Beaux Livres

J'ouvre ce fil... peut-être influencée par l'arrivée de Noël, mais il m'arrive d'acheter un livre dans la section Beaux Livres des libraires au cours de l'année, les sujets sont variés.. peintures, photographies, spectacles, voyages etc.

Ce n'est pas pour lister tous les "beaux livres" mais pour y proposer ceux qui nous plaisent.

Il se peut tout à fait qu'un "beau livre" ne soit pas spécifiquement classé dans les beaux livres de votre librairie préférée, mais un livre de facture originale, artisanale...

Donc il peut s'agir de tous formats et hors étiquette "beaux libres" classique, un petit livre mais particulièrement sympa avec une illustration, un format, une pagination originale !!!

Bonne idée
Je vais voir ce que je peux trouver.
Justement l'autre jour regardais ma bibliothèque en pensant au 4 décembre et aux photos à prendre, et je pensais à quelques livres (justement de beaux livres) qui me sont chers et dont j'aurais peut-être voulu vous parler à cette occasion.
Et puis, j'ai l'habitude d'offrir uniquement des livres à Noël à tout mon entourage (à mes enfants pas uniquement, mais aussi). Donc j'en aurai à vous citer, et je prendrai aussi volontiers vos idées

L' amour en miniature
Les plus beaux poèmes médiévaux bellement illustrés.
QUOTIDIEN : jeudi 7 décembre 2006
Le Moyen Age flamboyant. Poésie et peinture Editions Diane de Selliers, 383 pp., 160 €.

Citation :

Je suis surpris par une amourette,
pour une jeune fillette.
Elle est belle, elle est blonde et blanchette,
plus que ne l'est l'herminette,
elle en a les couleurs vermillettes
tout comme une rosette.

plus que de poésies, l'homme d'aujourd'hui a envie d'images. Et le Moyen Age flamboyant en offre à foison, au point qu'on pourrait le dire plutôt une anthologie d'enluminures que de poésies, tant on ne sait plus trop lequel accompagne l'autre, du texte ou de l'illustration .

dixit libé

Zao Wou-Ki : Peintures et encres de Chine, 1948-2005
de Florence Delay, Daniel Abadi, Juan-Manuel Bonet
Edition Hazan (22 juin 2005)



Zao Wou-Ki : Carnets de voyage 1948-1952
Edition Albin Michel (4 octobre 2006)

Dans les beaux livres, les carnets de voyage sont des petits joyaux ... humbles qui avec quelques coups de crayons, de pinceaux et deux, trois touches de peintures nous font voyager ... et rêver.

Deux parmi tant d'autres :

Carnets de voyages, tome 1 ~ Titouan Lamazou
Editions Gallimard (18 novembre 1998)


"D'habitude je préfère les gens à leur environnement..." Les carnets de voyage, rapportés par Titouan Lamazou de cinq pays de styles particulièrement contrastés, sont fait de rencontres : les marins aux felouques et Naguib Mahfouz, prix nobel de littérature en Égypte ; Jorge, le mécanicien trapéziste à Cuba ; à un violoniste et un moine d'Amorgos en Grèce ; le grand Romuald Hazoumé au Bénin ; Arimura Sen le dessinateur de BD au japon...
Scènes de vie, portraits, matières, objets insolites, compositions inédites... la création de l'artiste nomade séduit par son aisance et son honnêteté, elle témoigne de son insatiable curiosité. Surprenant par la richesse et la diversité de ses illustrations, cet album nous livre aussi, avec humour et poésie, les réflexions de voyage de cet homme atypique : artiste pour les marins, marin pour les artistes.

Carnets de voyages, tome 2 : Les Artiste autour du monde ~ Titouan Lamazou


Il y a deux ans, le premier volume des Carnets de voyage de Titouan Lamazou faisait ses escales au Japon, au Bénin, en Grèce, en Égypte et à Cuba.
Aujourd'hui, l'artiste navigateur livre son second volume. Haïti, le Mali, la Colombie, la Russie, l'Indonésie... Des pays traversés par ce personnage singulier qui dessine, note, photographie, noircit allègrement de pleines pages de carnets de voyage.

