howard Hawks

undi 20 janvier

LA RIVIÈRE ROUGE

Réalisateur
Howard HAWKS

Acteur
John WAYNE / Tom Dunson
Montgomery CLIFT / Matthew 'Matt' Gart

ode a écrit:

c'est ce que je vais regarder ce soir.
Car c'est un beau classique et j'aime beaucoup John Wayne

je le regarde moi aussi Le monde met trois croix, signe d'excellence.

LA RIVIÈRE ROUGE

En 1851, Thomas Dunson a perdu sa fiancée, massacrée par les Indiens, alors qu'il s'était séparé du convoi de chariots qu'il avait suivi jusqu'au Texas. Assisté du seul Groot, un vieux cow-boy, il a recueilli le seul survivant; Matthew Garth, un garçonnet devenu orphelin. Quinze ans plus tard, Thomas s'est taillé un ranch immense au nord du Rio Grande. Mais la guerre de Sécession a ruiné le Sud et les bêtes à cornes des éleveurs texans ne valent plus un clou. Dunson décide de mener ses milliers de bêtes dans le Missouri, où il sait pouvoir les vendre à un bon prix. Le trajet sera terrible. Obsédé par le désir de sauver l'oeuvre de savie, Dunson se comporte en tyran. Matthew lui-même désapprouve sa sévérité croissante.

Je me suis laissée convaincre par rotko, nous avons regardé la Rivière rouge, en plus ça faisait plaisir à mon mari qui aime ce genre de film, et surtout John WAYNE !

Moi aussi, et pour la même raison que toi, Marion  

alors, vos impressions ?

  rotko j'ai retrouvé mon message !   
Ce western est vraiment "le grand western", très bien réalisé, de splendides images -dommage qu'elles ne soient pas en couleur- il montre la rude vie des cow-boys à cette époque. En l'absence du chemin de fer qui n'existait pas encore (ou qui en était à ses débuts comme on voit dans le film), ils avait pour mission de conduire les bêtes dans un territoire voisin en traversant plaines et rivières, en l'occurrence le Missouri, afin de les vendre à un bon prix.
Tous les sentiments sont réunis dans ce film et on est agréablement surpris par la fin.
John WAYNE – Montgomery CLIFT (le fils adoptif) - Walter Brennan (le cuisinier) et la séduisante Joanne DRU jouent leur rôle à la perfection.

Une grande moitié du film offre essentiellement un intérêt historique qui renvoie à une réalité économique importante d'une époque et il doit peut-être sa grandeur, son impact, à son caractère austère. Ensuite, l'arrivée d'un personnage féminin, incarné magistralement par une actrice dont j'ai oublié le nom  , donne un nouvel élan, introduit douceur, charme et poésie... et prépare le dénouement.

La scène de panique du troupeau est extraordinaire. Je m'interroge sur les conditions de réalisation de telles scènes. D'autres ont vieilli et pâtissent visiblement des conditions de réalisation en studio.

J'ai trouvé à la fois remarquable et original le rendu de la personnalité du personnage principal, incarné par John Wayne, avec son intransigeance, sa dureté - perceptible dès ses adieux à sa fiancée et surtout quand il trouve le bracelet au poignet de l'Indien et ne songe pas une minute à se porter au secours de la caravane -, sa mégalomanie, son côté cruel et rancunier... Ce "héros", ambigu finalement, contribue, je trouve, à l'impression d'ensemble d'une épopée filmée.