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 Gustave Aimard

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MessageSujet: Gustave Aimard   Gustave Aimard EmptyJeu 13 Fév 2014, 08:34

Gustave Aimard, dont le nom (par adoption) est Olivier Gloux, né le 13 septembre 1818 à Paris où il est mort le 20 juin 1883, est un écrivain français, auteur de romans d’aventures souvent publiés en feuilleton dans Le Moniteur, la Presse ou La Liberté.
Gustave Aimard est né à Paris en 1818 de parents inconnus. Son nom officiel est Olivier Aimard, mais plus tard il se donnera lui-même le prénom de Gustave. Ce n’est qu’après sa mort que l’on découvrira que son père s’appelait Sébastiani, qui après avoir été général, fut ensuite ambassadeur et même ministre.[citation nécessaire] Selon le New York Times du 9 juillet 1883, sa mère se nommait Félicité de Faudoas, mariée avec Anne Jean Marie René Savary, duc de Rovigo.
Abandonné par ses parents, il s’enfuit à 9 ans du domicile de sa famille adoptive, les Gloux, et s’engage comme mousse sur un bateau. Il débarque en Patagonie, puis se rend en Amérique du Nord où il mène une vie aventureuse, notamment comme chercheur d’or et trappeur1. Il s’enrôle dans la marine en 1835 avant de déserter quatre ans plus tard lors d’une escale au Chili. Il épouse une Comanche, puis entame des voyages en Europe et dans le Caucase.
En 1847, Aimard retourne de plus en France. En cette année, sa demi-sœur, Fanny Sebastiani de Praslin, est assassinée par son époux, le duc Théobald de Praslin. Théobald se suicide peu après. Pendant plusieurs mois, Henriette Desportes, la gouvernante de la famille, est interrogée à la Conciergerie, la prison pour femmes de Paris, au sujet de son éventuelle complicité : avait-elle incité Théobald à commettre cet acte cruel ? La justice ne pouvait rien prouver et Henriette a été remise en liberté. Avec l’aide d’un pasteur français, elle put partir en Amérique, où elle fut d’abord enseignante. Ensuite, elle s’est mariée avec un pasteur américain et elle tenait un cours littéraire dans un milieu presbytérien. Cette gouvernante a fait l’objet d’un film en 1940, intitulé L'Étrangère (All This, and Heaven Too), avec Bette Davis et Charles Boyer dans les rôles principaux.
À travers l’œuvre d’Aimard, l’on trouve ses notes autobiographiques. Un grand nombre de notes traite de sa vie et de son périple sur le continent américain. À travers toutes les séries qu’il a écrites, comme un fil rouge, dans la plupart des cas par la voix de son alter ego, il témoigne de la recherche de sa famille biologique. Presque dans tous les livres, l’on trouve le thème de l’enfant abandonné ou adopté. Dans sa série parisienne, Les Invisibles de Paris, il fait allusion à la mort de quelqu’un à la prison du Luxembourg. Il s’agissait du duc, du mari et de l’assassin de sa demi-sœur. Dans Par mer et par terre, Le Corsaire et Le Batâr il raconte l’histoire du meurtre de sa demi-sœur.
En 1851, on le retrouve au Mexique. Il fait partie d’un groupe de mineurs. Le chef du groupe, le comte Raousset-de-Boulbon (pour des raisons de sécurité, certains Bourbons s’appelaient Boulbon) n’a toutefois pas réussi à obtenir les permissions promises et a décidé de « libérer le pauvre peuple ». Les aspirants mineurs se transforment en « conquérants » et réussissent même à occuper la petite ville de Hermosillo dans la province de Sonora. Cette nuit, cependant, le comte tombe victime de diarrhée, ses soldats s’enfuient et les Mexicains reprennent la petite ville.
De retour en France, en 1852, Aimard décrit cette « conquête » dans Curumilla. Dans l’épilogue, il commente le contexte de ce livre. Une historiographie contemporaine de 1856 et l’historiographie officielle de 1935, The French in Sonora ne laissent aucun doute qu’Aimard a participé à cette conquête de 1852.