Au cœur de ces traversées, ce sont aussi d'exceptionnelles rencontres : Sergine André, Jean-Gérard Marveille, Malick Sidibé, Seydou Keita, Alvaro Mutis, la princesse Agung Sri, danseuse balinaise, des peintres, des écrivains, des cinéastes...
Un ouvrage remarquable, largement illustré par des dessins, des gouaches, des montages photographiques de ces artistes amis de Titouan Lamazou. Une délicieuse invitation à la rencontre artistique, au hasard des haltes, au gré des humeurs, suivant les climats, les latitudes.

Zen : Poèmes ~ André Sollier, Manu Bazzano, Bernard Dubant (Traduction)
Editeur : Véga (27 octobre 2003)



Un très joli petit livre, petit format carré et épais très sympa, illustré de très beaux sumi-e, peinture à l'encre de Chine, très joli cadeau !

La poésie Zen est une poésie des sens, utilisant un langage simple mais puissant pour saisir parfaitement un moment intensément humain. Cette merveilleuse anthologie présente un large éventail de poètes renommés, contemporains et traditionnels. Avec une grande pureté de vision ils ont saisi ces moments de pure sensation qui constituent l'expérience humaine. Illustré par des œuvres d'art "sumi-e" Zen Poèmes est un très beau recueil, source d'inépuisable inspiration

Inscrite sous la thématique du cycle des saisons, cette anthologie rassemble un large éventail de poètes traditionnels et contemporains dont les textes sont empreints d'une pureté des sensations ainsi que d'une méditation évoquant la philosophie zen. Des encres de Chine raffinées jalonnent le recueil.

Un livre magnifique tout en peintures sur les oiseaux !!!
(on le trouve sur les sites d'occasion PM par exemple)

La Lumière Et Les Oiseaux ~ Lars Jonsson
Editeur Fernand Nathan - 24/10/2002



On peut voir les oeuvres de ce peintre sur la toile ici

Tibet, voyage à Lhassa : Sur les traces d'Alexandra David-Néel ~ Joëlle Désiré-Marchand, Stefano Pensotti (Photographies)
Editions Arthaud 15/05/2004


Magnifique livre ! à lire avec tous les livres d'Alexandra David-Néel

En 1924, au terme d'une randonnée clandestine de plus de 2 000 kilomètres à pied, Alexandra David-Néel accomplit l'exploit d'être la première Occidentale à entrer dans Lhassa, la capitale du Tibet, alors interdite aux étrangers.
Ce succès valut une célébrité mondiale à cette petite femme exceptionnelle qui fut cantatrice, journaliste, féministe, franc-maçonne, orientaliste, bouddhiste, écrivain, exploratrice...

Le photographe italien Stefano Pensotti tenta, en 2002, de refaire le célèbre parcours d'Alexandra David-Néel du Yunnan à Lhassa. La majorité des clichés du livre proviennent de ce périple. Ils nous révèlent enfin les paysages somptueux évoqués par l'exploratrice. Joëlle Désiré-Marchand, géographe-cartographe, auteur de deux ouvrages et de nombreux articles sur Alexandra David-Néel, a voyagé dans la plupart des pays visités par l'exploratrice. Dans son texte, elle rapproche les périples d'Alexandra et de Stefano, tout en s'interrogeant sur la possibilité de marcher sur les traces de l'exploratrice dans le Tibet d'aujourd'hui...

Biographie de l'auteur
Passionnée par les spiritualités orientales, Joëlle Désiré-Marchand a voyagé dans la plupart des pays où séjourna Alexandra David-Néel. Docteur en géographie, géographe-cartographe, auteur de deux ouvrages et de nombreux articles sur Alexandra David-Néel, elle a réalisé la première cartographie complète des voyages de l'exploratrice.

