Douglas KENNEDY

La femme du Ve de Douglas Kennedy chez BELFOND

Citation :

"Je voulais montrer à quel point la vie pouvait être... aigre-douce"

Douglas Kennedy

Citation :

Dans son nouveau roman, Kennedy met en scène un prof broyé par l'adultère et le politiquement correct. Harry Ricks débarque à Paris sans un sou en poche. Paumé, il loge dans une soupente du Xe arrondissement, le quartier turc de la capitale, et rencontre une femme mystérieuse qui fait chavirer ses sens et... son existence

.

L'Express.

rappel sur Douglas Kennedy

Ses précédents romans ont été une révélation pour la critique et le public de part et d'autre de l'Atlantique :
"Cul de Sac" (Série Noire Gallimard, 1998),
"L'Homme qui voulait vivre sa vie" (Belfond, 1998 ; Pocket, 1999), dont il vient d'écrire l'adaptation cinématographique,
et "La Poursuite du Bonheur" (Belfond, 2001).

Si vous ne connaissez pas Douglas Kennedy je vous conseille de commencer par "Les désarrois de Ned Allen", drôle et totalement loufoque, et "Cul de sac", carrément angoissant mais où il nous tient en haleine de façon assez brillante!
Détente garantie si vous voulez oublier vos soucis ( et je crois comprendre que certains se bilent pas mal ici;
Courage! ...Les sondages sont souvent pleins de surprises, voire mai 2002 ! Rien n'est joué...)

J'avais vraiment beaucoup aimé L'homme qui voulait vivre sa vie, et Les désarrois de Ned Allen.
Je n'ai pas lu les autres, mais j'ai lu hier un entretien avec lui dans le magazine Lire du mois de mai. L'auteur est fort sympathique, et les avis sur son dernier livre sont bons. A voir.....

Je viens de terminer la lecture d'un roman de Douglas Kennedy et comme j'ai vu qu'aucun billet ne le concernait, je me permet de le créer.

Les charmes discrets de la vie conjugale :

Hannah est une jeune femme des années 70. Elle fait des études de littérature dans le Vermont et envisage d'être professeur.
Son père est un prof d'université, célèbre car c'est un agitateur. Il n'hésite pas à monter sur les barricades en signe de protestation contre la guerre du Vietnam. Sa mère est une artiste avec qui elle a toujours eue des difficultés d'entente.

Mais Hannah va rencontrer l'amour en la personne de Dan, un étudiant en médecine. Elle ne pense plus qu'à l'épouser.
Installée dans une petite ville du Maine, Hannah goûte aux charmes discrets de la vie conjugale. Elle devient mère, travail à la bibliothèque de sa ville. Pourtant, très vite, elle va s'ennuyer, se sentir étouffer.
C'est alors que le hasard va lui offrir l'occasion d'échapper à son quotidien : malgré elle, Hannah va être complice d'un grave délit.

Trente ans plus tard, surveint le 11 septembre, et avec lui le temps du doute, de la remise en question, de la suspicion. Le passé d'Hannah va ressurgir inopinément. Du jour au lendemain, la vie tranquille, douillette et protégée qu'elle s'est construite va s'écrouler...

Voilà un roman plein de rebondissements et très bien écrit. Je ne connaissais pas Douglas Kennedy. Bien sûr, j'en avais entendu parler, mais je n'avais encore jamais lu un de ses ouvrages.
Ce roman est l'histoire d'une vie, celle de Hannah que l'on suit de sa jeunesse à l'âge de cinquante ans environs. C'est une vie comme celle de chacun de nous peut avoir, avec ses joies, ses peines, ses contraintes, ses sacrifices et aussi, ses petits "cadavres que l'on cache dans le placard".
C'est la chronique d'une vie qui pourrais être la nôtre.

C'est ainsi, que moi lectrice, je me suis sentie extrêmement proche du personnage d'Hannah. L'auteur, de part sa plume talentueuse a sû décrire les douleurs et les peurs qui tiraillent l'héroïne. Il a sû employer les mots qu'il fallait pour faire en sorte que je sois complètement confondu avec le personne d'Hannah (c'est français ça !).
La vie n'est pas toujours un "long fleuve tranquille". Parfois, celle-ci est perturbée par quelques vagues qui feront plus ou moins de dégâts, et Douglas Kennedy a, avec brio, interpréter ces émotions.

