Les classiques en BD

chez l'editeur Petit à petit, Cyrano de bergerac par Franck Juteau.

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adaptation intégrale.

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Les axes de cette adaptation ont été : essayer un découpage BD qui sert bien le verbe, essayer d'opérer des cadrages pertinents, et puis travailler le jeu des personnages.
La bande dessinée est un peu une passerelle. On fait un peu de la mise en scène sur un autre type de planches, hein, dirais-je, si je voulais faire de l'exégèse valorisante.
Il s'y trouve même une once de compromis entre esthétique et "est-ce-ethique", qui tient, comme dans moult autres domaines, des tourments de l'Hercule de Bergerac...

Franck Juteau.

à signaler aussi

ROBINSON CRUSOË, T. 1 de Daniel Defoe et Christophe Gaultier. Ed. Delcourt,
FRANKENSTEIN, T. 2 de Mary Shelley et Marion Mousse. Ed. Delcourt,

MALONE : LA RAISON DU MONDE de Michel Rio et Pierpaolo Rovero. Ed. Casterman,

citons lemonde des livres du 28 mars 2008

les adaptations dessinées d'oeuvres littéraires se mulitplient :

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En 2007, sur les 3 312 nouvelles BD publiées en France, 96 sont adaptées d'oeuvres littéraires (en 2006 on en dénombrait 47).

Les collections consacrées à l'adaptation de romans se multiplient : "Ex-Libris" chez Delcourt, "Fétiche" chez Gallimard, "Noctambulles" chez Soleil ;

elles rejoignent "Grands Ecrivains", chez Glénat, ou, en avril, la future collection "Rivages Noir-Casterman" qui promet des "mariages" entre Jim Thompson et Miles Hyman, Marc Villard et Jean-Christophe Chauzy, etc.
De nouveaux labels fleurissent également sur ce terreau, comme Petit à Petit ou Adonis-Romans de toujours.

Il serait intéressant que ceux qui connaissent les classiques, les feuillettent pour voir ceux qui sont valables, qui ont su garder la ligne d'un texte et qui pourraient être utiles pour les plus jeunes.
Une BD ne remplace pas un texte mais si c'est bien fait, elle peut en restituer l'histoire.

j'ai été très content de lire la bande dessinée adaptée de Bioy casarès par JP Mourey les références sont sur le lien ci dessus.

je crois que la Bd facilite la lecture de l'oeuvre, dans ce cas précis.

L'adaptation de Proust par Stéphane Heuet (du mois le premier tome) m'a convaincue, à vingt ans passés, de me lancer dans la Recherche. Rétrospectivement, je considère cette BD comme une très bonne adaptation, qui a le mérite de mettre un chef-d'oeuvre réellement difficile d'accès à la portée de n'importe qui.



Ca ne remplace pas, attention! Mais moi ça m'a enchantée! Ceci dit, j'ai décroché ensuite, à partir de l'adaptation d'A l'ombre des jeunes filles en fleurs.

Il s'est passé pour moi le phénomène inverse: j'étais curieuse de découvrir Proust, je n'avais pas ses livres sous la main mais je suis tombée sur la BD: je l'ai trouvée tellement ennuyeuse, tellement nulle (il faut bien dire ce qu'il en est..) qu'elle m'a dégoutée pendant longtemps de lire Proust.. Heureusement je me suis décidée l'année dernière à ouvrir Un amour de Swann et j'ai tout de suite été fascinée...

Peut être est-ce du au fait que la bd ne rend pas, à mon avis, la richesse du travail sur la langue, la beauté de la phrase proustienne, la richesse de ses analyses, de ses considérations sur la littérature, la philosophie,etc... effectivement elle permet de distinguer clairement l'intrigue, mais l'intrigue chez Proust est loin d'être le plus important!