Souaderies

Sujet: Souaderies Ven 11 Oct 2013, 20:29

Valeurs

- Mon ami m'a vendu. Te rends-tu compte?
- A combien?

Sujet: Re: Souaderies Sam 12 Oct 2013, 05:40

j'hésite pour rattacher la chute à vendu ou à compte.

Sujet: Re: Souaderies Sam 12 Oct 2013, 08:34

rotko a écrit:: j'hésite pour rattacher la chute à vendu ou à compte.

Vous avez raison, elle est rattachable aux deux.
Je remanie alors:
- Te rends-tu compte? Mon ami m'a vendu!
- A combien?
chapeau

et reconnaissance
Amitiés aussi

Sujet: Des textes que je trouve beaux Jeu 17 Oct 2013, 01:37

J'aimerais vous faire part, de temps à autre, de paragraphes ou de textes, relativement courts,que j'ai lus et appréciés. Et ce avec les raisons qui, pour moi, en font de beaux écrits quand je peux.
Je commence par un texte de Pierre Joffroy tiré de son roman les Petits Chemins de L'Abime (Éd Ramsay 1980):

Citation :: Il y avait le coefficient de Planck h et le nombre d'Avogadrot N et la gravitation G et la vitesse de la lumière c et mon réel amour pour elle (car j'avais ajouté en ce temps-là aux Constantes Physiques Fondamentales mon réel amour pour elle dont j'affinais toujours plus la mesure, gagnant quelques décimales par la méthode de l'auto-tourmentation _ dont ce monde-ci n'avait que faire _ moi qui cherchais sur Son viSage à la lumière d'une bougie rituelle, et non à celle des 22 000 canons pointés sur Berlin, les dernières miettes d'un pain perdu). (p 12)

Un texte qui, en plus de son âme que je trouve Nietzschéenne, présente la relativité, d'une manière on ne peut plus poétique.

