Les connaissez-vous ?

Un classique qu'il faudrait lire actuellement :


L'Utopie, ou, Le Traité de la meilleure forme de gouvernement

Ami d'Érasme, dénonçant avec lui les égarements de l'Église et de l'État, More espère, en dressant le tableau de la cité idéale, rappeler à chacun, gouvernants ou gouvernés, la voie du Bien commun. L'inégalité des richesses et l'intolérance religieuse sont les principales cibles de sa critique.

Entre exotisme et appel à la rédemption de l’humanité, Utopia est un des grands textes fondateurs de la culture occidentale.

« Cinq Personnages en quête d'amour. Amour et religion » par Alain Besançon, Editions de Fallois.

A travers cinq figures mythologiques ou littéraires, Ulysse, le roi David, Tristan, la Julie de Rousseau et Frédéric Moreau, l'antihéros de Flaubert, c'est une traversée complète des péripéties de l'amour en Occident qui se voit ici proposée.

Si le héros grec est entièrement soumis aux décrets des dieux sur ce point, il en va tout autrement du chevalier médiéval qui, s'il a reçu la morale de l'Evangile à la naissance, se voit tenté de s'en affranchir dans la passion.

Loin de mon père (188 p.) de Véronique Tadjo, chez Actes Sud.

Nina revient dans son pays, la Côte d'Ivoire, pour y enterrer son père et organiser ses funérailles. Face à la famille, aux parents, aux amis, aux voisins, Nina est seule.[...]
Quel est le pouvoir des femmes au sein de la famille. jusqu'où peut aller l'ambiguïté de leur comportement face à la polygamie, l'héritage familial ou les choix de toute une vie ?

Véronique Tadjo questionne l'Afrique d'aujourd'hui, entre rituels et dérives politiques, clestin individuel et portrait d'une culture ancestrale.

Montagnes sacrées de Marianne Boilève, chez Glénat.

les montagnes ont façonné l’imaginaire des hommes. Demeure des dieux, des esprits, des génies et des fées, siège ou manifestation de la volonté divine, séjour des morts, centre de l’univers, axe du monde ou source de vie… les montagnes détiennent un pouvoir magique ou spirituel, une fonction, une vocation, religieuse ou merveilleuse.Lieu de la Révélation, berceau du mythe, creuset de la légende, voire de la parabole.

Un livre recommandé par Libération, pour ses superbes photographies et ses textes courts et denses.

Merci Rotko d'avoir donné une référence sur Mauricio Rosencof et son livre "les lettres qui ne sont jamais arrivées" J'ai beaucoup aimé ce livre ,en espagnol, et quand j'ai su que vous l'avez en Français, je n'ai pas hésité à le recommander. Je me surprends toujours de comment, malgré tous les sévices infligés à un être humain, on ne peut détruire ni son esprit ni sa mémoire.

toujours la même tête de linotte: j'avais dû poster mon commentaire à la page 28 ou 29, sur "les lettres qui ne sont jamais arrivées" Mes excuses Rotko ton commentaire est bon et m'a plu.

Remède humoristique à leurs états d’âmes, il propose de colorier « les tasses dessinées jusqu’à en avoir raz-le-bol » ou énonce « dessine les bottes de ton patron et lèche ta feuille ».

50P éditions du panama. Il y a aussi un cahier de taches et non de Tâches !

l'art du contresens chez Verdier

de l'apprentissage du tir à l'arc - avec l'introspection individuelle et histoire collective, à la méditation : un voyage au Japon.

présentation par l'Express.

Jack Goody, Le vol de l'histoire : Comment l'Europe a imposé le récit de son passé au reste du monde chez Gallimard.

la mainmise de l'Occident sur l'histoire du reste du monde. A partir d'événements qui se sont produits à son échelle provinciale, l'Europe a conceptualisé et fabriqué une présentation du passé toute à sa gloire et qu'elle a ensuite imposée au cours des autres civilisations.

Le continent européen revendique l'invention de la démocratie, du féodalisme, du capitalisme de marché, de la liberté, de l'individualisme, voire de l'amour, courtois notamment, qui serait le fruit de sa modernisation urbaine.

Plusieurs années passées en Afrique, particulièrement au Ghana, conduisent Jack Goody à mettre aujourd'hui en doute nombre d'" inventions " auxquelles les Européens prétendent

196 p. chez la découverte.

Philippe Pignarre a travaillé 17 ans dans l'industrie pharmaceutique. Son diagnostic est sévère : celle-ci serait incapable d'innover et ses profits confortables cachent un déclin inévitable.

un article.

une émission

Le Mediator et la République: la chaîne du médicament est-elle malade ? avec Philippe Pignarre

à écouter en podcast

La connaissez-vous ? Cette vieille dame de plus de 90 ans troglodytique de Coutures, en Maine-et-Loire, n’hésite jamais à lâcher sa brouette entre un semis de patates et un désherbage pour empoigner sa plume quand la nécessité s’en fait sentir. Dans la collection Biloba en trois volumes ( j'ai vu à Noêl qu'ils ont sortis un florilège de ses lettres)
, c'est à mourir de rire et elle n'épargne personne !! Charmante vieille dame !

