Jan Garbarek et Anouar Brahem

Jan Garbarek I Took Up The Runes <-- ce cd là

J'aime beaucoup Jan Garbarek, depuis visible World


j'ai aussi Madar et des Cd d'Anouar Brahem comme le chat noir, un beau cadeau j'ai entendu pour de vrai Anouar brahem l'an passé, superbe !

J'ai aussi le Cd d'Anouar Brahem le chat noir, grâce à toi !

D'ailleurs j'ai rayé le nom et mis Rotko

Blague à part, pour la musique toute celle que j'écoute est reliée à une personne... c'est très sympa et dans ma tête c'est un peu "la musique de xxx" disons découverte grâce à xxx...
C'est bizarre quand même, je serais donc incapable de découvrir seule la musique

Dans Madar, jan Garbarek et anouar Brahem sont réunis

En 1994, Anouar Brahem enregistre "Madar" avec le saxophoniste norvégien, Yan Garbarek, et avec le maître pakistanais des tablas, Shaukat Hussain. [...] "Madar" est un fort témoignage de l'imbrication des civilisations et de la fertilité de leur coexistence.

Waouh !

Qu'est-ce que je découvre par hasard ?
Des personnes qui connaissent et qui aiment Jan Garbarek et Anouar Brahem et qui discutent de cette musique sur un forum ! J'ai cru que des gens comme ça n'existaient pas ?!

Je suis un inconditionnel de Garbarek et difficile de choisir le meilleur. Mais bon comme souvent, la première expérience fut la plus intense et la plus mémorable. Je citerai donc en première note "I Took up the Runes", précédemment cité par Rotko. Mon tout premier, une sorte de dépucelage à la musique d'ECM... Après, il y'a également les incontournables "Twelve Moons", "Ragas & Sagas", Visible World" et bien sur "Madar".

Une mention trés spéciale pour les albums enregistrés avec The Hilliard Ensemble : "Officium" et "Mnemosyne".

A cela, j'ajouterai également le fabuleux voyage à travers les contes médiévaux norvégiens en compagnie d'Agnes Buen Garnas avec Rosensfole.

Pour Anouar Brahem, il y a bien évidemment le fameux "pas du chat noir" que vous semblez donc déjà bien connaître. Sans oublier le merveilleux Thimar avec l'excellentissime John Surman ou le superbe Astrakan Café... je vais éviter de tous vous les citer, mais je crois que tous ses albums en valent la peine. (Allez un dernier pour la route : "Conte de l'incroyable amour")

Et peut-être (certainement, même) que je reviendrais ici pour reparler d'autres musiques de ce style, parce que sur mon blog, ce genre de chroniques n'ont pas l'air d'emballer grand monde...

Re-Waouh !

Laisse libre cours à tes goûts, et donne des titres qui ouvrent notre horizon.

je voudrais écouter personal mountains où Garbarek joue avec Keith Jarrett...

Citation :

je voudrais écouter personal mountains où Garbarek joue avec Keith Jarrett...

J'adore également Keith Jarrett mais les deux albums que j'ai pu entendre longuement avec Garbarek ne m'ont pas convaincu ni l'un ni l'autre.

Aucune âme, aucune émotion... Du moins, pour moi... Je n'ai strictement rien éprouvé à leurs écoutes et du coup, je préfère les prendre chacun de leur coté ou avec leurs groupes respectifs. C'est tellement mieux.

Peut-être ne sont-ils que des albums de commandes... Tu es libre de te faire ta propre idée, mais honnêtement, "Personal Mountains" et "Belonging" ne sont pas des albums que je conseillerais tant leurs discographies respectives est nombreuses et tellement meilleures...

Citation :

(notamment l'album blanc où il joue du clavecin !)

Cela doit être Luminessence... Bon, celui-là, je ne le connais pas. A vrai dire suite aux deux précédentes écoutes, je n'ai pas voulu tenter le diable, mais pourquoi pas après tout ?

J'écoute beaucoup ce type de musique depuis une vingtaine d'années en lisant, en peignant. Alors, je vais de ce pas jeter un oeil sur ton blog, Mouton sauvage.

Et lorsque tu peins, la musique de Garbarek t'inspire quoi, au juste ?