Douglas Kennedy signe ici, un roman "réel" écrit avec beaucoup de talent.anti_bug_fck

Joyce Carol Oates ,ou Oates Joyce Carol , au choix

Cécile, je ne t'ai encore jamais dit que j'appréciais beaucoup ton avatar avec ce saut insolent et desinvolte

rotko a écrit:

Joyce Carol Oates ,ou Oates Joyce Carol , au choix

Cécile, je ne t'ai encore jamais dit que j'appréciais beaucoup ton avatar avec ce saut insolent et desinvolte

ENFIN !!! :noel:
vraiment je croyais que le glamour frippon avait fini de rendre l'âme
encore une fois le héro du jour Rotko est arrivé sur son cheval blanc et a sauvé .... la ............. situation!!





oui merci aussi pour la rectification du nom de Joyce

la femme du Ve

Citation :

Tout ce qu’elle avait dit au commissaire était vrai,
mais il arrive que rien ne soit plus faux que la vérité.

Georges SIMENON, La Fuite de monsieur Monde

début de la femme du Ve

Citation :

L’année où je suis venu vivre à Paris.
J’avais débarqué quelques jours après Noël, par un matin
gris et humide. Le ciel avait une couleur de craie sale et la
pluie était une brume envahissante lorsque mon avion s’était
posé, à l’aube. Je n’avais pas fermé l’oeil durant toutes ces
longues heures au-dessus de l’Atlantique, un épisode insomniaque
qui venait s’ajouter à la succession de nuits sans
sommeil par laquelle je venais de passer.
En retrouvant la terre ferme, j’ai soudain basculé dans un
état de désarroi complet, et j’ai perdu tous mes moyens
devant le flic du contrôle des passeports qui me demandait
combien de temps je comptais rester en France.

site de Douglas kennedy

J'ai lu plusieurs Kennedy, et j'ai terminé il y a peu La femme du Ve... qui m'a déçue. Le fantastique ne lui va pas du tout. Autant j'étais emballée par La poursuite du bonheur, interpellée par Le pays de Dieu, accrochée par Cul de sac, autant cette histoire ne m'a pas accrochée, tant elle parait peu vraisemblable. Pourtant, je suis vraiment fan du récit fantastique ! L'écriture est toujours aussi fluide et agréable, mais le côté "femme-mystérieuse-qui-revient-de l'au-delà-pour-couchailler"... c'était "trop" pour moi...

Je viens de terminer la Femme du Vème de Douglas Kennedy. Ce livre m'a tenu en haleine du tout début jusqu'à pratiquement la fin. Je lui dois deux nuits écourtées tellement l'intrigue m'a passionnée. Il me tardait de savoir comment cette sombre histoire allait évoluer...et je dois dire que j'ai été un peu déçue par la conclusion. Je n'ai pas tout compris et cette femme qui joue le rôle d'un ange gardien plus que diabolique m'a un peu troublée et laissée perplexe...Est-ce que Douglas Kennedy et Harry ne font qu'un en mélangeant le manuscrit de l'auteur en quête d'éditeur avec ce que nous écrit DK ? en fait je pense que les deux histoires se mélangent DK s'identifie à Harry et vice versa...non ?

Ben moi, Douglas Kennedy, j'adore !

En ce qui concerne "Les charmes discrets de la vie conjugale", j'ai trouvé que c'est une gageure, pour un homme, d'écrire en tant que personnage féminin. J'ai beaucoup aimé la description de cette mentalité étriquée que l'on trouve dans l'Amérique "profonde", avec des réminiscences de la "chasse aux sorcières" en filigrane. :yes:

"Le femme du Ve" m'a beaucoup plu, même par son côté un tantinet déconcertant. J'ai apprécié les promenades dans Paris, l'ambiance de la boîte de jazz "Sunset Sunside" (que je connais pour y être allée à diverses reprises, elle vient de fêter ses 25 ans), son humour noir (quand on retrouve l'horrible voisin de palier mort, égorgé, dans les toilettes).

Alors, que dire de "Cul-de-sac" que j'ai lu en une soirée (allez, bon, d'accord, j'ai pas été au lit à 20 h ce soir-là !) pendant les vacances, tellement ça me passionnait. Promis-juré, je ne mangerai jamais du kangourou !

Quant aux plus anciens, ils m'ont tous autant ravie et comme le signale Provence, Douglas Kennedy est très sympathique.
C'est d'aileurs en entendant une interview de lui à la radio que j'ai eu envie de lire ses livres, tellement j'avais apprécié son sens de l'humour.

Donc, moi, D. Kennedy, je suis sous le charme ..... :yes:

Moi qui suis une grande fan de Douglas Kennedy, j'ai plutôt été déçue par La Femme du Ve... L'intrusion du fantastique ne m'a paru peu convaincant (à part pour coller à ce qui se fait beaucoup en ce moment).