Stefano Pensotti est italien.
Ses photographies sont régulièrement publiées dans La Stampa et le Corriere de la Sera, et exposées dans de nombreuses galeries. Il a fourni le complément de photographies, pour les portions d'itinéraires que Stefano Pensotti n'avait pas parcourues.

A la manière de Hans Bellmer, Pascal Quignard compose ici un livre où reproductions et textes sont intimement imbriqués.
Il s'est inspiré de l'harmonie qui a uni l'énergie créatrice de Hans Bellmer et la virtuosité de la main de Cécile Reims dont il dit qu'elle fut pour l'artiste « une main de plus » et que « c'est ainsi que les dessins de Bellmer s'accrurent tout à coup des cuivres de Cécile Reims ».

L'œuvre gravé de Hans Bellmer fut commenté par les plus grands écrivains de l'époque et illustra nombre d'ouvrages d'auteurs pour lesquels, les thèmes du désir, de la beauté, de la mort, de la différence sexuelle étaient sujets de réflexion et d'écriture.

Hans Bellmer exprimait dans ses œuvres sa conviction que la différence sexuelle est « plus coriace que celle des genres et des arts ».


Chez Pascal Quignard aussi Eros est tragique : des « accordailles désaccordées », à « cette articulation à tout le moins inassurée entre les deux sexes nus où nous prenons origine », l'écrivain retrouve dans les gravures de Bellmer le vertige de ces « Deux corps qui tombent à la renverse ».

Ce livre sera enrichi de deux récits : Celui de Cécile Reims qui revient au temps de la rencontre, des premiers échanges avec Hans Bellmer, de la tension et de l'émotion tout intérieures à chaque rencontre. Elle définit avec rigueur et précision la nature de son travail de graveur d'interprétation. La correspondance des deux artistes fera l'objet d'un chapitre particulier.

Le second récit est celui d'un autre écrivain, Jean Douassot, qui est aussi le dessinateur Fred Deux et le compagnon de vie de Cécile Reims. Dès leur première rencontre, Fred questionnait Cécile : « Connaissez-vous Hans Bellmer ? »

« Cécile Reims, instruite par la vie, a su se taire, puis se révéler.
Sorti de la clandestinité, son nom est le premier, et même le seul, à venir aux lèvres dès que l'on parle d'interprétation contemporaine. Hans Bellmeret Fred Deux y sont sans doute pour quelque chose, mais son propre talent n'y est sûrement pas pour rien. Sans ses modèles qui lui ont permis de trouver sa voie personnelle, peut-être n'aurait-elle pas osé ? Sans elle, auraient-ils gagné ce public assez large que chaque artiste, sauf coquetterie, convoite ? »
Maxime Préaud

Feuilleté cet après-midi...Magnifique!

Repéré aussi...

Et sous le choc de ...



à suivre par ici

j'ai craqué pour celui là....

Là tu me fais enrager, Coline:

Citation :

Feuilleté cet après-midi...Magnifique!

Je ne peux rien feuilleter de tous ces beaux livres dont vous parlez dans mes librairies de Tolède ou de Madrid!
Enfin, je me console en sachant que les goûts artisitiques de Quignard ont très peu à voir avec les miens.
Il aime le noir (aie, Coline!) et le tourmenté de pasteur germanique.
Il a un côté "Egon-Schiele" qui ne passe pas chez moi. Je peux aller jusqu´à Dürer, côté allemand, mais çá s´arrète pratiquement là.
Et puis s´il n´y a pas de couleur....
Et vlan... Ils sont trop verts ces raisins...