Sujet: Ounamir Jeu 17 Oct 2013, 13:32

Conte par Souad Beni Akhy

Il était une fois, le petit Ounamir, fils unique et orphelin de père, qui vivait avec sa mère pour laquelle il représentait tout ce qu’elle avait à espérer de la vie.
Comme tous les enfants sages de son âge, il allait au Msid, l'école coranique, pour apprendre à lire et à écrire.
Le premier jour où Ounamir s’était présenté devant son maître, le Fqih, celui-ci se mit à le regarder d’une manière si étrange qu’Ounamir eut peur. Ebloui par ce qu'il voyait, le Fqih dit à Oumanir :
Vous mon fils, vous deviendrez quelqu’un qui porterait le secret de la sagesse de Dieu."
Ounamir n’avait pas compris les paroles de son maître. Une fois rentré chez lui, il raconta à sa mère ce que le Fqih lui avait dit. Sa mère était aussi heureuse que malheureuse. Elle était fière de son fils pour qui le maître avait prophétisé qu’il serait un élu du Grand Dieu, mais à sa fierté et à sa joie se mêlait une angoisse indéfinissable. Elle pria longuement pour son fils, et l’encensa contre le mauvais œil.
Ounamir était si intelligent et si sage que le Fqih ne cessait de parler de lui comme l’exemple du jeune homme correct, persévérant et qui irait loin dans le chemin de Dieu.
Un jour, à la fin des cours, quand les enfants s’étaient mis à saluer le Fqih en lui baisant la main un à un avant de quitter le Msid et que vînt le tour d’Ounamir pour faire de même, ce dernier tendit la main pour prendre celle du Fqih et l’embrasser. Mais ce dernier refusa de le laisser faire et lui dit : Non mon fils, il n’est pas à vous de baiser la main à quiconque. Vous êtes le porteur de la lumière de Dieu.
Le lendemain, quand Ounamir se réveilla, il trouva que ses deux mains étaient teintées de henné. Il ne pouvait donc pas aller au Msid car le Fqih le blâmerait de s’orner les mains de henné telle une fillette. Le lendemain encore, la même chose. Après plusieurs jours d’absence d’Ounamir, Le Fqih envoya l’un de ses disciples demander de ses nouvelles et le convoquer s’il n’était pas malade.
Honteux et déprimé, le malheureux Ounamir alla au Msid, incapable de savoir quoi répondre au Fqih. Lorsque ce dernier lui demanda ce qui pouvait empêcher un porteur du secret de Dieu de poursuivre le chemin de la connaissance, Ounamir ne pouvait répondre n’étant pas sûr que le maître puisse le croire. Ounamir cachait ses mains dans ses poches afin que le Fqih ne les voie pas.
" Ecoutez mon fils, dit le Fqih, quand le bon Dieu vous a élu pour que vous soyez un porteur de Son secret, cela n’est pas une raison pour ne pas être modeste et respectueux vis-à-vis des autres, et mettre ses mains dans les poches pendant qu’autrui nous parle n’est guère signe de modestie, encore moins de respect. Ounamir ne supportait pas que son maître à qui il était redevable de sa Connaissance ait de lui une idée aussi bien erronée que dégradante. Ounamir hésita, et finit par sortir ses mains de ses poches en pleurant avec amertume :
C’est que, Mon Maître," dit Ounamir, " il m’arrive des choses horribles que je ne comprends pas et, j’ai si peur d’être la risée de mes camarades. Voilà qui m’empêchait d’assister à vos cours depuis aussi longtemps ».
Le Fqih, se tut un moment et dît : " Ecoutez mon fils, un homme de Dieu, n’échappe point à des épreuves divines destinées à tester sa foi et sa capacité à endurer pour sa noble cause. Venez mon fils assister à mes cours, et ignorez ces tentatives ne pouvant venir que de Satan pour vous détourner du chemin des élus.
Ainsi fît Ounamir, mais les moqueries de ses camarades lui rendirent la vie si amère qu’il décida de ne plus jamais aller au Msid. Résolu de savoir qui venait chaque soir lui teinter les mains de henné telle une fille, une nuit, il décida de ne pas dormir. Il dîna, pria et alla dans sa chambre pour attendre son visiteur nocturne. Son attente fut longue ! Il allait presque dormir quand il sentit quelque chose lui toucher la main. Vite Ounamir attrapa la chose : C’était une colombe, mais une colombe qui n'était pas comme toutes les colombes. Elle était beaucoup plus belle, gracieuse, et d'une fierté majestueuse.
"Que vous ai-je fait pour que vous me rendiez la vie aussi difficile et malheureuse?" reprocha Ounamir à la colombe, " Que voulez-vous de moi*?".
" Non Monseigneur, «dît la colombe, "N’allez pas croire que je puisse être la cause de vos malheurs, c’est tout le contraire. Si je viens vous rendre visite ce soir, c’est pour vous délivrer de vos peines. Nulle ne peut connaitre
les secrets des fonds des âmes*! Mais votre pureté et votre générosité vous préserveront toujours de toute chose entendant vous nuire.
«* Une créature aussi belle et gracieuse ne peut pas faire du mal à quiconque*» pensa Ounamir, tenté de croire la colombe .
«* Comment pourriez-vous m’aider ? " demanda Ounamir.
A suivre

