Jan Garbarek et Anouar Brahem

Comme vous avez été sages, je vous donne une seconde vidéo tirées du même album : Rites !

Franchement je ne connaissais pas Garbarek. Je voyais bien son nom sur les pochettes de disques de ma médiathèque , mais il y en a tellement que je zappais. J'écoute avec uen grande attention sur deezer l'albul rites. Planant, j'attends les écoute des autres albums.

Hexagone a écrit:

Franchement je ne connaissais pas Garbarek. Je voyais bien son nom sur les pochettes de disques de ma médiathèque , mais il y en a tellement que je zappais. J'écoute avec uen grande attention sur deezer l'albul rites. Planant, j'attends les écoute des autres albums.

Je l'écoute de nouveau ce matin...
Espérant me hisser haut, au-dessus de la crasse automnale qui recouvre la capitale.

Le premier morceau ne m'a pas touché plus que cela, mais la partie saxo dans le deuxième m'a remuée. Ne serait-ce que les quelques notes du thème.
A la première écoute, je dirais que je ne suis pas une grande fan, mais que j'aimerais bien en découvrir un peu plus.

J'ai réservé rites, et je vais réécouter Ragas and sagas et Madar, que j'aime beaucoup.

Que pensez-vous de :
Photo With Blue Sky, White Cloud, Wires, Windows And A Red R ?

blue sky

moi, j'aime bien,
l'album est ici
http://www.deezer.com/en/#music/result/all/garbarek photo with blue sky

Creuse du côté de Madar, mon préféré, à cette remarque près qu'il incline plus à la rêverie mystique qu'à la conversion aux cadences infernales du travail selon Saint Telecom et Cie.

Je viens d'écouter deux titres de l'album Madar.
Rien à voir avec Rites. C'est le jour et la nuit.
Les deux morceaux que j'ai écoutés sont nettement typés musique orientale.

J'aime beaucoup !


Une musique très lente, très pure.
Très simple.
Propice à la rêverie effectivement, ou comme musique d'ambiance pour un dîner, une expo...

un article du Monde sur Anouar Brahem

Citation :

Pas question de choisir entre traditions orientales et vocabulaires esthétiques occidentaux. Les deux lui sont nécessaires. The Astounding Eyes of Rita, nouveau fruit de sa quête d'entre-deux, il l'a dédié à Mahmoud Darwich (1941-2008). Le titre fait référence à un poème de l'écrivain palestinien, Rita et le fusil, qu'avait adapté le chanteur libanais Marcel Khalifé. "Chaque pièce fait référence à un moment de sa vie ou un lieu qu'il a fréquenté", raconte Anouar Brahem.

Pourquoi cet hommage insistant ? Il n'avait encore dédié aucun de ses albums à qui que ce soit. Il ne fréquentait pas Mahmoud Darwich, ne l'avait rencontré qu'à deux reprises. Il a appris son décès sur Internet, au moment où il s'apprêtait à enregistrer. "J'ai dédié ce disque au poète, au Palestinien et au grand humaniste qu'il était." A la voix rebelle aussi. Paroles et non-dits d'un musicien tunisien...

Que signifie cet étonnement ? qu'il s'agit d'une conversion politique ou d'une manouevre commerciale ?

concernant cette musique, j'hésite entre la supercherie new age et la musique de relaxation. J'entrevois les ficelles un peu faciles du genre et ne me prends pas au jeu. Tant pis.

Je l'ai déjà noté ailleurs, mais Garbarek a aussi souvent collaboré avec Keith Jarrett, en particulier pour les albums Nude Ants et Personal Mountains, que j'aime beaucoup. Les deux musiciens s'équilibrent et se complètent merveilleusement, et le côté un peu trop lyrique de Garbarek s'atténue.

je ne suis pas entièrement convaincu par le CD1 de rites

je préfère les morceaux où il y a un peu de rythme les N°s 3 5 7

ie,- vast plains and clouds
- song, thready lightly
- her wild ways

Ce dernier morceau tourne autour d'un thème de madar en l'esquivant d'une ou deux notes.

Les autres morceaux m'ont paru pleins de langueur, d'autres y verront une méditation musicale, je veux bien, mais Garbarek a fait mieux !

Surprise avec le deuxième disque qui débute de façon très rythmée, mais s'alanguit ensuite.
On entend des choeurs qui se fondent bien dans l'ensemble, puis une voix d'homme, moins heureuse à mes oreilles. Mais ce n'est pas inoubliable...

De temps en temps j'aime bien retrouver l'album Madar et les sonorités bien particulières de Garbarek au saxo. Le thème est en général assez simple mais devient vite envoûtant. C'est impeccablement construit, à mon avis.

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Pour écouter en entier l'album sur deezer.

Pour écouter partiellement Mnemosyne, l'album de garbarek avec the hilliard ensemble

L'album sur Deezer (voix et saxo) n'est pas écoutable en France. Le mieux est de se procurer l'album ECM

the astounding eyes of rita
 
je retrouve des sonorités d'autres CD d'anouar Brahem, j'aime cette "musique contemplative" à laquelle il faut s'ouvrir
 
 

Bonjour rotko,


La musique d'anouard braheim distille dans l'air comme une poudre invisible qui allège le quotidien.
Par contre c'est pas des yeux de sarah qu'il égrène ces notes, mais de ceux de ritha.

Il est un autre compositeur définit dans le magreb comme un maître du oud qui peut vous faire décoler, c'est driss el malouma.
Sinon il y a aussi "ton doux visage" de titi Robin qui saupoudre le jour d'une paix automnale, lui étant "manouche" c'est peut être des os de sarah qu'il inhale cette poudre d'automne.