Critique dans Le Monde:
Autant qu'à sa biographie qu'il publia en 2001 (Fayard), Jean-Jacques Lefrère s'est intéressé à l'iconographie de Rimbaud. Huit photographies du poète des Illuminations sont connues à ce jour. De nombreux dessins et caricatures, notamment de Verlaine, et quelques tableaux, viennent répondre à notre curiosité. Le maître d'oeuvre de cet ouvrage impeccable a donc classé et commenté toutes les images représentant l'écrivain, de l'enfant à l'école de Charleville à l'agonisant dessiné par sa soeur Isabelle, en 1891. Une section pittoresque à la fin de l'ouvrage contient des portraits à l'authenticité douteuse... Ce sont comme les marges de la légende, ce qu'on nomma le "mythe" Rimbaud...


Bernard Bousmanne, dans un autre album, publie tous les documents sur la fameuse querelle qui opposa Rimbaud à Verlaine, à Bruxelles, le 10 juillet 1873. Au terme de celle-ci, l'auteur de Sagesse tira sur celui d'Une saison en enfer. Il y a là encore les caricatures qui jouèrent un rôle si important et les fac-similés des auditions judiciaires. Mais il y a surtout la photo de l'arme du "crime" : un bon vieux revolver, un Lefaucheux 7 mm, qui semble ne pouvoir faire de mal à personne. Il fut probablement acheté à l'armurerie Montigny, le matin même, par Verlaine. Ce n'est pas la moins belle pièce de la légende !

FACE À RIMBAUD de Jean-Jacques Lefrère. Phébus, 188 p., 39,50 €.

Critique dans LIRE:
Celui dont nous célébrons le quatrième centenaire de la naissance est l'un des peintres pour lequel le public a sans doute le plus d'affection. Rembrandt est à la peinture ce que Beethoven est à la musique. L'un est un peintre du siècle d'or hollandais, l'autre, une figure du romantisme allemand naissant. L'orchestration des ors et des rouges semble renvoyer à celle des cuivres et des cordes; l'ombre et la lumière se partagent le discours avec la même sourde inquiétude. C'est cette inquiétude métaphysique qui distingue Rembrandt des petits maîtres hollandais. Ceux-ci ont fait de la vie d'intérieur leur sujet de prédilection, quand la peinture de celui-là, rapidement, n'évoque que les tourments de la vie intérieure. Aussi, après les grands Vénitiens qui magnifièrent le monde, Rembrandt apparaît-il comme un peintre hanté. Tous ses autoportraits le crient. «Est-ce son âme, se demandent certains, ou est-ce son corps, qu'il interroge avec autant d'acharnement?» Curieuse question! Il est clair qu'il déchiffre dans les traits de son visage la menace du néant. Comme si, chez ce peintre, la vaste communion religieuse des siècles de chrétienté se réduisait désormais à un dialogue solitaire et incertain d'une âme avec Dieu. Contre cette terrible détresse inondant les derniers autoportraits plus douloureusement que les larmes, la richesse de sa palette (la seule qu'aucun huissier ne lui ôtera jamais) lui permet de maintenir l'un des plus beaux chants d'espoir de la peinture. Les ouvrages ici sélectionnés seront de précieux guides pour qui souhaiterait mieux connaître la vie et l'œuvre du peintre. Leurs auteurs ont pris le parti de la pédagogie. Celui de Bert W. Meijer présente la particularité de livrer des agrandissements permettant de se laisser distraire, durant sa lecture studieuse, par le vrai Rembrandt.

Merci Coline. Et les photos ? sont-elles toutes en noir et blanc ?

J'aime celle en couverture ... qui me semble en noir et blanc.

Sinon je voulais cité le livre dont Wu Hung est un des auteurs, 3000 ans de peinture chinoise, je ne l'ai jamais pris, je n'aime pas toutes les peintures chinoises et les estampes japonaises, mais ce livre est très apprécié.
Il y en a un style de peintures asiatiques que je n'aime pas du tout. J'aime ce qui est épuré, il y a un style que je n'aime pas les images sont plus... compliquées, je ne sais pas bien sur le coup comment les définir

Bon j'hésite pour le tien, très beau mais ouille... cher... très cher :/

Trois mille ans de peinture chinoise ~ Xin Yang, Richard-M Barnhart, James Cahill, Wu Hung, Collectif



Pour la première fois, trois mille ans de peinture chinoise se trouvent rassemblés dans un unique ouvrage, issu de la collaboration entre des savants et des éditeurs chinois et occidentaux.