Sujet: Re: Souaderies Jeu 17 Oct 2013, 13:37

A peine eût-il pensé à son désir le plus grand, qui était celui de ne plus avoir de henné sur les mains, que le henné disparut;
" Gracieuse colombe " dît Ounamir, " Pourquoi êtes-vous venue m’aider? Et qui vous a envoyée ? »
L’amour Monseigneur! dît la colombe. " Il n’existe nulle femme qui, vous voyant, ne tomberait amoureuse de vous ".
- De moi ? balbutia Ounamir, confus et ne comprenant pas ce qui était en train de lui arriver,
- Pourquoi moi, ...une femme avez-vous dit ? La colombe, alors, en un clin d’œil, devint une femme d’une beauté inouïe. Ounamir, aussi confus qu’ébloui par la beauté de cette créature, ne sut quoi dire.
" Ne dites rien Monseigneur, il n’est pas à nous de décider de notre sort, je sais qu’un tel amour est impossible, dît l’ange.
Les larmes aux yeux, elle redevint une colombe, s’envola par la fenêtre, et disparut dans les ténèbres.
Depuis, Ounamir ne dormait plus. Toutes les nuits, il restait dans la fenêtre de sa chambre espérant que sa colombe, dont il était devenu amoureux revienne, mais en vain. Ounamir ne mangeait plus, et s’absentait de ses cours même s’il n’avait plus le henné sur les mains.
La tristesse de son cœur ne le quittait plus, jusqu’à un jour où la colombe lui rendit visite pour lui reprocher de ne plus aller au Msid.
" Comment voudriez-vous que je puisse étudier ou savoir ce que je fais après que vous m'ayez quitté? Ayez pitié mon ange et épousez moi » la supplia Ounamir en larmes.
" Si vous pensez que cela n’est pas mon plus grand souhait, vous errez, dît l’ange, " mais je doute que vous puissiez accepter une condition que je vous poserais et dont votre accord ou votre refus déterminerait notre sort, vous et moi"
"Dites-la, mon ange, que j’y obéisse sans discuter "
" Que jamais personne ne me voit ", dit l’ange.
" Même pas ma mère ? " S’exclama Ounamir.
" Même pas votre mère » confirma l’ange.
Ounamir songea longuement, et dît : " Si tel est le désir de Dieu, vos désirs sont les miens, ainsi soit-il mon ange "
Ounamir construisit sept portes séparant le reste de la maison de la chambre où il cachait sa bien-aimée.
Ounamir retrouva le goût à la vie, et vivait dans le bonheur et la sérénité totale avec l’élue de son cœur jusqu’au jour où il rentrait du Msid et trouva ouvertes les portes menant à la chambre de son ange !
Il comprit que sa mère avait été tentée de savoir ce que son fils cachait derrière les sept portes. Dès la première porte, l’eau qui, en fait, n’était que les larmes de l’ange, lui arriva jusqu’aux chevilles. Au seuil de la deuxième porte, les larmes lui arrivaient jusqu’aux genoux, à la troisième, jusqu’aux hanches, à la quatrième, jusqu’au torse, à la cinquième, aux épaules, à la sixième, au cou, à la septième, il vît que sa bien-aimée n’était plus là, et se noya dans ses larmes.
L’âme abîmée de douleur, il abandonna sa mère, sa maison, son village, ses amis et devint un errant sans but et sans raison d’être.
Un jour, Ounamir sentit que sa mère lui manquait, et il voulait la voir. Comme il s’était décidé de ne plus retourner chez lui, il revint dans son village, et, malgré lui, se contenta de guetter de très loin la porte de la maison où vivait sa mère, espérant qu’elle sorte pour qu’il la voie, après si longtemps.
Son attente ne fut pas longue, car sa mère, depuis qu’il était parti, ne cessait de l’entendre frapper à la porte, et chaque fois, elle ouvrait son cœur mais ce n’était jamais lui. En fait, ce n’était personne, Quand elle apparut, le cheval d’Ounamir hennit, et au hennissement du cheval, les pots de fleurs et des plantes dans les fenêtres de la maison fleurirent soudain alors qu’elles étaient complètement fanées. Sa mère ne ferma pas la porte. Elle flaira dans les airs et se laissa envahir par l’odeur de son fils qui lui manquait tant. Ounamir, l’âme en peine, se mit à pleurer, pleurer, pleurer. Un aigle qui passait vît Ounamir sangloter, noyé dans sa douleur, et lui demanda s’il pouvait faire quelque chose pour le sortir de sa peine. Ounamir raconta son histoire à l’oiseau qui lui dit
" Votre bien aimée souffre autant que vous, mais elle est très loin ".
" Dites moi où elle est, j’irais la chercher au septième ciel ! ",dit le jeune amoureux, fou de joie d'avoir rencontré quelqu’un qui sache où il pouvait trouver celle qui, avant de partir, avait emporté avec elle tout ce qui l'attachait à la vie, le laissant chagriné et égaré.
" Justement, dit l’aigle, elle est au septième ciel. Pourriez vous aller la retrouver? ".
" Aidez-moi à y aller je vous en conjure » dit Ounamir.
L’aigle, qui lui avait offert de l’aider, resta pensif un moment et répondit qu’il l’emmènerait chez sa bien aimée à une condition: Egorger son cheval, et lui donner à en boire sept gorgées, une pour chaque étape du voyage vers le septième ciel, et sept autres pour son retour. Ounamir sacrifia son cheval et fut emmené vers sa bien-aimée au septième ciel.
Quand les deux voyageurs furent arrivés au septième ciel, l’aigle posa Ounamir et lui annonça :
" Voilà que nous sommes au septième ciel Ounamir, pour que je puisse faire le reste du chemin vers votre bien aimée, il vous faudrait me nourrir, sinon vous auriez bien du mal à aller seul chercher l’élue de votre cœur ».
Ounamir, qui désirait tant retrouver son ange, prit un peu de chair du dessous de ses bras et en nourrit l’oiseau, qui le prit de nouveau sur son dos et s’envola jusqu’à une source d’eau, où il le posa et lui dît :
" C’est là que la servante de votre bien aimée vient puiser de l’eau. Par l'entremise de cette servante, vous pourriez arriver à vos fins si vous disposez d’assez d'esprit et de patience ".
A suivre

