Alejandro González Inárritu

BABEL d' Inárritu

C'est le film qu'il faut voir !

je recois des echos personnels très favorables.

Voila des images et videos du film
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=20151.html

Ses références

2000 Grand succès de son premier long-métrage, "Amours Chiennes", un film remarquable que j'avais beaucoup aimé.

J'etais d'ailleurs plus sensible aux chiens qu'aux personnages !!

2004 "21 grammes" de Alejandro Gonzales Iñarritu connaît un beau succès auprès de certains publics. Personnellement, je suis déçu.

Oui c'est le film qu'il faut voir !

N'est pas sans évoquer CRASH http://www.imdb.com/title/tt0375679/ par le traitement du croisement des destins et des hasards.

Ne peut pas laisser indifférent !

Mon petit travail de fourmi pour un film que j'aimerais voir ...



BABEL
Réalisé par Alejandro González Inárritu
Avec Brad Pitt, Cate Blanchett, Gael Garcia Bernal

Synopsis
En plein désert marocain, un coup de feu retentit. Il va déclencher toute une série d'événements qui impliqueront un couple de touristes américains au bord du naufrage, deux jeunes Marocains auteurs d'un crime accidentel, une nourrice qui voyage illégalement avec deux enfants américains, et une adolescente japonaise rebelle dont le père est recherché par la police à Tokyo. Séparés par leurs cultures et leurs modes de vie, chacun de ces quatre groupes de personnes va cependant connaître une même destinée d'isolement et de douleur...

La fin d'une trilogie
Avec Babel, le réalisateur Alejandro González Inárritu termine une trilogie entamée six ans plus tôt avec Amours chiennes qui raconte le destin de trois hommes réunis par un tragique accident de voiture. En 2004, le second volet 21 grammes repose sur le même principe que son premier film, à savoir les destins croisés de plusieurs personnages réunis par la mort.

Je suis fan d´Iñarritu.
Rotko: n´avais pas-tu pas vu 21 grammes comme un joli puzzle bien composé au début du film ( 3 familles assez bien structurées) ? MAIS: coup de pied dans le puzzle ( accident de voiture), et le puzzle défait se reconstruit avec les mêmes pieces, mais cette fois assemblées de manière toute différente: les affects des uns et des autres sont chamboulés, et les protagonistes se rapprochent tout autrement qu´au départ de l´histoire.
j´irai voir Babel, ces situations dues au hasard me passionnent, ces films qui evoluent de manière imprévisible jusqu´à la fin, je les prends très au serieux.

21 grammes ne m'avait pas plu, j'y voyais des scenes dignes d'un mauvais feuilleton tele. Je pense que le passage du court au long metrage explique peut-être ces defauts que j'ai ressentis. Il se peut aussi que je me trompe sur un film de qualité mais je ne retournerai pas le voir.

Je viens de voir" Babel ",ce week.end et j'aimerais vous en parler car ce film ,que je trouve personnellement magnifique ,m'a particulièrement frappée .

Visuellement d'abord ,on ne peut qu'être fasciné par l'habilité avec laquelle Innaritu nous transporte à travers ces différents pays,mentalités,histoires ,au moyen de plans coupés judicieux et contrastés qui frappent fort et bien .Tout s'imbrique parfaitement ,il nous révèle le fil de sa toile de façon brillante .
Emotionnellement aussi .Il parvient à nous plonger au plus profond de la solitude ,de l'incompréhension ou du désarroi de ses personnages par de simples prises de vue sur leurs visages d'où peu de mots ne sortent (ou pas du tout )Et cette émotion grandit pour laisser place à une véritable tension lorsque tout s'enraye .
Psychologiquement ,on en ressort un peu groggy .On en retient l'idée principale clairement démontrée dans tous ses films ,à savoir que chacun de nos gestes peut véritablement avoir des conséquences sur la vie d' autrui ,rien n'est anodin ,et cette constatation liée au destin a quelque chose d'angoissant .

Il ne juge personne mais nous force à réfléchir sur la responsabilité de nos actes ,même les plus banals .Et dans notre vie de tous les jours .
Car ,à l'heure de la mondialisation ,nous sommes tous liés dans la construction de ce monde .
Il nous montre la violence et la solitude des êtres ,mais peut-être n'est-ce qu'une manière de nous faire réagir ,chacun à notre échelle ,pour sans doute éviter le grand chaos?

Comme Rotko, j'avais moins aimé 21 Grammes, alors que Amores Perros m'avait époustouflé. A la réflexion, je me dis que j'attendais peut-être trop du réalisateur sur le moment. Je vais donc , suivant l'avis de Sawallow, louer le dvd.


