Marguerite Yourcenar

laisse reposer.

Le debut des memoires d'hadrien m'avait aussi rebuté par sa froideur ; l'arrivée d'Antinoüs m'avait semblé amener la vibration nécessaire qui anime le roman jusqu'àla fin.

Je suis en train de lire Souvenirs pieux, le premier volume du Labyrinthe du monde. L'écriture de Yourcenar est décidément très étonnante; froide (mais ce mot est péjoratif, disons plutôt distant), comme dans l'Oeuvre au noir, ou dans une certaine mesure les Nouvelles orientales, mais d'une beauté telle qu'on continue malgré tout, d'autant que ce ton neutre n'est pas du tout désagréable. En fait, ce livre ne concerne pas que la vie de l'écrivaine, mais bien plutôt la vie de ses ancêtres, des lieux où ils ont vécu. Ainsi, en imaginant la vie de ses aïeux, Marguerite Yourcenar adopte parfois le ton d'une historienne en faisant revivre des personnages du XVIIème ou du XVIIIème siècle, en imaginant leur existence.

Décidément, c'est une belle découverte, je lirai volontiers tous ses autres livres.

Marie kiss la joue a écrit:

Personne n'a lu l'oeuvre au noir ? Bien envie de le lire...

Bonjour,

j'ai trouvé l'oeuvre au noir passionnant ! Il m'a fait découvrir Tommaso Campanella, une volonté de rendre compte de l'époque où la science était souterraine, où l'hermétisme était la sauvegarde de chaque libre penseur, chaque scientifique ... Grande époque où la liberté était possible, car il n'y avait pas encore l'informatique et les frontières gardées ...

j'aimerais bien que tu parles plus en détail de l'oeuvre au noir, car je comprends mal ton billet.
L'hermétisme et le cryptage - à moins que je ne mêle abusivement les deux notions, visaient à éviter les tracasseries, voire plus.

C'etait donc à des époques où les libertés de pensée et d'expression étaient réduites ?

En fait, Zénon incarne la rupture qui se fait entre le Moyen Age et la Renaissance; il est à la fois alchimiste et médecin, ce qui peut sembler oxymorique puisque les deux pratiques sont tout de même très différentes. C'est d'autre part un humaniste, il prend conscience que chaque individu forme un cas à part, qu'il existe dans l'univers et que le temps s'écoule pour lui . De même, il se dira contre toutes les formes de tortures pratiquées par les hommes pour faire avouer leurs semblables des plus invraisemblables péchés...

Je pense qu’il n’est jamais trop tard pour parler de Yourcenar. J’ai lu « Oeuvre au Noir » et le souvenir en est resté dans ma mémoire pour toujours, L’ambiance, les alchimistes, les pensées et les dialogues de Zénon Je l’ai lu en Espagnol, une traduction remarquable, les « Nouvelles Orientales « je l’ai en Français et ces récits sont empreints de fantaisie et de lyrisme. Je ne me pardonne pas de n’avoir pas lu encore les « mémoires d’Hadrien », une œuvre majeure de la littérature, c’est que j’attends de le lire en Français.
Marguerite Yourcenar est une des gloires de la littérature.
Comme curiosité j’ajoute qu’il y a peu de temps on a passé ici en Argentine des anciens reportages qu’un jeune Bernard Pivot a fait à cette écrivain, c’était une série de quatre, un vrai bonheur d’entendre ses réponses sur tous les sujets qui importent dans la vie.

chère amie: elle est à toi cette phrase: "pourquoi y -a-t-il si peu d'heures et tant de tentations?"
je la garde parmi mes bijoux
merci

quoi, l'éternité ?

De Yourcenar, je suis en train de lire "quoi, l'éternité" roman qui raconte la vie d'une famille. je vous en dirais plus quand je l'aurais terminé. Elle a du style, son choix des mots est très judicieux, rien n'est laissé au hasard dans le choix de ses mots, de ce qu'elle ne dit pas, de ces descriptions.
Pour l'instant le seul reproche à faire : trop de détails, trop de personnages nuisent à la clarté de l'histoire (selon moi.....)
Quelqu'un d'autre l'a lu ?