Sujet: Re: Souaderies Jeu 17 Oct 2013, 13:39

Après ces paroles, l’aigle quitta Ounamir et retourna vers la terre. Ounamir aperçut de jeunes filles puisant de l’eau dans la source et s’en approcha. Celle que les autres attendaient, et qui n’avait pas encore rempli toutes ses jarres, à chaque fois qu'elle voyait son image reflétée dans l’eau, elle disait " Serait-ce possible qu’une beauté comme moi soit la servante de la colombe ? ", et, à chaque fois, elle cassait la jarre qu’elle venait de remplir. Elle en prenait une autre, la remplissait et finissait par les casser jusqu'à la dernière. Elle se mit alors à pleurer.
Ounamir intervint en lui tendant la bague que lui avait laissée la colombe le jour de son premier départ et la rassura : " N’ayez crainte, si vous donnez cette bague à madame, elle ne vous grondera pas et ne vous fera aucun mal. La servante comprit que ce n’était pas son visage, à elle, qu’elle voyait reflété dans l’eau mais bel et bien celui de cet homme qui semblait connaître sa maîtresse.
La servante prit la bague et la remit à la colombe qui, aussitôt, ordonna qu’on aille chercher Ounamir et l’amener chez elle. La joie des deux amoureux, de nouveau réunis, fut indescriptible et toutes les peines d’Ounamir, maintenant oubliées, valurent le pardon de sa bien aimée. Cette dernière le promena dans son château et lui dit que c’était dorénavant là qu’ils vivraient tous les deux dans le bonheur et l’amour éternel.
Toutefois, la colombe avertit son fou et adorable Ounamir en lui indiquant une pierre énorme qui était dans un coin du jardin : " Vous êtes ici le maître suprême et disposez de tous les pouvoirs et de tous les droits excepté un seul, celui de toucher à cette pierre qui est là. Le jour où vous bougerez cette pierre de sa place sera le dernier jour où vous me verrez ".
Ounamir promit de ne jamais toucher à la pierre, et tint sa promesse pendant longtemps. Mais, un jour, il ne pouvait plus s’empêcher de tenter de savoir ce qui était sous la pierre. Il attendit donc le moment où la colombe était sortie pour quelque besogne et il souleva la pierre. Sous la pierre il y avait un trou. Ounamir regarda à travers le trou immense. Le trou donnait sur la terre! Cette pierre était donc le couvercle de la terre !
Ounamir songea à sa mère. Soudain, il la vît qui tenait un mouton : C’était la fête d’Al Adha. Tout le monde avait égorgé son mouton sauf sa mère qui cherchait encore quelqu’un pour lui égorger le sien, mais personne n’avait fait attention à elle. Elle était si seule et désespérée. Si son fils était là, devait-elle penser, elle ne serait pas si seule et malheureuse. A voir sa mère pleurer, il ne put se retenir, et il se lança du septième ciel vers elle. Seule une goutte de sang était arrivée d’Ounamir. Cette goutte égorgea le mouton l’écorcha et le rôtit.
Mais la mère n'y toucha pas. Elle avait senti que c’était son fils qui s'était sacrifié pour qu'elle fête l'Aïd.
- Fin-

Dans l’interprétation populaire du conte, on dit qu’on a des creux sous les aisselles parce que Ounamir y avait pris de sa propre chaire pour nourrir l’aigle qui l’avait transporté au septième ciel.