Mes préférés resteront donc Cul-de-sac et Une liaison dangeureuse. Je n'ai été que moyennement séduite par Les Charmes discrets de la vie conjuguale... la deuxième partie m'apparaissant comme baclée et expédiée.

Je viens de terminer: Les charmes discrets de la vie conjugale.
Ce roman aurait pu s'appeler "comment les autres peuvent vous pourrir la vie"
En effet, on y voit de bons exemples d'égoïsme et d'opportunisme humains.
Les relations: parents/enfants et mari/femme y sont revisitées et incitent le lecteur à se poser bien des questions sur divers aspects de notre vie sociale.
Cependant, je me suis un peu ennuyée vers la moitié du livre, certaines longueurs et descriptions m'ont lassée et j'ai trouvé la fin plutôt banale.

Je crois avoir parlé, il y a un peu de temps de Douglas Kennedy dont j'ai , il faut bien le dire, dévoré les deux livres: La femme du V et Les charmes discrets de la vie conjugale. des romans où l'on rentre tout de suite dans le vif du sujet et où l'éciture limpide et souple nous pousse à continuer sans difficultés. J'ai bien aimé ces deux histoires et leur originalité avec cependant un petit bémol concerant la conclusion de ces deux romans que je trouve un "peu tirée par les cheveux". cela m'a donné comme l'impression que l'auteur était préssé d'en terminer et qu'il n'avait pas pensé à la chute des deux histoires, ce qui est un peu dommage.

J'ai bien aimé les deux livres :

En ce qui concerne Les charmes discrets de la vie conjugale, j'ai dévoré ce livre. J'ai apprécié les descrtiptions de cette Amérique profonde, pudibonde et faux-cul, à la mentalité étriquée, cette Amérique de la "chasse aux sorcières".
De plus, Douglas Kennedy parvient à écrire en se mettant à la place d'une femme, ce qui n'est en soi pas si évident.

Pour ce qui est de La femme du Ve, le livre m'a également beaucoup plu. Le côté un peu "irréel" de l'histoire et la chute quelque peu bizarre ne m'ont pas particulièrement gênée.
J'ai adoré les promenades dans Paris, dans le quartier du Châtelet que je connais assez bien (dont le club de jazz "Sunset Sunside").
Ce livre nous fait également plonger dans la vie sordide de certains quartiers.
On peut constater que Douglas Kennedy, qui vit près de Londres ainsi qu'à Paris, connaît bien cette ville.

Cul-de-sac, polar se passant en Australie, est différent des autres livres de Kennedy.
Quatrième de couverture :Je n'avais rien contre l'Australie avant d'écraser un kangourou par une nuit sans lune et de rencontrer Angie sur une plage ensoleillée. Douce, chaude, Angie. Un vrai rêve pour le voyageur fatigué. C'est quand j'ai su que je l'avais épousée que les choses se sont gâtées, vraiment gâtées jusqu'au cauchemar.
Etant une inconditionnelle de cet auteur, j'ai beaucoup aimé ce livre également.
Après l'avoir commencé, je n'ai reposé le livre qu'une fois que je l'ai eu terminé.

Cela faisait des années que je tournais autour. On m'en avait dit du bien... et je suis enfin tombée dedans !
Mon premier a été "Cul-de-Sac" ... que j'ai dévoré. J'ai adoré. Mon second, je le termine : c'est "A special relationship" (une relation dangereuse). J'ai du mal a le lâcher. Ce n'est peut-être pas de la grande littérature, mais je me sens bien dans cette histoire. Cela faisait longtemps que je n'avais pas été aussi prise par un livre.
Cela faisait aussi quelques temps que je n'avais pas lu en anglais.
Le fait de lire en VO permet vraiment de mieux s'imprégner de l'ambiance.
Bref, je pense que je suis partie pour me faire la série ... in English of course... javascript:emoticonp('')javascript:emoticonp('')
lire
cheese

J'ai adoré Cul-de-sac ! Ça fait du bien de lire des bouquins aussi délirants de temps en temps ! Cette virée burlesque au coeur du désert australien est une merveille ! Dans le même trip je conseille toujours "Fantasia chez les ploucs" de Charles Williams.

Je rêve ou bien il y a en haut de la page d'accueil du forum une bannière publicitaire pour le dernier roman de Douglas Kennedy, où clignotent les mots "le-grand-retour-de-Douglas-Kennedy-sommes-nous-maîtres-de-notre-destinée ?"

la pub est ciblée sur ce que tu regardes (big brother !)

J'avais aussi un préjugé contre lui....
Jusqu'à la lecture de "Cul -de -sac"

N'ayons pas d'à -priori et ne boudons pas notre plaisir quand nous lisons un livre pas hautement philosophique, ni digne du GRAND PRIX de .....(Mettre ici ce que vous estimez le top de la crème des prix littérraires )

Un bon livre bien écrit qui tient son lecteur éveillé et amusé. est appréciable.