Une aurore boréale sur les majestueux fjords norvégiens...
ou la mousse blanche d'une Chimay coulant le long du verre dans un vieil estaminet local...

Je vais plus approfondir ta galerie pour voir si je décèle du Garbarek...

Disons que cette musique, comme beaucoup d'autres, me relaxe et me met dans un état d'esprit créatif.
Ceci dit, quand je cuisine, j'écoute du rock, du blues, du jazz.

Jan Garbarek I Took Up The Runes

C'est celui-là que j'écoute actuellement, Mouton Sauvage !

Que me conseillerais-tu pour un deuxième album, celui-là étant mon premier

Utopie a écrit:

Jan Garbarek I Took Up The Runes

C'est mon préféré... !

Mais c'est aussi parce que c'était mon premier...

La première fois reste souvent inoubliable (enfin dès fois)...

Pour une seconde expérience, je propose Twelve Moons

Très beau titre !

D'accord avec Mouton Sauvage sur Twelve Moons et I Took up the runes.
J'ai découvert Jan Garbarek avec cet album, et effet de première expérience, il est resté magique : de par sa pochette, de par le souvenir d'une découverte bouleversante, et du premier pas que j'ai mis dans le monde du jazz, par une voie atypique il est vrai.

Depuis, je suis un peu resté scotché sur ses anciens albums. Même si j'ai eu la chance d'apprécier ses performances lives à Jazz à Vienne, et plus récemment dans un concert très "propre" à l'auditorium de Lyon, je lui reproche un manque de renouvellement. Comme une lassitude.





Et là, pas plus tard qu'hier, la claque. Je découvre In Praise of dreams. Ce titre évocateur révèle là encore toute la force de Garbarek à nous faire planer, à nous faire décoller sur des notes qui durent, qui durent, qui durent encore, qui montent au firmament, qui me font retenir mon soufle.
Doucement rythmé par les battements de Manu Katché, saxo et violon alto construisent une atmosphère véritablement envoutante et planante. Un duo inédit pour moi. Ce mariage d'instruments classiques, de discrets effets électroniques, d'un saxo éthéré, place cet album au croisement de cultures et d'expériences.
Un disque à écouter, à respirer, délicatement, pour rêver éveillé.

KHOMSA : cinq doigts d’une même main symbolisant la préservation contre le mauvais œil. Sous son appelation « touristique » Main de Fatma, elle est devenue le symbole qui repousse les maléfices dans la Tunisie et toute l’Afrique du Nord.



Mais c’est aussi un album que j’écoute présentement de Anouar Brahem où son oud se mêle à l’accordéon de Richard Galliano. Le soleil, la chaleur et cette musique : je n’ai plus franchement le cœur et l’esprit à travailler, mon âme étant partie dans le désert tunisien ou sur la côte bleutée de la Méditerranée avec des titres qui me laissent rêveur : Comme un départ, Souffle un vent de sable, Regard de mouette, Sur l’infini bleu, Vague, Nouvelle vague, En robe d’olivier, Des rayons et des Ombres… Je ne suis plus joignable, ni ici, ni ailleurs ; je suis dans un rêve bleu, regardant le ciel bleu, observant la mer bleue, quelques mouettes blanches venant distraire mon horizon. Derrière moi, le désert ocre et le vent chaud qui souffle dans mon dos, prêt à m’emporter vers un autre songe…

L’amphithéâtre Boutmy de Sciences-Po va résonner au son d’un époustouflant plateau, composé de quatre géants du jazz, réunis pour la première fois et pour un unique concert : Jacky Terrasson au piano, Jan Garbarek au saxophone, et Manu Katché à la batterie. Ils interprèteront ensemble les compositions de chacun, laissant ainsi la magie de leur talent et de l’improvisation s’exprimer totalement.

Le pianiste franco-américain Jacky Terrasson, ange gardien du Festival, brille au sommet d’une talentueuse carrière depuis ces dix dernières années. A l’aise aussi bien en trio qu’en formation plus importante, il vient de sortir Mirror, son premier album en solo, portrait lumineux de l’artiste.

Jan Garbarek, saxophoniste norvégien, pilier du label ECM depuis plus de 35 ans fait partie des rares saxophonistes identifiables au premier son. Ses disques demeurent parmi les plus beaux enregistrements de ces vingt dernières années.

