jean claude Brisseau, Noce blanche

ce soir, j'ai bien envie de regarder à nouveau noces blanches avec Bruno Kremer et Vanessa Paradis. J'ai apprécié ce film, j'y découvrais les performances d'actrice de cette dernière, je l'avais trouvée très bonne.

j'ai regardé Noces blanches. En le voyant pour la 3è fois, j'ai trouvé quelques faiblesses que je n'avaient pas détectées les autres fois.
Bruno Krémer m'est apparu peu convaincant avec sa femme lors des appels téléphoniques intempestifs de Mathilde. Etait-il encore "innocent" ?  était-il déjà conscient de son attirance pour la très jeune fille ? se cachait-il de son épouse, déjà ? son personnage de prof plan plan, de mari amoureux, m'est apparu peu convaincant.

Le jeu de Vanessa Paradis, tout en finesse et en rouerie pose toujours la question : était-elle vraiment éprise de son prof dès le début ? ses procédés pour récupérer son amant redevenu "raisonnable" m'ont semblé trop manichéens pour coller à son âge. Mais j'aime quand même ce film.

Moi aussi j'ai regardé Noces blanches, je n'avais jamais vu ce film, je ne pense pas avoir envie de le revoir une seconde fois. J'ai trouvé que Vanessa Paradis jouait très bien.

pas vu. le commentaire sur ARTE est favorable

Passion destructrice

Une lente et irrésistible descente aux enfers ! Entre le moment où la jeune et séduisante élève réussit à se faire remarquer par son prof de philo et la scène où les deux amants sont découverts en train de faire l’amour dans une salle de classe, après ruptures et réconciliations, c’est toute la force destructrice d’une passion impossible que le cinéaste Jean-Claude Brisseau nous fait éprouver, étape par étape.

Essayant tant bien que mal de résister à l’impérieux désir qui risque de détruire sa vie conjugale, François Hainaut (admirablement campé par Bruno Crémer) finit par s’abandonner dans les bras de son élève, écartant toute prudence. De son côté, prête à tout pour vivre son amour, la jeune fille (Vanessa Paradis dans sa splendeur juvénile) n’hésite pas à le harceler. Un film qui prend par les sentiments et ne lâche plus le téléspectateur, jusqu’à la méditation finale.

un petit coup d'oeil sur le ciné-club de Caen ? pour l'analyse et les photos.

Citation :

Un sommet du film naturaliste où sont opposés, la surface : le réalisme social (la conseillère pédagogique, la réunion des professeurs, les réactions des élèves) et la profondeur : les pulsions du monde originaire (la maison sous l'orage, le paradis terrestre). La séduction des images (la culture, la réalité sociale, l'apparence) est sans cesse relativisée par la croyance profonde dans la vanité des activités humaines