"Car l'homme ne vit pas seulement de pain...."
De temps en temps un tit bout de chocolat ne fait pas de mal

... La vie conjugale n'est pas un grand roman mais le mécanisme de l'engrenage est bien maitrisé.

Dernièrement j'ai lu Piège nuptial, nouveau titre pour nouvelle traduction. Titre d'origine : Cul-de-sac.
C'est assez réjouissant.
Le héros, Nick est un journaliste qui végète de petits journaux en piges miteuses, incapable de s'installer quelque part.
Découvrant une carte de l'Australie chez un bouquiniste, il plaque tout et s'envole pour Darwin, qui porte bien son nom, étant donné qu'il découvre une faune au début de son évolution !

L'outback, le désert, le "nulle part" fascinent et il décide de partir au volant d'un minibus WW, de ceux que conduisaient les hippies, oubliant qu'il ne faut jamais voyager de nuit dans ces contrées, les kangourous rodent !
Une rencontre avec la fille de Gargantua et Alexandre-Benoit Berrurier le mène au cœur du désert, dans une ville fantôme, rayée des cartes officielles, dans laquelle s'est installée une communauté à la fois primaire et féroce.

Comment survivre dans un monde dans lequel votre douce est étripeuse de kangourous ?

Voilà tout le problème de Nick.

Ca commence comme une comédie un peu attendue puis ça tourne au roman noir.

Quitter le monde

Présentation de l'éditeur

Du campus de Harvard aux rues du Berlin d’aujourd’ hui, en passant par le Maine, la Nouvelle Angleterre et le Canada, la trajectoire bouleversante d une femme en quête éperdue d amour et de reconnaissance. Douglas Kennedy dans son roman le plus ambitieux à ce jour.
Jane n a que treize ans lorsque, lors d un dîner à l ambiance particulièrement lourde, elle annonce à ses parents qu elle ne se mariera jamais. Une phrase d apparence anodine aux conséquences désastreuses : son père quitte le foyer presque sur-le-champ ; quant à sa mère, elle tient Jane pour directement responsable de l échec de son mariage.

Quelques années plus tard, étudiante en lettres à Harvard, Jane entame une liaison avec son professeur. Pendant quatre ans, elle vit dans l ombre mais heureuse avec cet homme qui la fascine. Bonheur brutalement interrompu par la mort de son amant, dans des circonstances obscures.
Jane trouve alors un poste dans une très lucrative entreprise de trading. Mais en voulant faire parvenir de l argent à son père qui se prétend ruiné, Jane attire l attention du FBI qui lui révèle les véritables occupations de celui qui est en fait un escroc international.

Décidée à rentrer dans le giron universitaire, Jane devient professeur dans une petite fac de Nouvelle Angleterre. Là, elle fait la connaissance de Theo, un cinéphile obsessionnel, et donne naissance à une petite Emily qui fait toute sa joie.
Alors que, pour la première fois de sa vie, Jane se prend à croire au bonheur, le drame frappe à nouveau...
À bout de forces, Jane est tentée de quitter le monde, avant de trouver, au hasard d un fait divers odieux, la force de se raccrocher à la vie.

mon humble avis:

Je n’avais rien lu de cet auteur.
J’ai trouvé une écriture agréable, mais des descriptions trop longues à mon avis ; De plus parfois des situations exagérées, mais bon c’est aussi cela distraire un lecteur… Dans l’ensemble un roman qui se lit bien….

Son deuxième roman, L'Homme qui voulait vivre sa vie, publié en 1998, est actuellement adapté à l'écran par Éric Lartigau, avec Romain Duris et Catherine Deneuve.

le figaro donne le synopsis :

Citation :

Ben Bradford du roman est devenu Paul Exben, un avocat d'affaires interprété par Romain Duris. Marié à Sarah (Marina Foïs) et père de deux enfants, ce trentenaire est en apparence comblé. Il est associé à sa grande amie Anne (Catherine Deneuve) dans un gros cabinet d'affaires qui gère comptes et grosses fortunes. Mais ce mariage et cette famille tout droit sortis d'un catalogue Gap ont des failles.
Paul s'est fourvoyé en oubliant son rêve de devenir photographe et sa femme le trompe, avec, ironie du sort, un photographe ! Après avoir accidentellement supprimé son rival, il prend la fuite et l'identité de ce dernier… «Un rôle idéal, confie Romain Duris à propos de Paul, parce que c'est un personnage qui va se révéler grâce à un crime…»