En 1854, Aimard est de retour à Paris. Il se marie avec Adèle Lucie Damoreau, « artiste lyrique » et commence à écrire. Sa spécialité : les récits consacrés à l’Ouest américain. Aussi populaire, en son temps, qu’Eugène Sue et Paul Féval, il a écrit une soixantaine de romans. Il est l’auteur, notamment, de Les Trappeurs de l’Arkansas en 1858 et Les Bandits de l’Arizona en 1882.
À partir de 1858, les feuilletons parus dans les journaux sont publiés sous forme de livre. La pression que les éditeurs exercent sur lui pour qu’il produise contribue largement à l’une des caractéristiques de son œuvre : l’auto-plagiat. Il est probable qu’en raison de son manque d’éducation formelle, il a de la misère à jongler avec les différents rôles (romancier, historien, anthropologue de sauvetage) qu’il s’assigne. Voici un exemple de ce qu’il écrit quand il change de rôle : le privilège du romancier…, qui écrit l’histoire…, ces coutumes disparaîtront bientôt. À plusieurs reprises, il sort du récit pour défendre les Indiens. Selon Aimard, malgré ce qu’on écrit à leur sujet, ils ne sont pas barbares, puis il continue à les décrire avec acharnement comme des « diables rouges ».
En 1870, il fait parler de lui à nouveau, parce qu’il attire l’attention d’une bande de journalistes et que pendant la guerre franco-prussienne il obtient son premier succès modeste. Cet événement se trouve aussi dans les livres d’histoire : l’affaire Bourget. Le livre qu’il produit sur cette guerre, Les Aventures de Michel Hartmann, a été censuré par le gouvernement français, qui dans le temps ne voulait pas plus de problèmes avec les Allemands.
En 1879, paraît sous la double signature de Gustave Aimard et Jules Berlioz d’Auriac, Jim l’Indien, comme onze autres romans publiés chez l’éditeur Degorce-Cadot. Ces romans étaient pourtant parus une première fois chez l’éditeur Brunet, sous la seule signature de Jules Berlioz d’Auriac. Il y aurait donc eu accaparement des œuvres par Aimard, offrant en échange sa célébrité à un Jules Berlioz d’Auriac qui n’avait pas la sienne. Selon Simon Jeune, spécialiste de ces questions, les romans de Jules Berlioz d’Auriac seraient sans doute des traductions et des adaptations de dime novels peu connus d’auteurs américains.
Ensuite, en 1879, il part pour Rio de Janeiro. Les journaux annoncent l’arrivée du célèbre Français. Il y loue une chambre et le « beau monde de presse » de Rio y défile. « J’étais heureux », écrit-il au sujet de la soirée de départ. L’un des invités de la réception d’adieu était Alfredo Escragnolle de Taunay, militaire, écrivain et ami de l’empereur Pedro II. Aimard rendait souvent visite à cet ami (Pedro II). D’après ce qu’il écrit, ce n’est pas tout à fait étrange. Cet empereur restait souvent à Paris, adorait la littérature, les sciences et la technologie, et connaissait bien certains membres de la Société des Gens de Lettres. Aimard a écrit un journal sur son voyage à Rio, soit Mon Dernier Voyage, Le Brésil Nouveau.
À la fin, Aimard dit qu’il ira d’abord à Buenos Aires avant de se rendre à l’intérieur du pays. Le Museu Impériale de Petrópolis, au Brésil, a une copie d’une lettre qu’Aimard avait envoyée de Buenos Aires à l’empereur Pedro II. Il lui y donne un aperçu de ce qu’il a fait pour satisfaire à sa demande d’organiser une représentation de la Comédie française à Rio. Au début de ce récit, Aimard dit qu’il avait peur de devenir fou et qu’il devenait de moins en moins sociable (sa demi-sœur l’était aussi ; le duc n’était tout simplement plus capable de la supporter).
À la fin de sa vie, 1883, à peine deux ans après son retour de l’Amérique latine, Aimard est devenu fou. Du moins, il a été admis à l’hôpital Sainte-Anne de Paris. Diagnostic : il avait non seulement un érysipèle et de l’eczéma (ce qui en soi est suffisamment affolant), mais encore la folie des grandeurs. Inhumé d’abord au cimetière d’Ivry, son corps fut transféré des années plus tard dans le caveau de la famille de sa femme (née Damoreau) à Écouen (Val d'Oise) où il reposerait toujours.
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MessageSujet: Re: Gustave Aimard   Gustave Aimard EmptyJeu 13 Fév 2014, 08:48

