Forum littérature, roman, polar, poésie, théâtre, BD, SF, auteurs et livres du monde entier sur le forum littéraire et tous les arts, cinéma, peinture ...
Une table conviviale pour parler des livres, des spectacles, et goûter aux plaisirs des mots. |
| | Martin Scorsese | |
|
+17Natalia Simon BRODSKY Mag à l'eau Grimmy Amadak Rosie Marie kiss la joue Prince d'Aquitaine L'émane Bulma Harelde maïa Helstrom sousmarin queenieinlove swallow rotko 21 participants | |
Auteur | Message |
---|
Ysandre pilier
Nombre de messages : 18014 Age : 121 Localisation : sud ouest Date d'inscription : 25/06/2009
| Sujet: Re: Martin Scorsese Mer 18 Déc 2013, 06:46 | |
| oui, très actuelle, la haute finance, Wall street et son train ! mais je n'aime pas Di Carpaccio ! | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| | | | Ysandre pilier
Nombre de messages : 18014 Age : 121 Localisation : sud ouest Date d'inscription : 25/06/2009
| Sujet: Re: Martin Scorsese Mer 18 Déc 2013, 07:05 | |
| oui mais moi je l'appelle Di Carpaccio ! na ! | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Martin Scorsese Mer 25 Déc 2013, 08:11 | |
|
«Le Loup de Wall Street» Film américain de Martin Scorsese avec Leonardo DiCaprio, Jonah Hill, Matthew McConaughey, Margot Robbie, Jean Dujardin…
En trois heures menées tambour battant et racontées par Belfort (Leonardo DiCaprio), Scorsese nous livre un film punk rock suivant ce séducteur en diable, qui enchaîne lignes de coke, orgies et pétages de plombs, sous une pluie de dollars. DiCaprio est extraordinaire dans la peau de ce personnage comique et dramatique. Quant à ses partenaires, Jonah Hill et Matthew McConaughey entre autres, ils sont au diapason d’un film dont on sort complètement groggy
3 h, c'est long...
| |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Martin Scorsese Ven 27 Déc 2013, 18:32 | |
| Comme il l’avait fait pour la mafia dans Les Affranchis et Casino et pour la boxe avec Raging Bull, Martin Scorsese a choisi de grands acteurs pour l'aider à décrire un milieu à la fois fascinant et terrifiant. La virtuosité de sa mise en scène et sa bande-son éclectique (où on reconnaît entre autres «Ça plane pour moi» de Plastic Bertrand) achèvent de transporter le spectateur dans un univers d'excès. Du bonheur sur grand écran!
l'ensemble de la critique est bonne, les spectateurs très favorables (ceux que j'ai entendus) et ils accusent le Temps (journal suisse qui parle de luxure et d'obscénité) de ne pas supporter les accusations de blanchiment d'argent dans le film... | |
| | | Casus Belli habitué(e)
Nombre de messages : 28 Age : 40 Date d'inscription : 17/12/2013
| Sujet: Re: Martin Scorsese Sam 28 Déc 2013, 00:17 | |
| __concernant The Departed, une réplique clé du film me semble prononcée au début, par Costello : "quand t'as un flingue braqué sur la tempe : où est la différence ?", en effet, flic ou bandit, les pistes se brouillent, à force de jouer dans l'autre camp, l'identité de l'infiltré vacille, pour qui roulent t-ils au final ? la vie de l'un ne diffère pas tant que ça de l'autre : peur de se faire choper, traquer le premier la taupe de l'autre, jouer au chat et à la souris, et... rester vivant. voici une image tirée de Infernal Affairs qui illustre la phrase que je mets en exergue : " quand t'as un flingue braqué sur la tempe : où est la différence ?" __pour Shutter Island, mon interpret' : ***SPOILER*** (pas lire si pas vu) Pour camoufler à sa conscience le crime qu’il a perpétré (le meurtre de sa femme), Teddy Daniels s’est inventé un scénario. L’hôpital psychiatrique entre dans son jeu. Sur la dernière scène, il se demande ce qui devrait être le pire : Is it better to live as a monster, or die as a good man ? le monstre est celui qui vit avec la conscience de sa culpabilité, sans en être affecté. L’homme de bien est celui qui accepte de mourir pour le crime qu’il reconnaît avoir commis. Face à ce dilemme, il a géré : il sait, mais il lui est préférable d’ignorer les faits et s’inventer un monde pour continuer à vivre. Son délire est le seul moyen de survivre.
Dernière édition par Casus Belli le Sam 28 Déc 2013, 13:42, édité 1 fois | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Martin Scorsese Sam 28 Déc 2013, 07:02 | |
| j'en suis resté au roman de Dennis lehane, et plus tard à la bande dessinée. Tu en fais un personnage hyper lucide, ce n'est pas le souvenir que j'en ai, mais ma lecture date, et le film est sans doute différent. En tout cas la fin a intrigué plusieurs lecteurs dans sa brièveté | |
| | | Casus Belli habitué(e)
Nombre de messages : 28 Age : 40 Date d'inscription : 17/12/2013
| Sujet: Re: Martin Scorsese Sam 28 Déc 2013, 13:44 | |
| pas lu ; elle se présente comment la fin dans le livre ? | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Martin Scorsese Mar 31 Déc 2013, 06:32 | |
| En adaptant Le Loup de Wall Street , biographie de cet ancien courtier des années 90, Martin Scorsese a pris le risque de raviver de mauvais souvenirs chez les victimes de cet escroc de la finance.
les détails de l'affaire
| |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Martin Scorsese Mar 31 Déc 2013, 06:39 | |
| - Casus Belli a écrit:
- pas lu ; elle se présente comment la fin dans le livre ?