A quelques km de chez moi, j'ai lu ses livres, c'est charmant....

coline a écrit:

Faire des listes et des listes d'auteurs ne me paraît pas d'un grand intérêt...Par contre parler d'un livre, dire pourquoi il nous a plu (ou pas), parler de son auteur, élargir à son sujet, voilà ce qui me semble avoir plus de valeur...
Personnellement, dans les rubriques livres, je ne consulte que lorsque la personne qui a posté présente un livre qu'elle a lu.

Je suis d´accord. Quel est le but de faire de la culture (un terme d´ailleurs dont on pourrait beaucoup parler) une espèce de catalogue. En plus, ça m´angoisse de voir des listes: ça me fait penser plutôt à des études réglées, à l´école...La culture doit être vivante. Ça m´interesse plutôt connaître les effets qu´une oeuvre quelconque peut avoir sur quelqu´un direct ou indirectement. Combien des personnes sont beaucoup plus cultivées (au moins beaucoup plus intéresantes) en lissant seulement deux ou trois livres. En fait, on pourrait subsister uniquement avec la Bible, ou peut-être avec le Quichotte, ou une anthologie poétique (je fais finalement mon petit liste aussi...)

François Begaudeau

La blessure la vraie. Verticales, 306 p.,

Citation :

... « J'ai écrit ce livre sur mes 15 ans, parce que c'est un âge où l'on est obsédé par la vérité, estime François Bégaudeau. On veut être vraiment aimé, pour soi-même et pas que pour son physique. On veut rencontrer de vraies filles, échanger de vrais baisers. Cette exigence de vérité, on ne l'aura plus autant après. Mais je continue de l'entendre chez les adolescents que je rencontre. Ce sont des ayatollahs de la vérité. »

dit l'auteur.

Julien a écrit:

ça m´angoisse de voir des listes: ça me fait penser plutôt à des études réglées, à l´école...La culture doit être vivante. Ça m´interesse plutôt connaître les effets qu´une oeuvre quelconque peut avoir sur quelqu´un direct ou indirectement

Ce fil suggère des lectures, comme les présentoirs. Bien souvent, ces suggestions repartent dans les fils d'auteurs quand le livre est lu, avec les impressions du lecteur.

idem pour le fil qu'irez-vous voir au cinéma ? on retrouve souvent ces films sur le fil des réalisateurs.

Citation :

Pierre Debuys conte avec humour une fable sociale sur le droit des habitants à disposer d’eux-mêmes et sur les difficultés qu’ils pourront rencontrer chemin faisant

Un livre, un auteur que j'ai eu grand plaisir à rencontrer sur un salon du livre. Comment les habitants d'un quartier s'oppose à la destruction de celui-ci mais ils poussent plus loin encore en proposant des alternatives. L'auteur dépeint des personnages attachants et les illustrations de Tardi sont ( comme souvent avec lui) splendides. C'est un petit bijou

Citation :

François Begaudeau

La blessure la vraie. Verticales, 306 p.,

Citation :

... « J'ai écrit ce livre sur mes 15 ans, parce que c'est un âge où l'on est obsédé par la vérité, estime François Bégaudeau. On veut être vraiment aimé, pour soi-même et pas que pour son physique. On veut rencontrer de vraies filles, échanger de vrais baisers. Cette exigence de vérité, on ne l'aura plus autant après. Mais je continue de l'entendre chez les adolescents que je rencontre. Ce sont des ayatollahs de la vérité. »

dit l'auteur.

La Blessure, la vraie vaut aussi pour sa formidable galerie de personnages : le tombeur Joe, la belle Julie, Tipaul - "vingt ans, [mais] son cerveau en a dix-huit de moins" - sans oublier un énigmatique cinéaste et sa compagne, qui a "le feu au cul"... Tous ces individus, bien croqués, montreront à ce puceau touchant et exaspérant, clone à peine voilé du Bégaudeau d'antan, qu'"une entorse incurable au bonheur" peut prendre bien des formes

présentation de l'Express

Citation :

Cette histoire des États-Unis présente le point de vue de ceux dont les manuels d’histoire parlent habituellement peu. L’auteur confronte avec minutie la version officielle et héroïque (de Christophe Colomb à George Walker Bush) aux témoignages des acteurs les plus modestes. Les Indiens, les esclaves en fuite, les soldats déserteurs, les jeunes ouvrières du textile, les syndicalistes, les GI du Vietnam, les activistes des années 1980-1990, tous, jusqu’aux victimes contemporaines de la politique intérieure et étrangère américaine, viennent ainsi battre en brèche la conception unanimiste de l’histoire officielle.

