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Drôle de destin pour un drôle de film. Lâché par la société de production, le film a finalement été sauvé par l'un des stagiaires travaillant sur le tournage. Il a fait débourser 2,5 millions de dollars à ses... parents. Conclusion du réalisateur : "attention à bien traiter vos stagiaires".
Alors que la ville de New-York est ravagée par une explosion cataclysmique, huit personnes se réfugient dans le sous-sol de leur immeuble, dans lequel l'un d'eux a aménagé un abri antiatomique. Enfermés et totalement isolés, disposant de réserves d'eau et de nourriture limitées, ils vont peu à peu sombrer dans la violence et la terreur.
L'histoire est un prétexte. Xavier Gens explore la lente décomposition du groupe (dans un "trou à rats"). Alors bien sûr, au bout du compte, on se dit que le film est trop : trop nerveux, trop violent, trop barré (mais non sans humour). Il n'empêche : je suis restée littéralement scotchée pendant 1h50 (la version longue), pas un seul temps mort. À quoi il faut ajouter un réalisateur vraiment talentueux (image, direction d'acteurs, montage) qui offre à ses acteurs l'occasion de performances impressionnantes, notamment à Milo Vintimiglia et Michael Ecklund. Et une BO qui colle vraiment bien au film. Fascinant.
Enfin, je vous dis tout ça mais le film n'a pour l'instant pas obtenu de visa d'exploitation en France.