Je n'ai pas lu celui-ci, j'ai commencé par Archives du Nord, puisque c'est le premier du triptyque "Le labyrinthe du monde" . Mais j'avais bien aimé, le style de Yourcenar est toujour assez froid, neutre, mais j'aime bien la précision avec laquelle elle raconte les faits.

Mémoires d'Hadrien.

Avant de commencer, un peu d'Histoire (avec un "H" majuscule).

Citation :

Hadrien : né le 24 janvier 76 à Italica et mort le 10 juillet 138 à Baïes, est un empereur romain de la dynastie des Antonins. Il succède en 117 à Trajan et règne jusqu'à sa mort. Empereur humaniste, lettré, poète, philosophe à la réputation pacifique, il rompt avec la politique expansionniste de son prédécesseur, s'attachant à pacifier et à organiser l'Empire tout en consolidant les frontières.

Les principales sources sur sa vie et son règne sont les Vies des Césars du sénateur Marius Maximus et l’Histoire de Rome de Dion Cassius. Tous deux écrivent au début du IIIe siècle. La première œuvre, rédigée à la suite de la Vie des douze Césars de Suétone, est aujourd'hui disparue ; elle est abondamment reprise, sous une forme très condensée, par la Vie d'Hadrien qui ouvre l’Histoire Auguste. Le livre 69 de la seconde œuvre, qui traite du règne d'Hadrien, n'a survécu que par fragments et un abrégé byzantin.

Mes souvenirs de Yourcenar sont un peu lointains. Et voilà quelque temps que l'envie me revient de me replonger dans "l'oeuvre au noir", un texte fort . Je me souviens avoir vu ensuite un film tiré du bouquin, mais comme souvent dans ce cas de figure, je suis resté sur ma faim. Pourtant j'aimais beaucoup le jeu de Gian Maria Volonté.
Par contre (et peut-être parce que je l'ai enchaîné dans la foulée) je n'ai pas été enthousiasmé par les mémoires d'Hadrien. Effet de saturation d'érudition? Vous me donnez envie de les relire!

Toni a écrit:

Mes souvenirs de Yourcenar sont un peu lointains. Et voilà quelque temps que l'envie me revient de me replonger dans "l'oeuvre au noir", un texte fort . Je me souviens avoir vu ensuite un film tiré du bouquin, mais comme souvent dans ce cas de figure, je suis resté sur ma faim. Pourtant j'aimais beaucoup le jeu de Gian Maria Volonté.
Par contre (et peut-être parce que je l'ai enchaîné dans la foulée) je n'ai pas été enthousiasmé par les mémoires d'Hadrien. Effet de saturation d'érudition? Vous me donnez envie de les relire!

Ton avis nous intéressera beaucoup. Les Mémoires d'Hadrien faisaient l'objet de la lecture commune de ce mois d'avril (rapidement, le principe de la lecture commune : on se met d'accord à l'avance sur un, deux, trois... titre(s) à lire durant un mois. Et à partir du 20, on en discute tous ensemble. Pour le mois de mai, les débats sont en faveur de Cendrars).

Les Mémoires d'Hadrien.

J'ai eu du mal à entrer dedans : les 40 premières pages environ m'ont réellement posé problème et j'ai crains de ne pas terminer ma lecture. Ce qui m'ennuyait, c'est :

• moi qui l'avait proposé en lecture accompagné.
  
• un grand classique et j'avais vraiment envie de le connaître.
  
• de reposer le livre à la première difficulté.

Je me suis accroché et je ne l'ai pas regretté : une fois achevé, ce livre me laisse une impression agréable d'un livre très dense et très agréable.

