Thomas Harris et Hannibal Lecter

Le psychopathe Hannibal Lecter du silence des agneaux revient à la surface ! Son auteur le tire des enfers où il avait pourtant une place de choix, à la droite du père des ténèbres !
On va sonder son âme en retournant aux origines ! son enfance bien sûr. On saura enfin pourquoi il a choisi de s’adonner au Mal

la couverture est sombre. Normal !



Du silence des agneaux je conserve le souvenir d'un monstre inquiétant, apparemment tranquille, qui n'attendait qu'une occasion pour s'emparer de l'imprudente qui lui rendait visite en prison.

le site officiel de thomas Harris est en americain.
voici l prologue

Citation :

La porte qui donne sur le palais des souvenirs d’Hannibal Lecter est dans les ténèbres, au centre de son âme, et on ne peut y avoir accès que la clé en main. Ce portail étrange ouvre sur des espaces immenses et bien éclairés, du début du baroque. Les couloirs et les salles y sont aussi nombreuses qu’au musée de Topkapi

Partout on trouve des oeuvres, reliées aux souvenirs mêmes d'Hannibal. Elle se suivent selon une progression geometrique.

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Il s'agit seulement de rassembler les pièces de son enfance pour le saisir dans sa totalité.

les bandes annonces du film et les photos sont ici

Gaspard Ulliel sera-t-il à la hauteur de l'excellent Anthony Hopkins ?

Seule la première video fonctionne correctement sur mon ordi.

A la vision des videos d'ailleurs de mauvaise qualité et à la lecture de certains commentaires

Citation :

L'intrigue a perdu la précision des autres volets. Le jeune Lecter fascine moins que celui qu'il va devenir (passons sur une vision un rien caricaturale de l'Hexagone). Mais, parce qu'on les relie à la trilogie, on dévore ces Origines du mal. Thomas Harris s'amuse joyeusement avec les situations malsaines et les clins d'œil littéraires à travers de courts chapitres qui évoquent les feuilletons grand-guignolesques d'antan

TV5

Citation :

l'écriture pleine et précieuse, chic et lyrique, à fait place à un navrant récit platonique et béat.

blogonautes.

je ne suis pas sûr que ce soit une reussite ! je crains même...

Autant sa trilogie a été fantastique, autant ce nouveau livre sent trop le commercial à mon goût. Je le lirai peut-être un jour..mais sans plus de conviction.

Grande fan de T. Harris, et ayant largement apprécié "Les origines du mal", injustement critiquées selon moi (un vrai tour de maestria psychologique pour nous expliquer la genèse de la sociopathie d'Hannibal), j'ai pu me procurer Black sunday, premier ouvrage du maître, assez peu connu.

S'il y a bien un élément psy assez fort, avec un héros meurtrier (un ex du Vietnam, qui ne peut sortir de son enfer intérieur qu'en fomentant un assassinat de masse), il y a également de nombreuses considérations géopolitiques sur les rapports USA / pays Arabes et sur le terrorisme.

Harris écrivait déjà très bien, très dense et le livre est à situer à mi-chemin entre le récit d'espionnage et le thriller.

Violent donc, mais pas plus que dans la vie.

Crevette a écrit:

Black sunday, premier ouvrage du maître, assez peu connu.

Mon préféré !!! Dans la série "on ne sait jamais d'où le danger va venir", c'est toute la paranoïa antiterroriste américaine d'avant le 11 septembre qui est concentrée là-dedans, avec un suspense magistral et un portrait de psychopathe bien plus intéressant et moins tapageur qu'Hannibal Lecter. Ce qui m'étonne le plus c'est que Black Sunday n'a pas encore été porté à l'écran, avec Bruce Willis et deux-cent millions de dollars d'effets spéciaux !

Ce livre ne t'a t-il pas étonné par son côté visionnaire ?
Il a quelque chose de très troublant...

Je ne sais pas quand il l'a écrit.

Il l'a écrit en 1975 ! (il y a plus de trente ans, alors oui, on peut dire qu'il y a bien là quelque chose de visionnaire...)

Hannibal lecter est un personnage fascinant par son mélange d'extrème politesse, de grande culture, de raffinement, de cruauté et aussi de bonté. Il ne faut pas oublier qu'il ne tue pas clarice starling, pourquoi ? par amour (donc il est capable d'aimer), par intérêt (pour encore l'avoir comme adversaire), par curiosité (pour se jouer des sentiments de cette femme qui n'est pas indifférente)....
Je ne connais cet écrivain que par rapport à hannibal lecter.

cathyHu a écrit:

Hope est un personnage fascinant par son mélange d'extrème politesse, de grande culture, de raffinement, de cruauté et aussi de bonté.