Difficile de te répondre sans gâcher le plaisir. En deux mots l'auteur ou le narrateur te présente une histoire, la fin propose une autre version, et c'est alors à toi de décider laquelle te convient. Le mieux serait que tu lises le livre, il vaut le coup, et tu dirais ton choix sur la version crédible à privilégier. le fil du livre | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Martin Scorsese Dim 05 Jan 2014, 14:37 | |
| - Citation :
En adaptant Le Loup de Wall Street , biographie de cet ancien courtier des années 90, Martin Scorsese a pris le risque de raviver de mauvais souvenirs chez les victimes de cet escroc de la finance. Scorcese n'en souffle pas un mot ! tout dans ce film est centré que Di Caprio et ses harangues de télé-évangéliste, soit que le prédicateur harangue ses troupes pour les convertir à sa doctrine, en public, soit qu'il entame un discours de rédemption -qui ne dure pas longtemps, car il devient vite un hymne à la résistance. La première partie du film est spectaculaire, je ne l'ai pas trop appréciée car entachée de vulgarité et de grossièreté, dans le langage comme dans les scènes surabondantes de sexe. Me dira-t-on que ces obscénités sont celles du milieu décrit ? je doute car tant de coïts en trois heures, c'est du travail record Le film se déroule dans la démesure (l'ubris, diraient certains) et dans l'excès : frénésie des courtiers, des gains, des applaudissements, des fêtes qui aboutissent à des orgies. Rares sont les moments de vraie grandeur, à peine ai-je pensé un instant à William Shakespeare avec l'effondrement de l'empire de l'Argent. Souvent ce sont des scènes domestiques (de ménage), voire des dialogues didactiques à deux ou en cercles restreints. Scorcese triche un peu en manipulant l'assistance, qui donne le "la" au public : enthousiasme délirant, recueillement, abattement passager, tels sont les sentiments ou réactions soufflées au spectateur ; comme dans les jeux télévisés : on voit un numéro et aussitôt, les expressions du jury, traduisant l'étonnement ou l'admiration devant une prouesse. C'est donc à l'aune de ces "étalons" que le public est convié, dépendant de ces "marqueurs". Le film a du rythme, trop même, car le flux verbal est aussi étourdissant que les scènes de folie/hystérie. Si d'autres grains ont vu le film, on pourra en discuter, il y a de quoi dire ... | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Martin Scorsese Lun 06 Jan 2014, 06:42 | |
| film de culte n'est pas enthousiaste
Les excès participent au projet du film, ce "Caligula des temps modernes" comme le définit l'acteur principal, étalant l'indécence dans toute son opulence, l'avalanche de blanche n'ayant d'égale que celle des blanches qui déambulent nues de tous les coins du cadre dans un plan sur deux.
La forme ne se refuse rien non plus, ayant recours à tous les effets disponibles, du ralenti outrancier sous Quaaludes à l'accéléré coké en passant par ces séquences d'infomercial insérées ça et là et la typique voix off du protagoniste qui vient même parfois s'adresser directement à la caméra. Autant de variations d'une imagerie publicitaire qui n'hésite pas à nous vendre, comme une comédie qui plus est, l'horrible décadence du monde de la bourse
Telerama bémolise son enthousiasme
l'étonnement vient d'abord de la prestation hors norme de Leonardo DiCaprio. Que le trader électrise son personnel par des discours à la truelle, qu'il blanchisse des monceaux d'argent en Suisse ou qu'il s'engueule avec son épouse au lit, l'acteur atteint un mélange d'abjection et de ridicule plutôt rare pour une star hollywoodienne de son rang. Aucune posture dégradante ne l'arrête. Une scène d'anthologie, d'un burlesque totalement décadent, montre le nouveau riche défoncé au-delà du possible, et contraint de ramper dans un lieu public jusqu'à sa voiture de sport, une drogue rare le privant de l'usage de ses jambes.
Surprenant, aussi, de voir le vétéran Martin Scorsese à ce point en prise avec l'air du temps. Sa maîtrise de la fresque est intacte, avec l'ampleur et l'hyperréalisme de ses meilleures tragédies violentes. Mais il veut en découdre avec Quentin Tarantino, dont il s'inspire manifestement pour les conversations salaces, et sous substance, entre mecs. Et il emprunte à l'actuel pape de la comédie américaine, Judd Apatow, un de ses acteurs emblématiques, Jonah Hill, idéal pour jouer le faire-valoir tendance demeuré, et les situations les plus embarrassantes. Ces influences produisent le défaut véniel du film : un peu de complaisance pour la « beauf attitude » des loups en rut. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Martin Scorsese Ven 17 Jan 2014, 06:37 | |
| le loup censuré dans plusieurs pays En Inde, trois scènes ont donc été coupées. Une dans laquelle on peut voir une orgie entre homosexuels, une autre où l'acteur Jonah Hill se masturbe en public et la scène d'ouverture où l'on voit Leonardo DiCaprio prendre un rail de coke avec une paille sur le derrière d'une jeune femme. quelle idée | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Martin Scorsese | |
| |
| | | | Martin Scorsese | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|