Je suis allé voir Babel, et je suis très déçu. Arrivé un quart d'heure à l'avance, plus de places. Et il est à l'affiche depuis trois semaines.
C'est en effet le film à voir, encore faut-il trouver un strapontin.

Si vous n'avez pas vu le film, ne lisez pas ce qui suit : SPOILER.

Oui, j'ai vu Babel et j'en suis bien content. Au debut on essaie de comprendre ce qui relie trois histoires en apparence bien dissemblables, puisqu'elles se déroulent dans des contextes très différents.
Autant dire que le spectateur est mis en situation, c'est à lui de comprendre le sens du film.

Le titre est explicite. Multiplicités de langues qui engendrent des incomprehensions comme le dit justement Aerial. Dans le film, il suffit d'une image pour qu'on saisisse le lien entre les histoires.

On voit alors une fable ou un conte philosophique, ce qui n'enlève rien au côté concret de chaque fil.

On ne comprendra pas tout, c'est le cas des couples americains ou japonais qui n'ont pas su vivre ensemble la difficulté. Entre les générations, c'est aussi difficile, et il en résulte des maux modernes bien montrés dans le contexte japonais.

Entre les individus et l'ordre de chaque pays, c'est violence et repression. Si on essaie de trouver de la compréhension, on frappe à la mauvaise porte. Les passagers du car et les paysans n'ont pas grand chose en commun, et à l'intérieur du car chacun voit uniquement son intérêt.

Entre les Etats, c'est le bâton americain. Ses sentences sont décisives : Il voit du terrorisme partout et interdit de séjour la pauvreté.

Là où il fallait comprehension et solidarité, règnent l'égoïsme et le malentendu. On règle tout par le fusil.

Pour la petite histoire, les 5 critiques du Masque et la plume ont descendu ce film mode artificiel facon "Lelouch'...

Eh bien, je ne partage pas leur avis !

car ce film est riche du point de vue particulier comme dans sa vue d'ensemble. Le visage du Maroc tel qu'il est dans le film met "les points sur les i" : pauvreté, usine à touristes, brutalités policières etc...

Ce qui pourrait apparaître comme des gadgets dans la "nuit japonaise" : images syncopées, interruptions du son etc... est pertinent alors que chez Lelouch tout (ou beaucoup !) est souvent gratuit et racoleur.

Qu'y a-t-il à l'interieur d'un film de Lelouch sinon du clinquant ? ce qui, à mon avis n'est pas le cas ici.

le film doit durer 2 h23. A aucun moment je ne me suis ennuyé car mes cellules grises travaillaient en même temps que mes yeux.

Si on regarde "l'episode marocain" dans le gourbi, on trouve plein de détails à analyser, que ce soit des visages, des attitudes respectives, des réalités sociales, des images : la vieille semble sortie d'un tableau de Goya, et cette apparence de Mort qui peut seulment apporter le soulagement (la pipe d'herbe) en dit long sur la détresse de ces milieux : le "medecin" est un vétérinaire à mobylette, il apporte des solutions de fortune sans règler les problèmes de fond etc..

Ceci dit si on apprécie chez Lelouch le montage et le rythme, on les retrouvera ici et particulièrement réussis.

Je n'ecoute plus le masque et la plume, j'ai peut-être tort.

Je préfère ecouter les critiques sur France-Culture et ce n'est pas anodin. Dans les studios de France culture, on assiste à un dialogue, le masque et la plume est davantage conçu comme une representation puisqu'il y a un public qu'il faut interesser et faire réagir. On risque donc davantage de forcer le trait ou de jouer les cabotins.

:o Quoi : comparer Babel à un film de Lelouch !!!

C'est le m^me rapport qui peut exister entre les livres de Barbara Cartland et ceux de Jane Austen ...Ils parlent d 'amour , l'un avec un grand A ,l'autre avec un petit ...(enfin ,remettez dans l'ordre ! )
Chez les premiers ,comme le dit Rotko dont je partage complètement l'avis , tout est clinquant , racoleur , futile ..Du bon produit à écouler facile dans le prêt-à-consommer .Le but n'est pas le même .
Les premiers bernent le lecteur/spectateur ,et on suit passivement leur "romantique"parcours en ayant confusément conscience de se faire balader : pas agréable !
Les seconds l'invitent non pas à jouer le rôle des boeufs mais à se poser des questions , comprendre les mécanismes .
Le seul lien entre Lelouch et Inarritu ,c'est le hasard ,les destinées croisées . Ca ne suffit pas pour décréter qu'ils sont semblables!!
Voilà des raccourcis qui ont le don de m'énerver ..
On tombe dans la caricature à 3 sous ...