Ce livre, c'est une lettre, une confession que l'empereur lui-même accorde à un certain Marc. Connaissant un peu la succession des césars, je pense aussitôt à Marc Aurèle, bien sûr. Je m'imagine tout de suite que l'empereur vieillissant passe la relève à son successeur. Et bien non... Ou plutôt, pas tout à fait, car c'est Antonin (le père de Marc Aurèle) qui suit Hadrien au pouvoir. Marc Aurèle ne règnera qu'ensuite. Je me suis donc étonné que l'empereur ne s'adresse pas directement au successeur qu'il s'était lui-même choisi comme la coutume le prévoyait. Curieux, non ? En creusant un peu et en me montrant patient (il faut attendre le dernier chapitre), la réponse à cette première interrogation apparaît. Je la garde pour moi pour l'instant : je ne sais pas où vous en êtes dans votre lecture.

Je poursuis donc et avance petit à petit dans les mémoires de ce vieil homme qui reprend le cours de sa vie en commençant fort logiquement (j'aime la chronologie) par son enfance et sa période estudiantine. Et là, une phrase, un mot attire mon attention :

Citation :

Etre tout à chacun pendant la brève durée de l’audience, faire du monde une table rase où n’existaient pour le moment que ce banquier, ce vétéran, cette veuve ; accorder à ces personnes si variées, bien qu’enfermées naturellement dans les étroites limites de quelque espèce, toute l’attention polie qu’aux meilleurs moments on s’accorde à soi-même, et les voir presque immanquablement profiter de cette facilité pour s’enfler comme la grenouille de la fable ; enfin, consacrer sérieusement quelques instants à penser à leur problème ou à leur affaire.

Que vient faire la grenouille de La Fontaine dans ce texte ? Comment un empereur romain du 2e siècle de notre ère peut-il faire référence à une fable du 17e ? Je n'ai pas l'explication de cet anachronisme (ou ai-je manqué un truc ?)

Les petits d'une grenouille absente ayant été écrasés sous le pied d'un veau, un d'entre eux s'échappa et raconta à sa mère comment un animal énorme avait écrasé ses frères. Celle-ci dit : – "De quelle taille était-il ? Aussi gros que cela ?" Et elle se gonflait. – "Plus gros de moitié." – "Autant donc que ceci ?" Et elle se gonflait de plus en plus. – "Même si tu crevais, dit le petit, tu ne l'égalerais pas."

Horace, Satires, II, 3, vers 314-320

Source : Phèdre, La grenouille qui éclate et le boeuf

LA GRENOUILLE ET LE BOEUF.
Le pauvre, en voulant imiter le puissant, se perd. Dans la prairie un jour une grenouille se mit à contempler un boeuf. Prise de jalousie à la vue d'une si grande taille, elle gonfla sa peau ridée. Puis elle demanda à ses petits si elle n'était pas plus grosse que le boeuf. Ils lui dirent que non. De nouveau elle tendit sa peau avec de plus grands efforts et demanda encore qui des deux était le plus gros. Ils lui dirent : « C'est le boeuf. » Enfin, emportée par le dépit, elle voulut s'enfler davantage, mais elle creva et tomba morte.

FABLE XXIII.
RANA RUPTA ET BOS, LA GRENOUILLE CREVÉE ET LE BŒUF

Je pensais à La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Boeuf. Je ne connaissais pas la version d'Horace...

Rotko a écrit:

Horace, Satires, II, 3, vers 314-320

Je ne comprends pas ces dates...
Mon premier réflexe a été de me dire que cela restait postérieur à Hadrien (76-138). Puis, je me suis dis que c'était peut-être avant JC... Je cherche donc les dates d'Horace et je trouve -65 à -8.
Je ne comprends plus rien !

ce sont les numéros des vers... t'es fatigué de tes vacances ?

rotko a écrit:

ce sont les numéros des vers... t'es fatigué de tes vacances ?

Faut croire, oui !


Merci Rotko : cette fois, c'est clair dans ma caboche d'ex-vacancier.

je rejoins ce qu'a dit Harelde sur les débuts d'Hadrien : le texte apparaît un peu austère : Hadrien raconte l'enfance d'un chef, parle de ses inclinaisons personnelles et se livre retrospectivement à l'analyse de soi . On pourra y revenir en détail, si besoin est.

