John Blow

John Blow est un organiste et compositeur anglais de musique baroque, né en février 1649 et mort le 1er octobre 1708.

Il a été organiste de l'abbaye de Westminster à partir de 1668, et plus tard, aumônier et maître de chapelle de la cathédrale Saint-Paul de Londres. Il fut aussi nommé à la Chapelle Royale par Jacques II. Parmi ses élèves, on compte William Croft et Henry Purcell. Il fut un fidèle ami de ce dernier. D'ailleurs, il lui céda sa place de titulaire de l'orgue de Westminster à cause de sa vieillesse, mais la reprendra après sa mort prématurée.


je pars voir Venus et Adonis

Prologue

Cupidon apparaît au milieu de bergers et de bergères. Il chante le pouvoir de
l’amour et invite à profiter des plaisirs de la vie, sans se soucier de fidélité.

Acte I Tendrement enlacés, Vénus et Adonis échangent des serments d’amour quand ils entendent
des chasseurs approcher. Adonis veut refuser une partie de chasse alors que Vénus le
presse d’accepter, l’absence attisant le désir. Un terrifiant sanglier doit être capturé.

Acte II Entouré de petits cupidons, Cupidon conseille à sa mère, Vénus, de faire souffrir Adonis
afin de le rendre fidèle pour toujours. Cupidon convoque les Grâces qui exécutent une danse
pour Vénus.

Acte III Vénus s’ennuie de son amant. Adonis fait son entrée. Il a été blessé par le sanglier.
Vénus et Adonis échangent quelques paroles avant que le jeune amant ne meure dans les bras de
la déesse. Une marche funèbre célèbre sa mémoire.

Créé vers 1683, l’opéra a été composé uniquement pour la cour de Charles II pour son divertissement
privé. L’oeuvre de John Blow relate le mythe de Vénus et Adonis tel qu’évoqué dans
Les Métamorphoses d’Ovide (Livre X) ou dans le poème de Shakespeare, Venus and Adonis

un extrait de cette oeuvre que j'ai vue hier : spectacle très agréable, à la chorégraphie un peu raide au départ, mais charmante pour la ronde des Cupidon, voire leurs bagarres à coup de fleurs

l'aria qui terminait Venus et Adonis, à la mort de ce dernier, était empreinte d'une vraie emotion, bien qu'on n'ait guère cru, au début, à la bergerie des amoureux.

Sur scène, on a vu des tableaux qui évoquaient des tapisseries du grand siècle : scènes de chasse, duo des amoureux, étreinte finale.

Chiens et colombes étaient de la partie, mais le sanglier, tueur d'Adonis, n'a pas eu le droit de venir sur scène.

Il y en a pourtant plein le vignoble nantais, et un ami a rencontré un specimen avec sa voiture : pare-choc, aile et portière enfoncés. Il n'a pas chanté d'aria après le contact...