L'ambition de cette nouvelle histoire de la peinture chinoise est de présenter et de commenter à la fois pour les connaisseurs et pour le grand public les plus importantes œuvres d'art chinoises, réunies aujourd'hui dans ce livre et dont plus de trois cents sont reproduites en couleurs.

Elles font partie du fonds des plus grands musées de Chine ou de collections privées chinoises et étrangères. Certaines d'entre elles n'ont jamais encore été montrées en Occident.

Cet ouvrage se veut le reflet des manières spécifiques dont Chinois et Occidentaux écrivent sur l'art et en construisent l'histoire. Ces regards croisés sur une tradition picturale plurimillénaire dont nous n'avons qu'une connaissance fragmentaire permettront peut-être d'en changer notre vision

Présentation éditeur:extrait.
En 1939, Henri Michaux, alors âgé de quarante ans, publie un opuscule intitulé Peintures qui voit associés des textes poétiques à quelques gouaches étranges où apparaissent figures fantomatiques et autres têtes monstrueuses peu conformes aux canons esthétiques de l'époque. L'auteur, déjà remarqué, d'Ecuador ou d'Un barbare en Asie " peint depuis peu ", comme il l'écrit en tête de son livre, ajoutant qu'en se mettant ainsi tardivement à dessiner, il est comme l'enfant qui apprend à marcher. Quelque temps plus tôt, il a découvert que l'art pictural ne se cantonnait pas à un simple mimétisme de la réalité, que des artistes comme Paul Klee ou Max Ernst avaient ouvert la voie à un art de l'imaginaire, à une exploration du monde intérieur dont Michaux va faire son principal objectif. Des tout premiers Alphabets de 1925 jusqu'à sa mort en 1984, Michaux va peindre et dessiner sans cesse et mener ainsi, parallèlement à son œuvre d'écrivain, une action de " déconditionnement " à l'égard du verbal. Longtemps méconnu, son œuvre de peintre est aujourd'hui célébré, en particulier les grandes peintures à l'encre de Chine, réalisations de la période la plus aboutie, qui s'efforcent, selon Francis Bacon, " d'atteindre à une nouvelle définition de la figure humaine "

UKIYO-E de Gian Carlo Calza
Ukiyo-e ou "images d'un monde flottant" est une forme d'Art née à Edo (Tokyo) en 1603. Elle a perduré jusqu'à la fin du XIXième.
Ces images racontent la vie citadine, la vie intime, la contemplation de la nature...Des estampes.

Gian Carlo Calza est le Directeur du Centre de Recherches de l'Université de Venise, spécialisé en Arts Asiatiques.
Editions Phaidon. 512 pages.

Images du monde flottant renvoie pour moi à cette extraordinaire exposition d'estampes japonaises au grand palais en janvier 2005.

C'était splendide et personne n'a joué la pudibonderie sur des estampes parfois très precises sur les plaisirs goûtés dans ces quartiers specialisés.

Citation :

Autour de 1650, des artistes anonymes, s’inspirant des quartiers de plaisirs naissant, inversent les rapports de valeur entre paysage et personnages, projetant la figure humaine au premier plan. Par la suite, les portraits, peints sur rouleaux, de « beautés lisant » ou « se promenant », mettent l’accent sur la sensualité féminine de silhouettes enveloppées de kimonos luxuriants en écho aux modes du Monde flottant, mais aussi à la littérature médiévale, le Dit de Genji ou les Contes d’Ise.