Je crois plus interessant de citer Clastres (la société contre l'Etat) qui notait à la suite de R. lowie trois qualités du chef :

- faiseur de paix,
- généreux de ses biens
- bon orateur.

Or Hadrien possède ces 3 qualités : on le voit condamner la politique guerrière de Trajan dont il observe sur le terrain les dégâts et les risques encourus.

Pour les biens, on voit seulement qu'il est entouré d'amis, auxiliaires précieux qui le défendent contre ses rivaux qui multiplient les intrigues.

L'orateur : Il fait les discours de Trajan, donc met en forme les pensées de son chef et par là même les influence sans doute.

Clastres ajoute aussi que la polygynie (variante de la polygamie) est l'apanage du chef.
J'ai été frappé de voir à quel point Hadrien avait su se servir des femmes pour obtenir des renseignements, voire des appuis. L'aide de Plotine, femme de Trajan, est décisive.

La transmission du pouvoir se fait dans des conditions douteuses, et on doit lire entre les lignes les manoeuvres de la "succession":Hadrien ne s'y attarde pas ou il ferme les yeux.

Voilà en gros ce que j'avais à dire sur les deux premières parties du livre, j'arrive maintenant à tellus stabilita

J’achève en ce moment ma relecture des Mémoires d’Hadrien. La première fois que j’ai abordé cette œuvre, j’ai eu du mal, moi aussi, à « entrer dedans » tant le début paraît austère, voire aride. C’est la troisième fois que je le relis en entier (entretemps, j’ai eu l’occasion de reparcourir ou d’étudier de longs passages) et je n’ai plus éprouvé cette difficulté première, comme si le personnage m’était devenu familier. En particulier, je le trouve d’emblée profondément humain et donc proche, avec ses faiblesses, ses doutes, ses aspirations…
Ce qui me frappe aussi, c’est le fait que cette œuvre n’appartient à aucun genre précis, même si, écrite à la première personne, elle est présentée comme une lettre à Marc-Aurèle. Elle tient de l’essai, de la méditation philosophique, du journal intime, avec des glissements subtils de l’un à l’autre.
Je retiens du début un très beau passage qui illustre le législateur que fut Hadrien :

Citation :

Il faut l’avouer, je crois peu aux lois. Trop dures, on les enfreint, et avec raison. Trop compliquées, l’ingéniosité humaine trouve facilement à se glisser entre les mailles de cette nasse traînante et fragile. Le respect des lois antiques correspond à ce qu’a de plus profond la piété humaine ; il sert aussi d’oreiller à l’inertie des juges. Les plus vieilles participent de cette sauvagerie qu’elles s’évertuaient à corriger ; les plus vénérables sont encore le produit de la force. La plupart de nos lois pénales n’atteignent, heureusement peut-être, qu’une petite partie des coupables ; nos lois civiles ne seront jamais assez souples pour s’adapter à l’immense et fluide variété des faits. […]
Toute loi trop souvent transgressée est mauvaise : c’est au législateur à l’abroger ou à la changer, de peur que le mépris où cette folle ordonnance est tombée ne s’étende à d’autres lois plus justes. Je me proposais pour but une prudente absence de lois superflues, un petit groupe fermement promulgué de décisions sages. Le moment semblait venu de réévaluer toutes les prescriptions anciennes dans l’intérêt de l’humanité.

Certains législateurs modernes seraient bien inspirés de méditer ces sages considérations, en particulier celles des dernières lignes !
Une dernière remarque, du moins pour ce soir, à propos du style de M. Yourcenar, souvent jugé froid. Finalement, il n’en est rien. Elle use d’une langue très pure, avec toujours le mot juste, un phrasé soigné dans sa simplicité. C’est le mot « classique » qui me vient à l’esprit, dans son sens le plus noble, mais il s'agit d'un classicisme moderne qui contribue à la pérennité plus que probable de ce livre.