Sujet: Re: Souaderies Jeu 17 Oct 2013, 16:04

Souad Beni Akhy a écrit:: J'aimerais vous faire part, de temps à autre, de paragraphes ou de textes,

oui, tu peux nous parler de tes auteurs favoris, de ceux que tu as lus et qui sont sur GDS*.

On aime aussi découvrir de nouveaux auteurs. j'aurais même des questions à poser à propos de Mohammed Khaïr Eddine, si tu le connais.

Sujet: Re: Souaderies Jeu 17 Oct 2013, 16:16

c'est un texte bien construit, bien écrit, et qui se prêterait bien à une écoute publique.

On y trouve les ingrédients du conte, les nombres mythiques, les personnages ou animaux légendaires, les interdits et les inévitables transgresseurs...

N'hesite pas à nous faire connaître les auteurs de contes et légendes que tu connais, ce domaine nous interesse.

Sujet: Re: Souaderies Jeu 17 Oct 2013, 16:50

rotko a écrit:

Souad Beni Akhy a écrit:: J'aimerais vous faire part, de temps à autre, de paragraphes ou de textes,

oui, tu peux nous parler de tes auteurs favoris, de ceux que tu as lus et qui sont sur GDS*.

On aime aussi découvrir de nouveaux auteurs. j'aurais même des questions à poser à propos de Mohammed Khaïr Eddine, si tu le connais.

Oui cher rokto,
Je le ferai très volontiers.
Donne-moi juste le temps de finir de fouetter d'autres chats.
Je ne sais pas ce qu'ont fait les chats pour mériter d'être fouettés, mais bon!

Sujet: Re: Souaderies Jeu 17 Oct 2013, 20:18

rotko a écrit:: c'est un texte bien construit, bien écrit, et qui se prêterait bien à une écoute publique.

On y trouve les ingrédients du conte, les nombres mythiques, les personnages ou animaux légendaires, les interdits et les inévitables transgresseurs...

N'hesite pas à nous faire connaître les auteurs de contes et légendes que tu connais, ce domaine nous interesse.

Salut rotko,
Je suis contente que le texte t'ait plu.
Je verrai ce que je peux trouver. Pour le moment, je m'intéresse plus à écrire les contes amazighs que me racontait ma grand-mère, dont Ounamir, que j'espère avoir réussi.

Sujet: Re: Souaderies Ven 18 Oct 2013, 12:35

J'aime beaucoup ce conte que tu nous as transmis; ce texte m'a tenu en haleine du début à la fin. Il est finement raconté et nous fait parvenir diverses pensées de la culture orientale. C'est une vraie richesse pour nous tous lire

N'hésite pas à nous en transmettre encore et .................merci:merci: merci

Sujet: Re: Souaderies Sam 19 Oct 2013, 12:46

Sapho a écrit:: J'aime beaucoup ce conte que tu nous as transmis; ce texte m'a tenu en haleine du début à la fin. Il est finement raconté et nous fait parvenir diverses pensées de la culture orientale. C'est une vraie richesse pour nous tous

N'hésite pas à nous en transmettre encore et .................merci:merci:

Merci sapho de t'intéresser à ce texte. Souaderies 3838771924

Je ne sais pas où se voit la culture orientale dans le récit.
Personnellement, je ne connais pas d'autres références à cette histoire appart ma grand-mère, issue d'un village de vingt habitants qui ne savent pas que dans le monde il y a autre chose que leur village et Marrakech, qui n'est connue que par deux hommes de tout le douar .
Et les chercheurs marocains qui se sont intéressés à ce récit, et qui l'inscrivent aussi sous d'autres indications génériques: légende, mythe, ou conte merveilleux, le classent comme l'un des récits folkloriques appartenant à la culture amazighe, c'est-à-dire Berbère.
Merci encore

Sujet: Re: Souaderies Dim 20 Oct 2013, 07:22

Un conte ? Un mythe ? En tout cas, superbe histoire, Souad, que tu nous racontes avec talent merci

Je trouve émouvant que ta grand-mère transmette ce récit oral et qu'à ton tour, tu le recueilles et cherches généreusement à le diffuser dans son authenticité.
Pour ma part, j'ai le sentiment que ce conte est riche de signification(s). biz

Sujet: Re: Souaderies Dim 20 Oct 2013, 07:33

Souad a écrit

Citation :: Je ne sais pas ce qu'ont fait les chats pour mériter d'être fouettés, mais bon!

