Ha, Causette !

Je n'écris pas souvent -même si je viens faire un tour de temps en temps- mais le message de Thealler me ravit . Chouette, un homme qui apprecie Causette !
En ce qui me concerne, je le lis du début à la fin en prenant mon temps pour qu'il dure jusqu'au numéro suivant. Mes pages préférées: " On nous prend pour des quiches" les portraits, les reportages, les pages cultures ... A propos, il me semble que l'article sur Plonk et Replonk est paru plutôt dans le numéro de Janvier 2012
( causette #20) mais je n'ai pas fini celui de mars...

On avait déjà parlé de causette (quel nom délicieux !) à propos des femmes au jour le jour, et apprécié que le journal étudie l'image de la femme dans la presse.

C'est donc avec un grand plaisir que nous remercions Mafalda de ce rappel du journal Causette.

Rappelons que ce "magazine mensuel plus féminin du cerveau que du capiton'"a paru en kiosque le 7 mars 2009.


je mets une vieille couverture, celle de mars posant des pbs techniques. Celle-ci est parfaitement impertinente

disponible depuis le début en Belgique.

Un bon journal effectivement.

J'ai lu quelques articles sur le droit de cuissage dans les mairies, où il s'avère que nos petits élus sont travaillés par la libido

Citation :

libido sentidi, libido sciendi, libido dominandi

La dernière faisant étouffer la première avec ses dérives et ses dégâts collatéraux. En clair, y compris dans les partis de gauche souvent nommés, on étouffe les affaires, elles sont classées par la justice, et le libidineux continue ses harcèlements en gardant son poste à l'interieur de lamairie et du parti. Une question judicieuse : DSK a-t-il été exclu du PS ? apparemment pas, et pourtant ce n'est pas un modèle de vertu avec toutes les affaires où il trempe (si je puis dire).

Un autre article sur Edith, une femme, qui a connu la DASS en son enfance, et qui recherche ses origines. Elle s'étonne au passage de ne pas être bien reçue par sa fille abandonnée...

bien d'autres articles, pertinents, et sur un ton impertinent qui m'a bien plu.

Une petite remarque : on adopte un style proche de la langue parlée, c'est tendance, mais est-ce bien nécessaire de se montrer un peu démago par des mots familiers ou une syntaxe désinvolte ?

le journal Causette s'excuse pour le faux-pas d'un article, "une liaison particulière" ou un fait-divers à Lille.

«Nous avons du mal à parler de relation amoureuse entre une adolescente et une adulte qui a le double de son âge. Il suffit de penser au statut du professeur face à l’élève: c’est tout de même un rapport de pouvoir.»

Les propos ambigus sont analysés.

Citation :

•le vocabulaire utilisé: la collégienne est présentée comme «l’amante», les messages qu’elle reçoit comme des «écrits trop tendres»
•les descriptions de l’enseignante reprennent les stéréotypes féminins de la femme douce et non menaçante: «on entr’aperçoit un visage de femme-enfant, doux sous les boucles aubrun», «elle, la discrète»
•les illustrations choisies sont sur le même registre de la femme tendre et douce

l'article de Slate

L'erreur de Causette a été de s'emparer d'un fait divers, réel et réprimé par la loi, et de le traiter comme une fiction, semblable au conte coquin, petite table, sois mise, d' Anne Serre .

Bridget un plagiat de Causette !

La titraille, la ligne éditoriale, le prix, et même la maquette: le dernier-né des magazines féminins rappelle étrangement Causette. Grégory Lassus-Debat, directeur et fondateur de Causette, dénonce un "copier-coller".

tout l'article dénonce un faussaire

Citation :

C'est un plagiat total. Mais ce n'est pas si étonnant quand on connait le personnage qui est derrière, Frédéric Truskolaski. C'est quelqu'un qui n'a aucun scrupule à piller les oeuvres des autres.

hé bé ! nous vivons vraiment une époque "formidable !"
le problème est : ce battage va engendrer la curiosité du public, et les gens vont acheter ce torchon nouveau-né, "pour voir".... résultat, ce faussaire va faire du chiffre, c'est ce qu'il veut ! berk berk berk !!!

Les faussaires n'ont aucun scrupule, c'est bien connu