Bon,je ferai comme Rotko ,j'écouterai France-Culture !
(c'est certain que "le masque et la plume " a une obligation de résultats ,donc un débat "spontané" télévisé ..)

Ne serait-ce pas parceque le cinéaste a cette fois-ci employé de plus gros moyens financiers (inévitables vu que l'action se passe sur 3 continents différents )que certains l'attendent au tournant?
Pffff...

rotko a écrit:

Eh bien, je ne partage pas leur avis !

car ce film est riche du point de vue particulier comme dans sa vue d'ensemble. Le visage du Maroc tel qu'il est dans le film met "les points sur les i" : pauvreté, usine à touristes, brutalités policières etc...
(...)
Si on regarde "l'episode marocain" dans le gourbi, on trouve plein de détails à analyser, que ce soit des visages, des attitudes respectives, des réalités sociales, des images : la vieille semble sortie d'un tableau de Goya, et cette apparence de Mort qui peut seulment apporter le soulagement (la pipe d'herbe) en dit long sur la détresse de ces milieux : le "medecin" est un vétérinaire à mobylette, il apporte des solutions de fortune sans règler les problèmes de fond etc..

EXACTLY ! J'ai été impressionnée par sa vision si réelle de chaque pays filmé . Tout est excessivement bien retrancrit : couleurs plutôt grises , (jusqu'aux visages ) marquées par l'omniprésence du désert ,pour le Maroc ; colorées ,chatoyantes , pleines de vie pour le Mexique .
ambiances : agessive au Japon , confronté aux problèmes générationnels , à la drogue ,à une jeunesse à la recherche d'autres absolus . Très vivantes , charnelles pour le Mexique (qu'il aime par dessus tout ,on le voit dans la scène du mariage )
Le Maroc est formidablement bien rendu aussi , ces scènes où l'on voit le désespoir de Brad Pitt , face à la foule incrédule , l'épisode sous la tente ,frappant de réalisme , les touristes américains ne pensant qu'à leur survie ..Comment réagirait-on nous-mêmes? serions nous tous des héros? La réaction de la nounou est très probante au niveau de la responsabilité ... Qu'aurait-on fait ? Sommes-nous si certains de détenir la bonne attitude?
Je ne peux l'affirmer...

Le talent de Inarritu réside dans ce fait : il nous plonge dans des situations extraordinaires qui peuvent surgir face à un homme ordinaire ,et nous oblige à nous remettre en question .
Sur la violence qui peut en découler , sur l'incompréhension qui nous entoure et devant laquelle on est démuni ,juste victime de la destinée et de la barbarie qui peut soudainement apparaître devant ce manque de communication ...

Une chose est certaine, il n’y a pas beaucoup d’adepte de Lelouch parmi vous…
Quant à Babel, que je n’ai pas vu, ce que vous en dîtes fait quand même un peu cliché, non…
Brad Pitt et Cate Blanchett sont-ils des acteurs ?

Bon, pour être un peu plus sérieux, faire un constat d’incompatibilité générationnelle et culturelle me paraît non seulement faux mais en plus dangereux…un film qui semble aller dans l’air du temps…
Sans compter que le fait de la séparation du cinéaste et de son scénariste à la suite de ce film ne semble pas augurer du meilleur…

Imprudentes tes questions, Sousmarin

Citation :

Brad Pitt et Cate Blanchett sont-ils des acteurs ?

tu veux te faire lyncher par les graines

Citation :

faire un constat d’incompatibilité générationnelle et culturelle me paraît non seulement faux mais en plus dangereux…un film qui semble aller dans l’air du temps…

fausse apparence ! entre un Japonais traditionnel, le père, et sa fille sourde et muette, privée de mère, on comprend que le courant ne passe pas. Encore qu'on pourrait épiloguer sur la fin...

Toi même faisais la différence entre Yasushi Inoué et les jeunes écrivains japonais de "bleu presque transparent", de ryu Murakami, sans parler de serpents et piercings Hitomi Kanchara.

Quant au cinéma, ce n'est pas à démontrer !

Oulala ..Dans quoi je m'aventure là!
Répondre aux attaques da Sousmarin (qui adore titiller ,contre-carrer ,et avec lequel la partie n'est pas facile!! ) sur un film qui m'a tellement chamboulée que j'ai dix mille choses à en dire mais ne sais pas par où commencer ...Et que lui n'a pas vu!

