Julie Lopes-Curval, mères et filles

Avec Catherine Deneuve, Marina Hands, Marie-Josée Croze,

Trois femmes, trois générations.

Dans les années 50, Louise a quitté le domicile conjugal alors que ses enfants étaient encore jeunes. Elle n'a plus donné signe de vie. Sa fille Martine est restée dans la petite ville de bord de mer où elle est devenue médecin.

Aujourd'hui Audrey, la fille de Martine, la trentaine indépendante, revient rendre visite à ses parents

Ce film m' a paru excellent, tant au niveau des acteurs que du thème abordé.

Comment ne pas penser à Anne Ancelin Schûtzenberger, Aîe, mes aieux, qui parle des secrets de famille et du poids des cachotteries sur plusieurs générations.

Ici, Audrey, parce que des faits nouveaux interviennent dans sa vie, se pose la question de ses relations difficiles avec sa mère, et s'interroge sur sa grand mère : comment une femme a-t-elle pu abandonner ses enfants encore très jeunes ?

Le récit sonne juste, et on comprend bien l'interêt d'Audrey pour sa grand mère Louise, une femme qui a souffert comme beaucoup de sa génération, avec des facteurs personnels aussi.

L'histoire se déroule dans une station balnéaire dont la réalisatrice restitue bien l'ambiance hors saison, sans en exagérer les effets. Le cadre, finement campé et utilisé, ajoute au charme du film.

La maison d'enfance prend aussi toute son importance, avec les jouets, les tenues des femmes, ls photographies retrouvées.


Un film que je recommande, et qui vous plaira si j'en juge par l'attention sans faille du public dans la salle.

Un livre intéressant, mères-filles de Caroline Eliacheff et Nathalie Heinich chez Albin Michel : on en parle sur cette page.

un specimen époustouflant, mais qui demeure : la mère marieuse !