C'est de la balle ! Je croirais entendre ma mère !

Ciel !




Mais pourquoi toutes les femmes sont-elles amoureuses de ce savoureux cannibale ?

Pensez-vous qu'Harris écrira encore sur ce personnage mythique ?

Je n'en suis pas amoureuse ; je m'en sens proche.

Dés qu'on parle d'un monstre, quel que soit le genre, tu te sens proche de lui, ce qui n'est plus crédible.
A moins que tu ne fasses l'analyse précise d'un de ces personnages hors normes, vu ta proximité psychologique, mais on l'attend toujours

la production de thomas Harris :

Black Sunday, en 1975, suivi par Dragon Rouge en 1981 puis Le Silence des Agneaux en 1988 et enfin Hannibal, son troisième récit où apparaît le légendaire psychiatre, en 1999.

Apparemment, Harris ne prévoit rien de neuf car son site n'annonce rien.

et Hannibal, l'origine du mal (en 2007 ou 2008, j'ai oublié)

rotko a écrit:

Dés qu'on parle d'un monstre, quel que soit le genre, tu te sens proche de lui, ce qui n'est plus crédible.

Tu rigoles ? A quel monstre me suis-je comparée, ou de qui je me suis sentie proche ?... (A part Harelde)

Citation :

A moins que tu ne fasses l'analyse précise d'un de ces personnages hors normes, vu ta proximité psychologique, mais on l'attend toujours

Je me demande si le monstre, par définition, n'échappe pas, justement, à l'analyse... Mais c'est sûr, il fait parler !... (Même si c'est pour ne rien dire)

Hope a écrit:

cathyHu a écrit:

Hope est un personnage fascinant par son mélange d'extrème politesse, de grande culture, de raffinement, de cruauté et aussi de bonté.

C'est de la balle ! Je croirais entendre ma mère !

Je ne parle pas de hope mais d'hannibal lecter !!!!

Et alors ? Moi, je parle de ma personne !

Hope a écrit:

Et alors ? Moi, je parle de ma personne !

Que tu parles de ta personne ne me dérange pas. Mais ne prends pas pour ton compte les phrases des autres, c'est malhonnète.

cathyHu a écrit:

Hope a écrit:

Et alors ? Moi, je parle de ma personne !

Que tu parles de ta personne ne me dérange pas. Mais ne prends pas pour ton compte les phrases des autres, c'est malhonnète.

Sweet Child...

rotko a écrit:

Black Sunday, en 1975, suivi par Dragon Rouge en 1981 puis Le Silence des Agneaux en 1988 et enfin Hannibal, son troisième récit où apparaît le légendaire psychiatre, en 1999.

je dirais que devant le succès rencontré par son personnage Hannibal Lecter, T Harris a accepté d'en dire plus sur lui...

Sinon, j'ai le souvenir d'un Dragon Rouge encore plus terrifiant que Le silence des agneaux, je crois qu'aucun bouquin ne m'a épouvanté à ce point (et plus que ne le fera jamais aucune adaptation au cinéma, où le fait de mettre des images concrètes sur la terreur la rend tout de suite plus... abordable)

Seb a écrit:

rotko a écrit:

Black Sunday, en 1975, suivi par Dragon Rouge en 1981 puis Le Silence des Agneaux en 1988 et enfin Hannibal, son troisième récit où apparaît le légendaire psychiatre, en 1999.

je dirais que devant le succès rencontré par son personnage Hannibal Lecter, T Harris a accepté d'en dire plus sur lui...

Sinon, j'ai le souvenir d'un Dragon Rouge encore plus terrifiant que Le silence des agneaux, je crois qu'aucun bouquin ne m'a épouvanté à ce point (et plus que ne le fera jamais aucune adaptation au cinéma, où le fait de mettre des images concrètes sur la terreur la rend tout de suite plus... abordable)

C'est vrai que hannibal fascine à cause de sa complexité et de la sophistication de ses crimes. J'ai lu ce livre du dragon rouge, très noir, il va très loin dans le mal mais il est très difficile de mettre tel quel à l'écran, tu as raison.

Aux sources d'Hannibal Lecter...

À 23 ans, Thomas Harrris prend son carnet de notes pour interviewer Dykes Askew Simmons, un ancien malade condamné à la peine de mort pour le meurtre de trois personnes. Mais au sein du même établissement, il croise le Dr Salazar, qui aurait manifestement sauvé la vie de Simmons, après une tentative d'évasion l'année d'avant.

Présenté à Salazar par l'un des gardiens, Thomas se passionne pour cet homme, qui explique la manière dont il a soigné les blessures de Simmons et arrêté l'hémorragie.

tout l'article + une video de l'adaptation à l'écran.