Oliver Twist, tele film BBC

Résumé :
Orphelin de naissance, Oliver Twist semble subir une vie marquée par la déveine et l'hostilité. S'échappant de la pension putride de Mudfog tenue par l'injuste Mr. Bumble, il rejoint Londres au prix d'une longue et épuisante marche. Il y fait alors la connaissance de Fagin, homme roublard qui initie les gamins des rues à l'art du chapardage. Accusé à tort d'un larcin qu'il n'a pas commis, le courageux Oliver est innocenté par Mr. Brownlow lors de son procès. Son destin semble alors prendre une nouvelle tournure...

Casting :
Acteur(s) : William Miller, Timothy Spall, Ruby Bentall, Tom Hardy, Adam Arnold, Rob Brydon.
Auteur(s) : Sarah Phelps.

Dès le départ on serait tenté de dire que le réalisateur force la note. les visages sont grotesques ou les attitudes d'une méchanceté -ou d'une hypocrisie repoussantes. Les couleurs sombres, les décors sinistres s'opposent à des scènes de plein air très vertes, comme l'enferment à la liberté.

Il y aurait quelque chose de morbide dans ces histoires de cercueils où l'enfant est enfermé et dans les propos mortifères des juges.

Pourtant c'est dans un sens bien conforme à l'esprit de Dickens, qui accorde toute son importance aux cauchemars d'enfance ; Oliver en a d'ailleurs, et on peut croire que ces figures, attitudes et décors sont vues par les yeux d'un enfant.

Les hospices et orphelinats sont montrés du doigt, la réalité de l'époque n'était pas plus reluisante, et il suffit de voir Philomena de Stephen Frears pour savoir qu'en Irlande les communautés religieuses pouvaient elles aussi vendre des enfants, et n'avoir aucune compassion pour des "comportements de péché", à leurs yeux.

version Polanski.

j'attends impatiemment jeudi prochain car j'ai aimé la 1° partie de Oliver Twist

on retrouve bien Dickens..

oui passage morbide...comme le cercueil mais alors certaines personnages .. du Dickens à fond...

hier passé agréable soirée

je le regarderai aussi. J'ai été surpris par une musique assez allègre, à la guitare, pour un film sombre.

je ne savais pas que Charles Dickens avait connu cette misère , enfant.

il a surtout connu l'injustice, et ses propres expériences nourrissent son oeuvre. J'aime beaucoup son intérêt pour les enfants et sa perspicacité sur les comportements adultes. Tu me préviendras pour la 2e partie d'Olivier T, que je ne la rate pas.

la seconde partie c'est demain soir, je t" le rappellerai demain matin   

moi aussi j'aime beaucoup l'intérêt de Dickens pour les enfants..

ses parents étaient en prison et il a du travailler dans une entreprise de boites de cirage si je ne me trompe.. il dit que contrairement aux autres petits enfants il a eu de la chance.car la plupart décédait..

Rotko ce soir seconde partie de Oliver Twist

j’ai posté à deux places pour que tu n'oublies pas   

ton commentaire précédera le mien car je sors ce soir et je verrai l'épisode enregistré. Merci du rappel.

d'accord mais,mon commentaire sera samedi matin car demain je suis au refuge la journée mais si j'ai un peu de courage je le ferai demain soir.

bonne soirée   

pas de souci, je tiens toujours mes promesses   

la deuxième partie d' Oliver TWIST

Une sombre affaire qui se termine dans la lumière.

Du bouge de Fagin, le patron voleur employeur d'enfants, aux ruelles de Londres dans la brume du soir, avec les égoûts, c'est le royaume des ténèbres face au beau logis des vertueux Brownlow (enfin , presque tous !).

On descend dans les ténèbres de l'âme humaine, avec des hypocrites lubriques, des hommes brutaux, des femmes sans scrupules, des héritiers cyniques.

La violence des adultes est omniprésente, dans leurs désirs, dans leurs actes, et même dans la rigidité vertueuse de Brownlow. La socité n'est pas tendre, elle punit publiquement Fagin, aux acclamations de la foule.

Restent de belles figures dans tous les milieux : la malheureuse Nancy - et Rose qui parvient à s'affirmer.

 tu as résumé ce que j'aurai du en principe écrire  

si j'ai résumé, tu peux aussi développer ton point de vue - ou noter des détails qui t'ont frappée  

Dans ce film chacun, sauf les victimes comme Nancy, reçoit son châtiment - ou sa récompense. Certains s'infligent la peine (aux deux sens du mot) comme Sykes, d'autres sont bannis - comme souvent chez Dickens, ils vont en Australie, ou pire.

Le bedeau aura une fin loufoque et bouffonne : la vie de ménage !