http://minilien.com/?S1tMhL1vAn

Ce matin j' étais à la bibliothèque ,j'ai bondi sur un livre qui venait d'être acheté (j'ai cru que j'embrassais la bibliothéquaire)
C'est le catalogue de l'exposition(chez Hazan) de Londres et Tokio du peintre HAMMERSHOI
je vais le regarder cet après-midi il m'a l'air superbe

Je rajoute la jolie couverture du livre

J'ai trouvé LE livre que j'achèterai avec mon premier salaire:

Citation :

Le Mot de l'éditeur : La Légende dorée de Jacques de Voragine illustrée par les peintres de la Renaissance italienne
Dès sa parution vers 1260, le retentissement de La Légende dorée fut considérable. La Legenda Sanctorum « ce qui doit être lu des saints » devient rapidement la Legenda Aurea parce que, dit-on, son contenu est d’or...

Cette extraordinaire vie de saints écrite par Jacques de Voragine, futur archevêque de Gênes, est, avec la Bible, le livre le plus lu, copié, enluminé, traduit dans toutes les langues.

La Légende dorée est, dès le début de la Renaissance italienne, l’ouvrage de référence incontesté de tous les peintres : les plus grands artistes s’en sont directement inspirés : Duccio, Giotto, Simone Martini, Fra Angelico, Ambrogio et Pietro Lorenzetti, Masaccio, Masolino, Piero della Francesca ..., mais aussi des artistes moins connus, mais non moins inspirés. La Légende dorée est pour eux une source d’inspiration inépuisable, et ils enrichissent ainsi les églises, les couvents et les monastères de fresques, de retables, de polyptyques, déployant tout leur génie dans l’illustration des scènes de la vie des saints telles que Jacques de Voragine les a décrites. Leurs œuvres sont éblouissantes d’humanité, de grâce, de force, d’émotion et de compassion.

Quatre cents reproductions en couleurs de plus de cent-vingt peintres du Trecento et du Quattrocento italiens sont reproduites, dont un grand nombre n’avait jamais été vu : fresques cachées au fond de couvents, retables découverts dans de petites églises, prédelles éparpillées dans divers musées, enfin rassemblées.

Un autre que j'aimerais bien trouvé en occasion....: Le Moyen Age flamboyant, poésie et peinture

Citation :

Cet ouvrage rassemble 110 poèmes du xiie au xve siècle qui constituent une part remarquable de notre patrimoine littéraire. Un livret reproduit ces poèmes dans leur langue originale : langue d’oc, langue d’oïl et français moyen.
Guillaume IX, Arnaut Daniel, Colin Muset, Rutebeuf, Adam de la Halle, Guillaume de Machaut, Christine de Pizan, Charles d’Orléans, François Villon, plus d’une cinquantaine de poètes représentent les quatre siècles fondateurs de notre poésie
De la délicatesse des premières chansons d’amour au raffinement des ballades, cet ouvrage révèle un univers doué d’une force émotionnelle et d’une liberté d’esprit inattendues.
Dans sa préface, Michel Zink, membre de l’Institut, professeur au Collège de France, montre combien ces quatre siècles de lyrique médiévale, tout occupée d’amour, entre en résonance avec l’art chatoyant de l’extrême fin du Moyen Âge.
Issues de manuscrits précieux réalisés essentiellement aux xive et xve siècles, 200 œuvres accompagnent les 110 poèmes. Elles renforcent l’univers allégorique des poètes par la finesse des contours, l’éclat des couleurs, mêlant gothique flamboyant et raffinement courtois.
Barthélémy d’Eyck, Jean Fouquet, les frères de Limbourg, Simon Marmoin, Robinet Testard figurent parmi les grands maîtres.
Au-delà d’un répertoire iconographique original – jardins de Déduit, châteaux d’Amour, offrandes de Cœur – ces peintures témoignent de la créativité et du talent des artistes du Moyen Âge.
Ce livre allie l’émotion de la poésie et les richesses de la peinture médiévale.