Est-il utile de présenter Manu Katché, celui qui est considéré, à juste titre, comme l’un des meilleurs batteurs du monde ? Ses employeurs ont pour nom Sting, Joni Mitchell, Peter Gabriel. Il a intégré le célèbre label ECM pour lequel il a déjà enregistré deux albums très remarqués dont le dernier Playground.

Rémi Vignolo, bassiste et contrebassiste de géni, a joué avec les plus grands, que ce soit à New York aux côtés de Ravi Coltrane, puis, à son retour en France, avec Claude Nougaro, les frères Belmondo, Stefano Di Battista ou encore Aldo Romano... Il est considéré comme l’un des meilleurs bassistes de la scène européenne.

Rotko a écrit:

Sinon j'ecoute le double album RITES de jan Garbarek.

Nous attendons donc tous tes impressions sur cet album. J'avoue que je lui ai été infidèle ces dernières années et donc Rites ne m'est pas du tout familier...

Mea Culpa, le mois dernier je ne vous avais pas averti que sur l'émission de Arte "One Not Shot" de Manu Katche, son copain Garbarek était invité...



Ce fut un grand moment, d'une belle intensité à vous donner des frissons même à travers le poste... mais malheureusement je crois que le podcast de l'amission n'est disponible qu'une semaine, donc c'est encore raté...



Mais pour me faire pardonner, voici un autre grand moment Garbarek - Brüninghaus - Weber - Katché !

Je l'écouterai un peu plus tard, je n'ose pas trop vu l'heure déclencher une foule de miaulement... ils dorment tous :cho:

L'émission n'a pas de retransmission, c'est dommage, tu nous en avais parlé mais j'ai zappé

Trilok Gurtu, percussionniste mêlant tablâ traditionnel et batterie occidentale, navigue entre la musique indienne, le jazz (et jazz-funk) et sons africains. Occident – Inde – Afrique réunies dans une même musique. On le trouve aux côtés de John McLaughlin, Joe Zawinul, Pat Metheny ou encore Oumou Sangaré et Angélique Kidjo… Sans oublier, bien sûr, Jan Garbarek (c’est comme ça que j’ai dû le connaître).

Et à noter, un concert exceptionnel qui, à mon avis, doit valoir le détour : le jeudi 6 novembre à la salle Pleyel de Paris avec justement mon saxophoniste préféré…

• Trilok Gurtu : tabla
  
• Jan Garbarek : saxophone
  
• Oumou Sangaré : chant
  
• Phil Drummy : didjeridoo, santoor
  
• Carlo Cantini : violon
  
• Roland Cabezas : guitare
  
• Johann Berby : basse

Date : Mardi 4 Aout 2009

Lieu : Sous le Chapiteau - Marciac

Garbarek au festival de Marciac, cet été... Quel évènement !

Jan Garbarek : saxophone
Rainer Brüninghaus : claviers
Yuri Daniel : basse
Trilok Gurtu : batterie, percussions

il donne un entretien au Monde. Ce qu'il dit n'est pas inoubliable mais enfin c'est Garbarek !

extraits qui expliquent pourquoi il enregistre peu.

Citation :

Jamais je ne m'écoute. Je n'aime pas m'entendre. Je me sens toujours renvoyé à un souvenir d'adolescence : entendre ma voix m'a effrayé. Les bandes, c'est pareil. Ma vie est en scène. Je donne une centaine de concerts chaque année. C'est là que se développe ma musique : en scène, dans les échanges avec les musiciens, et devant le public, là, présent.

Citation :

Le son n'a rien d'un choix conscient. Il ne relève pas d'un travail, c'est simplement le son que j'ai dans la tête. Sur scène, j'invente, je propose, je suis dans cette performance-là, ce que j'imagine se répand en atomes, cercle par cercle, parmi l'auditoire. Chacun transforme ces émotions selon une sorte de métabolisme collectif et personnel à la fois.

Paper nut

Jan Garbarek...


En avoir parlé pour la prochaine écoute commune de Jazz m'a donné envie de le réécouter. Je ne connais que son double album Rites, dont voici le thème principal :



Un saxo merveilleux !
Une musique lancinante, fort répétitive... un peu ce qu'on connait avec Philip Glass dans un autre genre...