Tu nous dit "celà fait trop cliché ,cela va dans l'air du temps ..."
Peut-être n'ai-je pas su bien en parler ,c'est fort possible .( une des raisons est précisée plus haut )Ce qui est certain c'est que Inarritu sait filmer ,lui .
:Il nous parle de la vie oui , à une très grande échelle , ce qui fait la cohérence du monde ,ce qui peut défaire cet équilibre si fragile et dont chacun de nous est responsable .
Mais là où ce cinéaste de génie est très fort ,c'est qu'il nous démonte un mécanisme ,sans porter de jugement ,simplement de l'extérieur , mais en prenant grand soin de nous en donner les éléments pour que nous , nous fassions ce travail de remise en question .
Il n'est pas moralisateur , simplement témoin d'un monde où chacun joue un rôle ( A ce propos ,le titre est particulièrement bien choisi )
Tous les acteurs (y compris Brad Pitt et Cate Blanchett )même ceux du désert( qui ne sont pas professionnels, intentionnellement ) reproduisent cette intensité voulue par Inarritu .
La plus remarquable étant sans doute la jeune japonaise , isolée dans sa violente solitude et ses cris d'amour intérieurs qu'elle manifeste dans ses provocations ...

Je pourrais te parler encore des heures ,presque , de Babel , tant ce film est riche pour qui sait le voir ..Mais il faut le voir .!Le disséquer ne sert sans doute pas à grand chose pour vous convaincre .
Personnellement l'impact émotionnel a été très fort et m'a laissée sans voix pendant un moment !

Alors ,allez y ,et vous me direz si celà ne vaut pas la peine!!

aérial a écrit:

Répondre aux attaques de Sousmarin (qui adore titiller ,contre-carrer ,et avec lequel la partie n'est pas facile!!

Ce cher Sousmarin joue le rôle d'un aiguillon c'est très utile sur un forum - et bien différent d'un torpilleur

rotko a écrit:

Ce cher Sousmarin joue le rôle d'un aiguillon c'est très utile sur un forum - et bien différent d'un torpilleur

Bien sur ! c'est tout l'intéret d'un forum , quelques "aiguillons " qui nous picotent !

PS/ Non,ce n'est pas moi qui ai cité , même problème qu'hier ??
merci Utopie au passage!

film d'Alejandro Gonzalez Inarritu, avec Sean Penn, Charlotte Gainsbourg, Benicio Del Toro et Naomi Watts,

Il passe sur ARTE à 21 h le jeudi 8 mai - et à 3h du mat le lendemain, vendredi 9 mai.

Certains l'ont beaucoup aimé. Pas moi

ce film inégal ne m'a pas séduit, il tombe parfois dans les abîmes d'"urgences" ou des séries américaines.

D'autres moments sont meilleurs ! mais l'intrigue ne m'a guère semblé crédible...

, le film est doublé, les images, sombres, les femmes, en pleurs,


parlons plutôt d'"amours chiennes": du même Alejandro González Inárritu.

ah que je l'ai aimé, ce film là ! et les pauvres chiens...

sérieusement, j'en avais mal au coeur.

Amours chiennes, 21 grammes ou Babel, je les ai tous les 3 adoré (avec une préférence pour Babel). Autrement dit, je suis fan et complètement conquis par ce réalisateur.

On n'a rarement l'occasion de voir du cinéma mexicain mais depuis que j'ai vu Amours chiennes sur Canal+, je le suis de plus près. Et j'adore sa façon d'imbriquer indépendamment des histoires totalement différentes dans ses films pour se rejoindre au final...

il fait reparler de lui le cineaste mexicain. Son Biutiful fait un tabac à Cannes

DRAME HISPANO-AMÉRICAIN d’Alejandro Gonzalez Iñarritu. Avec Javier Bardem, Maricel Alvarez, Eduard Fernandez… Durée : 2 h 18.

Séparé d’une épouse bipolaire et alcoolique, Uxbal (Javier Bardem, bouleversant) élève seul ses deux jeunes enfants dans un quartier misérable de Barcelone.
Il (sur)vit grâce à diverses magouilles, fournissant aussi bien des contrefaçons à des sans-papiers africains que des clandestins chinois à des entreprises du bâtiment. Par ailleurs, Uxbal a un don qu’il monnaye parfois : il aide les morts à passer de l’autre côté. Quand il se découvre lui-même condamné par un cancer, l’homme consacre ses dernières forces à mettre ses affaires en ordre…
Prix de la mise en scène avec « Babel » en 2006, Alejandro Gonzalez Iñarritu a laissé hier la Croisette sous le choc, comme assommée de désespoir par ce nouveau long-métrage inspiré et douloureux. Le cinéaste mexicain filme les invisibles de l’Occident, sans-papiers ou morts, et n’a pas son pareil pour donner leur chance et leurs raisons à tous ces personnages.

le Parisien.