Une histoire populaire des États-Unis a reçu le prix des « Amis du Monde diplomatique » en 2003.

Howard Zinn (1922–2010) a enseigné l’histoire et les sciences politiques à la Boston University, où il était professeur émérite. Son œuvre (une vingtaine d’ouvrages) est essentiellement consacrée à l’incidence des mouvements populaires sur la société américaine.

C'est indéniable, j'aime beaucoup cette boîte d'édition

L'indigent et le délinquant, édition Syllepse, collection Les notes et documents de la Fondation Copernic,Parution : septembre 2008,pages : 144 pages,Format : 10,5x16,5, 8€

Citation :

De nombreuses lois ont été votées ces dix dernières années en matière de procédures pénales qui ont en commun de mettre en place un contrôle policier des populations en situation de marginalité et de déboucher sur une conception des rapports sociaux qui désigne les pauvres et les exclus comme des délinquants en puissance.
Contrôles et fichages de la population issue des quartiers dits « en difficulté », des enfants scolarisés, des parents démissionnaires, sont les seules réponses apportées par les gouvernements successifs à l’approfondissement des dégâts provoquées par les politiques libérales de destruction des services publics.
Ces différentes lois modifient en profondeur les missions et les modes d’intervention des professionnels de l’action sociale, de la santé ou de l’éducation et engendrent un processus de marchandisation de l’intervention sociale. La chasse aux fraudeurs s’impose alors comme une nécessité financière et morale.

C’est à la compréhension de ce processus que cette Note de la Fondation Copernic veut participer. Elle remplirait sa fonction si elle permettait que s’engage parmi les professionnels de la justice, de l’action sociale, les élus et les associations qui luttent contre les ravages du libéralisme, une analyse des causes et des moyens de lutter contre la pénalisation de la pauvreté et la marchandisation du social. (source : Edition Syllepse )

A relier au fil de Punir les pauvres, ici Je ne l'ai pas lu

J'aime bien le fait que tu présentes des éditeurs moins médiatisés

Merci Iza. J'aime bien justement le fait que ces éditeurs soient moins médiatisés. Ils permettent souvent de trouver des bijoux tant par les sujets traités que par leur couverture et ils ne pratiquent pas des prix prohibitifs.
Et puis tant mieux si çà les faits connaitre.

La Gifle, de Christos Tsiolkas, trad. Jean-Luc Piningre, Belfond, 480 p.

L’écrivain Christos Tsiolkas, né en 1965 à Melbourne de parents immigrés grecs, a écrit un roman détonant. Huit hommes et femmes, présents lors du barbecue, vont prendre la parole à tour de rôle. On croise différentes générations (enfants, parents, grands-parents) et différentes origines (musulmans, Anglo-Indiens, Grecs). Les personnages appartiennent à la classe moyenne australienne.

Le JDD aime ça !

Bonne presse ausi sur l'Express !

A suivre....

à lire l'article de l'Express j'aurais pu croire à une oeuvre de SF, mais le Seuil n'est pas dans cette catégorie.

Cette technique de vente du livre et de l'auteur mystérieux fait actuellement recette : on a parlé d'un livre ou d'un auteur inconnu chez Sonatine ; J'ai oublié le titre exact

rappel : le livre sans nom.

Soit un peuple imaginaire. Ils s'appelleraient les Wards. Ils parleraient une langue nommée le wardwesân. En des temps anciens, ils auraient habité le continent du nord. Mais après la chute de leur première capitale, ils se seraient peu à peu installés sur le continent du sud. C'est là, vers l'année zéro de leur calendrier, qu'ils auraient fondé un nouveau royaume, [...]

Le lecteur découvrira ainsi des poètes et des prosateurs, des mythes et des récits, des textes religieux ou philosophiques, des fragments relevant de l'histoire, de la géographie et de quelques autres domaines. Une rapide notice introduit chacun de ces extraits. Un abrégé de la grammaire du wardwesân ainsi qu'un lexique aideront les lecteurs qui le souhaitent à tenter de nouvelles traductions.

la lecture en est-elle facile et attrayante ?

526 pages, les Belles Lettres

Walter Benjamin : Un itinéraire théorique concentre et condense, dans un style clair et rigoureux, les clés thématiques indispensables pour aborder tout en nuances la pensée complexe d'un intellectuel juif allemand pris entre deux apocalypses. Grâce à une mise en lumière qui croise systématiquement les éléments biographiques, historiques, philosophiques, littéraires ou encore politiques, Walter Benjamin, auteur difficile, s'offre ici sous un jour accessible qui par ailleurs ne cède en rien quant à " l'acuité des tensions qu'il a choisi de laisser vivre dans son oeuvre ".

c'est un auteur dont on parle souvent, mais rarement pour lui-même.

On le rencontre sur Proust Baudelaire, Paris au XIXe, l'enfance ; Il mérite un approfondissement.