Louis de funès et la folie des grandeurs.

j'ai vu recemment la folie des grandeurs avec louis de funès,

l'amour de l'argent, le côté bling bling, les humeurs tyrnniques, les insultes et le rudoiement des subalternes, les tics et les grimaces, l'égoïsme monstrueux, le cynisme

Citation :

"je veux des riches toujours plus riches et des pauvres toujours plus pauvres"

prennent toute leur saveur dans un contexte qui dépasse celui de Hugo (Ruy blas).(1)

L'acteur est remarquable, (je ne sais plus dans quel film il est chef d'orchestre, mais la scène est impayable.)

bref la folie des grandeurs m'a paru un film satirique à projeter dans les écoles pour étudier le comique et affiner le sens civique

(1)avec des citations détournées : "bon appétit messieurs", "je pars tuer 6 loups" etc..

Tu ne l'avais jamais vu ? Je suis une fan de ce film , particulièrement du personnage d'Alice Sapritch
La scène des jardins est un grand moment !

C'est un des meilleurs avec Louis de Funès je trouve - si ce n'est le meilleur. La grande vadrouille je sature un peu.

Ps : rotko fait une fixette sur les programmes scolaires en ce moment ?

une séquence que j'adore

hou ! il est écrit que "la sséquence a été désintégrée" ! grrrrr ! moi aussi, j'adore cette séquence


Et comme ça ? Clique !


A voir ici

Toujours d'actualité hélas, mais qu'est-ce qu'on rigole. Il fait partie de mes films que je mets quand je vais très mal, ça me permet de me sentir moins angoissée et d'attendre que cela aille mieux. Dommage qu'on est plus de vrais films divertissants de cette qualité de nos jours.

J'ai regardé un peu le doc qui lui était consacré hier, c'était assez intéressant; par contre, quel fichu caractère il devait avoir...assez insupportable à mon avis

merci, ton Excellence ! tu es un père pour moi.

oui, Marie, j'ai entendu dire (?!) qu'il avait un caractère épouvantable.
Paix à son âme.

TF1 20h 50

Il a beaucoup de défauts des Français, poussés à l'extrême : egoïste, raciste, colérique, impatient, en un mot monstrueux. Sa nervosité permanente se traduit par des mouvements secs et rapides,- sur une musique adaptée, qu'il soit au volant de sa DS, ou coure dans les escaliers de l'usine.

On a droit au toboggan vers le bassin de chewing-gum, aux bulles énormes, aux objets collants, aux surprises des rencontres, à la fumée des pots d'échappement, aux coups de téléphone interceptés etc.

Quel rythme ! j'ai vu essentiellement la première partie.

Pianiste de jazz dans les cabarets parisiens à ses débuts, la carrière de Louis de Funès décolle en 1954 avec le succès Ah les belles bacchantes ! À partir de ce moment-là, il ne quittera plus les écrans de cinéma avec des succès comme La Grande Vadrouille, Le Corniaud ou Le gendarme de Saint-Tropez et des répliques cultes;



7 videos

je me souviens avoir vu la Grande Vadrouille quand il est sorti, et je riais tellement que j'avais mal à l'estomac et aux mâchoires !!! Bourvil était extraordinaire aussi. Je l'ai revu plusieurs fois, avec toujours autant d'hilarité.

Triomphe posthume pour celui qui avait connu le succès très tard, à la cinquantaine, après des années de cabarets et de seconds rôles. Et reconnaissance tardive pour ce mal-aimé de la critique, désormais encensé : même « Télérama » lui consacre un hors-série.

« Il souffrait de ne pas être estimé par une certaine presse », témoigne le réalisateur Serge Korber, qui a tourné avec lui « Sur un arbre perché » et « l’Homme orchestre ». « Mais il ne pensait pas à la postérité. Il ne pensait qu’à faire rire. »

Ses grimaces, son énergie explosive, ses onomatopées ont traversé le temps.

il est l'objet de toute une bibliographie :

« Ne parlez pas trop de moi, les enfants! », de Patrick et Olivier de Funès (Cherche-Midi),

« le Dico fou de Louis de Funès » de Guezennec et Géga (Hugo & Cie),

« Regardez-moi là, vous! » de Sophie Adriansen (Premium),

« Louis de Funès, l’oscar du cinéma » de Jean-Jacques Jelot-Blanc (Flammarion).

Louis de Funès apparaît pour la première fois à l'écran en 1946 dans La tentation de Barbizon réalisé par Jean Stelli pendant...43 secondes. Ce minuscule rôle du portier du cabaret «Le Paradis» est le départ d'une longue série de petits rôles, l'acteur enchaînant silhouettes et figurations.

regard sur son parcours, videos, etc.

le voici, dans un musée au Cellier, petite bourgade près de Nantes, où Louis de Funès avait un chateau.

il y a des gens que ses grimaces et ses tics énervaient, d'autres qui ne supportaient pas son énergie débordante et ses coups de gueules.... moi j'aimais et j'aime tout !
je suis une inconditionnelle de cet acteur.