Javier Bardem a reçu le Prix d'interprétation au dernier Festival de Cannes pour son rôle dans Biutiful

Uxbal, anti-héros par excellence, personnage complexe, sombre et lumineux, sale type en quête d'absolu, perdu dans le caniveau social de Barcelone et qui, après l'annonce d'une maladie incurable, tente de recoller les morceaux d'une vie misérable, deux enfants déboussolés, une compagne toxicomane, un commerce honteux où il emploie des sans-papiers d'Asie et d'Afrique, dans une gestion interlope des ressources humaines.

dit le Monde, qui ne tarit pas d'éloges sur la performance de Bardem, homme-minotaure.

la bande annonce de Biutiful

Le personnage d'Uxball (javier Bardem) a la charge de ses deux enfants. Pour les nourrir , il aide les clandestins à trouver du travail. Une forme d’exploitation, certes, mais qu’il contrebalance en tentant d’améliorer leurs conditions de vie. Reste que ses jours sont comptés. Et Uxball doit absolument trouver une solution pour ses enfants avant de s’en aller.

Hier soir j'ai vu "Biutiful" avec Javier Bardem et je l'ai trouve sublime!

Le film est different de "Babel" et "21 grammes" - c'est un tableau plus globalise du monde des personnages hors du commun d'Inarritu.

Un film sombre, morose, douloureux.
Rotko a ecrit:

Citation :

Le personnage d'Uxball (javier Bardem) a la charge de ses deux enfants. Pour les nourrir , il aide les clandestins à trouver du travail. Une forme d’exploitation, certes, mais qu’il contrebalance en tentant d’améliorer leurs conditions de vie. Reste que ses jours sont comptés. Et Uxball doit absolument trouver une solution pour ses enfants avant de s’en aller.

Le cadre du film c'est Barcelone, mais toute differente de la ville qu'on imagine habituellement. Ce sont les bas-fonds de la ville, des personnes corrompues et fainenats et la plupart des scenes se passent dans des endroits les plus sombres et malfames - bordels, taudis.
Sur le point de mourir d'un cancer, Uxball s'accroche a sa famille. Lors de ses journees decevantes, Uxball lutte en silence sur sa route vers la mort, c'est comme un long requiem.
Le jeu de Bardem est brillant.

J'ai trouve le film un peu trop long et parfois touchant au melodrame. Mais le personnage de ce pere et son catharsis passant par l'enfer suffit pour sortir de la salle tout satisfait.

Biutiful film américano-mexicain réalisé par Alejandro González Iñárritu, sorti en 2010. Il a été sélectionné en compétition officielle pour le Festival de Cannes 2010 où il a valu à Javier Bardem le Prix d'interprétation masculine, ex æquo avec Elio Germano pour La nostra vita.

Première bande annonce en français


Je me demandais ce qu'il faisait à présent et voilà, je découvre ce film, ça montre bien comme je suis au fait en cinéma Je suis séduite par la bande annonce ( la musique est de Gustavo Santaolalla Babel 21 g Brokeback Mountain etc ....

Synopsis
Uxbal ( Javier Bardem) est un marginal, à la fois père de famille barcelonais qui vit de l'organisation de trafics liés à l'économie souterraine de la ville et au travail d'immigrés illégaux (d'origine sénégalaise et chinoise) et un voyant capable de communiquer avec les personnes juste mortes pour les aider à passer dans l'au-delà. Il vit misérablement et tente d'éduquer seul ses deux enfants, Mateo et Ana. Leur mère, Marambra, est atteinte de troubles bipolaires et s'est vu retirer la garde de ses enfants.
Sa vie va être bouleversée par la découverte d'un cancer de la prostate qui ne lui laisse plus que quelques mois d'espérance de vie. L'une de ses proches, à qui il rend visite, ressent la mort imminente d'Uxbal et lui conseille de « régler ses affaires ». Il va suivre ce conseil et tenter d'assurer l'avenir immédiat de ses enfants après sa mort en redoublant d'effort dans ses activités illégales et tentant de renouer un lien avec la mère de ses enfants.



ce Gustavo Santaolalla mériterait bien un fil