Patrice Leconte

Certains soirs sur le petit écran ...

J'avais en tête depuis longtemps de voir "Confidences trop intimes" de Patrice Leconte principalement pour les acteurs, j'avais envie de voir Luchini avec Bonnaire. Il passe ce soir sur la 3 pour ceux qui seraient intéressés.

Il y a entre autres Fabrice Luchini, Sandrine Bonnaire, Michel Duchaussoy, Anne Brochet, Gilbert Melki ...



Parce qu'elle s'est trompée de porte, Anna s'est retrouvée à confier ses déboires conjugaux à un conseiller fiscal, William Faber. Touché par sa détresse, troublé aussi, l'homme n'a pas eu le courage de lui dire qu'il n'était pas psy.

je vais regarder. merci du tuyau.

je l'ai vu ! une bonne histoire, originale. Les femmes y sont très bien.

Luchini doit jouer un rôle ingrat. Il m'énerve, lui et son personnage boudiné dans sa veste.

Les fondus au noir à la fin de chaque épisode n eme plaisaient pas trop non plus.

J'étais content de regarder le film, même si je suis resté un peu extérieur.

Citation :

Les femmes y sont très bien.

n'oublions pas Michel Duchaussoy, très convaincant en psychanalyste, avec l'attitude, l'analyse et les jeux de mots qui conviennent !

La veuve de Saint-Pierre (ARTE) 20:40


de Patrice LECONTE avec Juliette BINOCHE / Madame La
Daniel AUTEUIL / Le capitaine

Saint-Pierre 1850, une petite île française perdue près du Canada. Une nuit, un homme est sauvagement assassiné. Le coupable Neel Auguste, est condamné à mort. Mais à Saint-Pierre il n'y a ni guillotine ni bourreau pour exécuter la peine. Le gouvernement français promet d'y remédier mais l'attente risque d'être longue. Il faut faire venir la «veuve» de France, cette mère patrie si lointaine.

Un film sympathique, et même plus, avec de bons acteurs qui incarnaient bien les personnages. Jai trouvé des reminiscences hugoliennes :

Le coupable peut se racheter, la peine de mort est inhumaine, l'instruction est vitale ("ouvrir une école, c'est fermer une prison") Neel Auguste, comme Jean Valjean, est une force de la nature et il la met au service du bien (notamment dans un épisode révélateur, celui d'une charrette dans les misérables, ici en arrêtant le café sur roues).

Patrice Leconte fait de beaux cadrages, et donne aussi de la souplesse à sa camera : le voyage cahotique des condamnés en charrette, le tangage sur le bateau.

L'action ? on est dedans, d'un côté la vie sur l'île avec le condamné qui se rend utile à tous, de l'autre, le voyage de la guillotine qui apporte la mort. Là aussi c'est dans quatre-vingt-treize, le voyage de la guillotine.

une fin sobre. Du beau travail de cinéaste.

A noter que les troubles en France renvoient, non à la révolution française, mais à la Commune de Paris.