Cette curieuse expression reste mystérieuse même si des interprétations ont parfois été hasardées, certaines tout à fait oiseuses ! Wink

Sujet: Re: Souaderies Dim 20 Oct 2013, 11:08

nicyrle a écrit:: Un conte ? Un mythe ? En tout cas, superbe histoire, Souad, que tu nous racontes avec talent Je trouve émouvant que ta grand-mère transmette ce récit oral et qu'à ton tour, tu le recueilles et cherches généreusement à le diffuser dans son authenticité.
Pour ma part, j'ai le sentiment que ce conte est riche de signification(s).

Bonjour nicole
Authentique, pas très, parce que j'ai omis un détail que je n'aime pas, notamment que quand Ounamir a vu sa mère pleurer désespérément et s'est lancé du septième ciel pour lui égorger le mouton de l'Aid, ce n'est pas seulement qu'il n'y avait personne qui voulait aider la mère, mais parce que un Juif allait lui égorger le mouton. Et ce, pour dire que, si Ounamir a renoncé à sa parole de ne plus revenir à sa mère, c'est parce qu'il n'a pas pu supporter que ce soit un Juif qui touche au mouton, ce que je trouve raciste, voire odieux;
Je pense aussi à une chose: que ceux qui racontent, avec ô combien de fiérté, l'attitude d'Ounamir, ne se rendent pas compte qu'ils disent aussi autre chose: que le seul qui a voulu aider était le Juif!
plein de bises Nicole
Souaderies 3838771924

Sujet: Re: Souaderies Dim 20 Oct 2013, 11:29

nicyrle a écrit:

Souad a écrit

Citation :: Je ne sais pas ce qu'ont fait les chats pour mériter d'être fouettés, mais bon!

Cette curieuse expression reste mystérieuse même si des interprétations ont parfois été hasardées, certaines tout à fait oiseuses ! Wink

Oui, et il ya plein d'autres. J'ai l'impression qu'à l'origine de cette expression, comme à celle de tous les usages idiomatiques, il doit bien y avoir une histoire.
Tiens, j t'ai apporté des bonbons merci

Sujet: Re: Souaderies Dim 20 Oct 2013, 17:30

Je partage tout à fait ton point de vue, Souad, c'est une omission qui en dit long. C'est aussi la confirmation pour moi que ce conte est chargé de sens, y compris dans le non-dit, hélas...
Bonne soirée I love you

Sujet: Re: Souaderies Dim 20 Oct 2013, 17:32

Merci Souad les bonbons, j'adore, les fleurs aussi Laughing

C'est d'ailleurs pour ça que j'en offre volontiers merci!

Sujet: Re: Souaderies Dim 20 Oct 2013, 17:35

et moi, Souad ? j'ai pas de bonbons ? Sad

Sujet: Re: Souaderies Dim 20 Oct 2013, 17:39

Pleure pas, Ysandre, gentil lémurien... Voilà plein de bonbons rien que pour toi et des chocolats aussi, ils sont tous en forme de coeur I love you

y en a même cachés dans les fleurs kado

Sujet: Re: Souaderies Dim 20 Oct 2013, 17:43

j'avais lu une partie de ton conte, Souad, mais je n'avais pas fini ! les posts des Grains me le rappellent et je vais le terminer ce soir.
j'aime les contes ! à 11 ans, ma marraine m'avait offert Contes et légendes du Maroc j'avais adoré.

Sujet: Re: Souaderies Dim 20 Oct 2013, 17:44

merci Manic Souaderies 3838771924

je vais encore me goinfrer !!! Shocked

Sujet: Re: Souaderies Dim 20 Oct 2013, 18:13

nicyrle a écrit:: Merci Souad les bonbons, j'adore, les fleurs aussi C'est d'ailleurs pour ça que j'en offre volontiers

oui,
Tu les a mangés? pas laissé un seul pour Ysandre?
Oh la gourmande!

Sujet: Re: Souaderies Dim 20 Oct 2013, 18:19

Ysandre a écrit:: et moi, Souad ? j'ai pas de bonbons ?

Siiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
Voilà merci

contente?