William Gibson

William Gibson est l’auteur de Neuromancien, Comte Zéro, Mona Lisa s’éclate, Gravé sur Chrome, Lumière Virtuelle, fondateur du courant Cyberpunk.

son Code source, est attendu pour mars au Diable Vauvert.

Citation :

"roman d’espionnage et thriller poétique sur fond de mondialisation, de manigances et de secrets",

rotko a écrit:

Ah Ekwerke, toi qui es une lumière d'un autre monde ( ), connais-tu William Gibson, l'auteur du Nécromancien et du code source encensé par neil gaiman et qui a produit identification des schémas ?

Hélas non, je ne connais pas Gibson. Une raison simple me vient, là comme ça à brûle-pourpoint : je peux passer deux millions de fois devant un bouquin intitulé Le Nécromancien sans même avoir l'idée de tendre la main pour lire la 4' de couv', ça ne m'intéresse pas un brin.
Quant à Neil Gaïman, si je l'aime assez en tant qu'auteur (je l'aime toujours beaucoup plus sur le moment qu'avec le recul), je n'ai point trop confiance en son jugement critique: il avait également encensé Jonathan Strange & Mister Norrell, qui (à mon avis) a beaucoup moins révolutionné le(s) genre(s) qu'il ne l'a vanté...

Chère Edwerke, le texte modifié que tu m'attribues est si bon que je suis confus de ne l'avoir pas écrit

Ce gibson m'intrigue, il doit venir à Paris du 14 au 17 mars prochains,pour le salon du livre.

d'ailleurs il fallait lire Neuromancien et non necromancien

c'est une dystopie ou contre-utopie :

Citation :

un monde où règne le capitalisme le plus sauvage gouverné par des multinationales sans pitié, où la drogue est omniprésente, où tous les cow-boys, pirates du cyberespace se connectent au réseau via une prise neuronale et des électrodes qui leur permettent d'avoir une perception visuelle et sensorielle des données numériques qu'ils manipulent.

wikipedia

Ses thématiques : les nanotechnologies, le pouvoir des médias et du merchandising, la fascination moderne pour la célébrité...

ya bien un(e) grain(e) qui se laissera tenter ?

Effectivement, vu comme ça... le livre est beaucoup plus attirant, mais quand même pas assez pour mon budget famélique.
Nonnon, je ne serai pas cette graine-là.

Je n'ai eu en main que peu de temps le manga Ghost in the shell, mais je crois que l'on pourrait le rapprocher du Neuromancien de Gibson si cela peut en donner une idée un peu plus précise.

PS : Neuromancien n'est (pas trop) difficille à trouver chez les bouquinistes

Ah, un petit Comte Zéro, ça fait du bien, décrassage des circuits...
Première phrase alléchante:
"Ils flanquèrent un pistard aux trousses de Turner, dans les vieilles rues de Delhi, calé sur ses phéromones et sa couleur de cheveux."
Dépaysement garantie, cet écrivain ne prend pas ses lecteurs pour des imbéciles.
La Matrice avant l'heure....

Neuromancien est un petit bijou.

Il a reçu le prix Hugo en 1989. Je l'ai lu à l'époque, je n'avais alors aucune idée de l'existence d'internet.
Avec le recul, ce qui est décrit dans ce livre n'est pas très éloigné de ce que l'on connait aujourd'hui.
Certes on ne se connecte pas encore à internet en s'enfichant directement un connecteur dans le cerveau, mais cela viendra peut-être un jour.

On peut ajouter Mona Lisa s'éclate à Neuromancien Comte Zéro et Gravé sur chrome (un recueil de nouvelles celui-ci) pour une visite à travers le point de vue de divers personnages le cyberspace et la Conurb et (terme crée par l'auteur), enclave dont les décors du Blade Runner de Ridley Scott (Tiré de Do Androïds dreams of Electronic Cheeps de K. Dick, auteur que l'on pourrait parfois rapprocher du mouvement cyberpunk auquel "appartient" Gibson) sont une bonne représentation.

Le cyberspace pour l'auteur est "une hallucination consensuelle". Il décrit les incursions des protagonistes de ses romans (les hackers en l'occurence) comme des voyages bien onirique et abstrait. Son écriture est poétique tout en conservant une certaine rigueur scientifique (que demande le peuple ? )

rotko a écrit:

c'est une dystopie ou contre-utopie

Je suis sceptique la-dessus : 1984 de G. Orwell est une dystopie, une mise en garde (à ne pas recommencer les mêmes erreurs pour le coup); ce roman n'es pas une anticipation et n'a pas prétention à l'être.
Là où je veux en venir est que dans le cas de Neuromancien par exemple, l'univers décrit et foutrement très proche du notre : c'est un futur immédiat. Il n'est pas forcément très alléchant mais W. Gibson a très bien perçu - et continue de le faire - la société dans laquelle il vit, un talent qui peut aider à faire de la sociologie par la littérature, notamment à propos de l'importance de la technologie dans note société et le fait que l'on ne peut plus lui tourner le dos sans prendre le risque qu'elle prenne le pas sur la fiction. J'arrête ici : j'ouvrirai un nouveau sujet, car là, à dire tout ça sans approfondir, vous allez vous attendre à ce que je déballe des thèses conspirationnistes