aux autres, d'où je crois, l'utilité des fils specifiques, quand même ils resteraient orphelins un certain temps. Mais je laisse les grains examiner ta proposition sur "qu'attendez-vous de GDS*.

Trop de fils : il y a du vrai et j'ai fait un peu le ménage (regroupement + envoi aux archives) dans vos productions.

Sahar khalifa : je n'avais pas accroché à l'impasse de Bab Essaha en raison de la multiplication des formules rituelles de salutation. On peut comme dit Fontelle être désarçonné, voire irrité, par des manières décrire qui ne correspondent pas à nos critères habituels.

Donc, je remets l'auteur sur mon tapis de lecture.

rotko a écrit:

Un printemps très chaud
bien, je le réserve dans ma bibliothèque.

Il faut savoir insister quand on aime un livre, ou un auteur, pour le faire découvrir aux autres

c'est vrai que j'avais insisté un peu lourdement, là, mais c'est parce que c'était vraiment mon du début d'année. Le fait qu'il ait eu ce prix semble indiquer que je ne suis pas le seul

J'arrive à la deuxième partie, sans être totalement séduit. Je bémolise puisque le livre est vanté, je le flatterais s'il était éreinté

Voila un récit très proche de l'actualité, si proche que j'aurais souhaité un peu de distance du romancier par rapport à ses personnages.

Cà explique à mon avis quelques longueurs sur l'intérêt d'Ahmad pour le petit chat et le petit chien de la jeune Israelienne, mais ce n'est pas grave. Tant qu'à faire, ce rapprochement entre deux enfants méritait d'être poursuivi. L'actualité en décide autrement : la guerre est un engrenage.

Quelques conversations sur l'amour qui dure ou non m'ont donné envie d'accélérer, mais vous connaissez mon impatience.

En revanche l'auteur prend le point de vue des personnages, ce qui amène d'étranges réflexions :

Citation :

C'est invariablement Schlomo qui tirait les ficelles du monde depuis Buckingam palace, depuis la maison Blanche, et même depuis le Kremlin.

je me serais passé de voir Yasser Arafat et Sharon en personne.

Arafat est un personnage charismatique :

Citation :

"Son regard était vraiment extraordinaire, et, en dépit de l'âge, il n'avait rien perdu de son intensité : il demeurait plus acéré que le glaive, plus tranchant que le plus tranchant des couteaux".

J'y vois des clichés de langue qui passent sans doute mieux en arabe qu'en français.

Je m'explique : dans plusieurs livres j'ai trouvé l'expression "toi, mon fils, la prunelle de mes yeux" employée couramment par une mère pour sa progéniture.
Or traduite telle quelle en français, cela fait rire les enfants, peu habitués à ces appellations.
Chaque langue a ses enthousiasmes et ses réserves.

Seb a écrit:

Un printemps très chaud vient d'obtenir le Prix des Lecteurs du Var 2008, décerné à Toulon à l'occasion de la Fête du Livre. L'originalité de ce prix est que ce sont vraiment les lecteurs (ceux des bibliothèques du département) qui votent entre les trois ouvrages préselectionnés par le jury. Cette année, plus de 500 lecteurs se sont exprimés et le roman de Sahar Khalifa a recueilli 70% des suffrages...

C'est vrai que le roman présente bien un panorama de la population palestinienne, tant au point de vue social que pour les options ideologiques et politiques.
Toutefois le récit montre que face à la guerre, cet engrenage, les diverses positions s'unifient et se radicalisent.