Ce passage m'avait également intéressé. Je l'avais remarqué et m'en souviens parfaitement. Mais difficile de savoir la part personnelle de Yourcenar dans cette réflexion. C'est d'ailleurs l'un des points qui me gène un peu après avoir achevé ma lecture : où s'achève Hadrien et où commence Yourcenar. Je les crois tous deux intimement mêlés ce qui fait de ce livre plus qu'un roman historique. Comme tu le disais nicyrle, les Mémoires d'Hadrien est un réel mélange de genres.

Allez voir à cette adresse :
www.empereurs.romains.net/emp15.htm#yourcenar

très bien, ton site, Fontelle, je continue sur ma lancée de "tellus Stabilita"

Nicyrle fait bien de parler de style classique.

Non parce que Yourcenar affectionne le rythme ternaire, mais parce qu’elle crée un style soucieux d’équilibre, comme Hadrien dans son action et ses pensées.

Homme politique, il pense avant tout à la charge qu’il doit remplir, non à son amour propre. Il se veut proche des populations comme des terres qui composent son Empire - et qu’il parcourt.
Rien ne lui semble futile ou secondaire. Peu importe si les buts peuvent être atteints par le commerce ou la négociation. Il a une vision long terme.

Il refuse les excès de sévérité comme la sacralisation artificielle du pouvoir. Sans doute veut-il donner à son neveu une leçon de politique, mais on le sent soucieux d’offrir dès le début de son règne une bonne image publique, en choisissant de bons serviteurs et non des favoris éphémères.

La sérénité avec laquelle il exerce sa tâche lui vaut le respect général. On voit dans sa conduite l’effet d’une sagesse qui l’amène à examiner des pratiques ou cultes orientaux.

On sent peu à peu frémir son écriture car, en filigrane des dernières pages de "Tellus stabilita" se profile le visage de la personne aimée et des confidences sur sa personnalité non officielle.

je continue par plaisir à relire les Mémoires d'Hadrien, et je savoure saeculum aureum

Ce n'est pas les grandes orgues sentimentales de Chateaubriand, mais un lyrisme retenu qui en fait un merveilleux roman d'amour : la rencontre, le plaisir d'être avec l'être aimé, sa prestance physique et sa "docilité" : Hadrien en est le "maître absolu".

Amour plein de regrets, voire de remords, car Hadrien avoue à demi-mots qu'il s'est mal conduit avec Antinoüs.

Le récit bascule alors : ce que l'empereur disait pour faire son testament politique, en quelque sorte, devient un récapitulatif de journées merveilleuses : autant d'occasions pour célébrer l'amour.

Il faut donc sentir ce qui est implicite, cette constante litote amoureuse qui fait le grand prix de cette partie ensoleillée.

une pensée pour Hadrien quand je découvre les restes d'un culte de Mithra près d'Angers

Le mithraïsme est probablement introduit dans l’Empire par les militaires romains et les marchands orientaux et se répand à la fin du Ier siècle. Ce culte à mystères, réservé aux hommes, séduit d’abord les élites, puis se diffuse dans toutes les couches de la société. Concurrent du christianisme, il est fortement combattu et finalement interdit par l’empereur Théodose en 392

le sanctuaire mis à jour.

Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives pour l’histoire d’Angers et le début de la christianisation au IVe siècle. Après Bordeaux, Strasbourg, Biesheim, Septeuil, Tirlmont (Belgique), Martigny (Suisse), Rome et Ostie, Angers s’inscrit désormais dans l’inventaire restreint des mithræa connus.

Ouaou !
Bien vu Rotko !
Moi qui suis une fana d'archeologie (ma première passion)
En plus à Angers (30 km de chez moi)
Je suis ravie par ce reportage!
D'autant que le mithraisme n'est qu'un christianisme qui a échoué.
sauf qu'au moins il n'y avait pas la notion de péché