2012

J'irai sûrement voir 2012, un film catastrophe qui m'a l'air bien ficelé

"2012" forcément pour la beauté des scènes de destruction.
J'avais déjà été impressionné par les scènes de New York envahie ar les eaux et sous la glace dans "Le Jour d'Après".
Après, l'histoire dans ce genre de film, c'est juste accessoire.

Puis l'Imaginarium du Dr. Parnassus forcément aussi.

Par rapport à ces deux grosses sorties, rien qui m'intéresse vraiment à côté. Peut être la trilogie "The Red Riding Trilogy", genre de documentaire sur le Yorkshire des années 80 d'après allociné. Si je trouve le temps d'y aller parce que sortie dans deux salles seulement...

Citation :

J'irai sûrement voir 2012, un film catastrophe

péparez-vous, c'est dans pas longtemps



y a un côté sermon :

« le jour où nous aurons cessé d'aider notre prochain, nous aurons perdu notre humanité »

Roland Emmerich semblait être passé maître dans l'art de la mise en scène de catastrophes avec "Le Jour d'Après".
Avec "2012", il passe au cran supérieur.
Les images sont tout simplement sublimes, grandioses.
Crevasses immenses engloutissant des quartiers entiers, fissurant les villes, éruptions volcaniques recouvrant de lave des îles entières, tremblements de terre faisant passer l'échelle de Richter pour un double décimètre, raz de marée submergeant l'Everest, ... Les scènes de destruction, de reconfiguration de la Terre sont ultimes, totales. Sans commune mesure.
Ces images là valident à elles-seules les 2h40 passées dans la salle, écrasé par tant de puissance.

Mais 2012 ce n'est pas seulement cela.
C'est aussi les recettes classique du block-buster américain, avec son lot d'humanistes, de méchants, de héros et d'histoires d'amour et de famille heureuse.
Ca, par contre, ça rallonge quand même les 2h40 de film...

2012 pose quand même une question intéressante : serions-nous capable, nous humain insignifiants, d'accepter notre sacrifice sur l'autel de la survie de l'espèce si une catastrophe suffisamment immense pour compromettre la survie de l'humanité venait à nous surprendre ?

Est-ce que dans un élan d'égoïsme stupide, on ne tenterai pas un ultime acte héroïque pouvant compromettre les chances de survie des élus à la continuité de l'Homme ?
Mais la question suivante se pose aussi : est-ce que dans un élan d'humanisme irréfléchi, on ne tenterai pas un ultime acte héroïque pouvant compromettre les chances de survie des élus à la continuité de l'Homme ?

Parce que c'est aussi de cela qu'il s'agit, la notion de solidarité fonctionnant dans les deux sens : celui de l'aide passant parfois par celui du sacrifice de soi, au sens propre du terme.

Accepter de mourir alors que les nantis, soit par leur intelligence, leur importance sur la planète ou simplement leur argent s'offre une place dans un monde nouveau ?
Si ces critères de sélection sont discutables, la façon dont ils sont présentés par Emmerich a du sens.

Reste à savoir si les films d'animation en 3 D, peuvent encore être considérés comme appartenant au 7 ème art ...

Et pourquoi pas ?

Je pense que ce n'est qu'une posibilité technique qui élargi le champs des possibles.
Ca peut effectivement soutenir un mauvais scénario, mais pas plus, selon moi que de présenter un mauvais film joué par de beaux acteurs.