je viens de terminer le 1° volume de "les Trappeurs de l'Arkansas"

Les trappeurs de l’Arkansas est le premier
roman, et le plus connu, de Gustave Aimard
(1818-1883), dont la spécialité était les romans de
l’Ouest américain. Aussi populaire, en son temps,
qu’Eugène Sue et Paul Féval, il a écrit une
soixante de romans. Vers la fin de sa vie,
pourtant, la vogue de ces romans de l’Ouest
s’estompe, et Aimard, méprisé de l’élite et des
universitaires, tombe dans un certain oubli.
Les trappeurs de l’Arkansas a paru pour la
première fois, en feuilleton, en 1858. Le succès
fut considérable.

Note de la première édition

On a beaucoup écrit sur l’Amérique; bon
nombre d’auteurs d’un talent incontestable ont
entrepris la tâche difficile de faire connaître ces
savanes immenses, peuplées de tribus féroces et
inaccessibles à la civilisation, mais peu d’entre
eux ont réussi faute d’une connaissance
approfondie des pays qu’ils voulaient décrire et
des peuples dont ils prétendaient faire connaître
les mœurs.
M. Gustave Aimard a été plus heureux que ses
devanciers; séparé pendant de longues années du
monde civilisé, il a vécu de la vie du nomade au
milieu des prairies, côte à côte avec les Indiens,
fils adoptif d’une de leurs puissantes nations,
partageant leurs dangers et leurs combats, les
accompagnant partout, le rifle d’une main et le
machète de l’autre.
Cette existence, toute de luttes et
d’impossibilités vaincues, a des charmes inouïs
que ceux-là seuls qui l’ont expérimentée peuvent
comprendre. L’homme grandit dans le désert,
seul, face à face avec Dieu, l’œil et l’oreille au
guet, le doigt sur la détente de sa carabine,
entouré d’ennemis de toutes sortes, Indiens et
bêtes fauves qui, tapis dans les buissons, au fond
des ravins ou au sommet des arbres, épient le
moment de fondre sur lui pour en faire leur proie;
il se sent réellement le roi de la création qu’il
domine de toute la hauteur de son intelligence et
de son intrépidité.
Cette fiévreuse existence aux péripéties
étranges, jamais les mêmes, a été pendant plus de
quinze ans celle de M. Aimard. Chasseur
intrépide, il a poursuivi les bisons avec les Sioux
et les Pieds Noirs des prairies de l’Ouest; perdu
dans le Del Norte, ce désert de sables mouvants
qui a englouti tant de victimes, il a erré près d’un
mois en proie aux horreurs de la faim, de la soif
et de la fièvre. Deux fois il a été attaché par les
Apaches au poteau de torture; esclave des
Patagons du détroit de Magellan pendant
quatorze mois, en butte aux plus cruels
traitements, il échappe par miracle à ses
persécuteurs. Il a traversé seul les pampas de
Buenos-Aires à San Luis de Mendoza, sans
crainte des panthères et des jaguars, des Indiens
et des Gauchos. Poussé par un caprice insensé, il
veut approfondir les mystères des forêts vierges
du Brésil et les explore dans leur plus grande
largeur malgré les hordes féroces qui les habitent.
Tour à tour squatter chasseur, trappeur,
partisan, gambusino ou mineur, il a parcouru
l’Amérique, depuis les sommets les plus élevés
des cordillères jusqu’aux rives de l’Océan, vivant
au jour le jour, heureux du présent, sans souci du
lendemain, enfant perdu de la civilisation.
Ce ne sont donc pas des romans que M.
Aimard écrit aujourd’hui, c’est sa vie qu’il
raconte, ses espoirs déçus, ses courses
aventureuses. Les mœurs qu’il décrit ont été les
siennes, les Indiens dont il parle, il les a connus.
En un mot, il a vu, il a vécu, il a souffert avec les
personnages de ses récits ; nul donc mieux que
lui n’était en état de soulever le voile qui cache
les habitudes étranges des Indiens des pampas et des hordes nomades qui sillonnent dans tous les
sens les vastes déserts de l’Amérique.


mon avis perso car j'ai fait un copié-collé , c'est intéressant car on comprend mieux la vie des indiens, Comanches, apaches....
au début du 1° volume , dans le prologue on doit un mot d’explication au lecteur.

Le récit commence le 17 janvier 1817, avec la poursuite d'un garçon de +/- 16 ans , Rafaël qui a tué un homme pour se défendre.De cela il est renié par son père qui va l'abandonné en plein désert et ne veut pus le voir.Sa mère part à sa rencontre, mais ne le retrouve pas.

A vous de lire pour savoir ce qu'il est devenu.

Je vais ce soir, commencé le second volume.
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