Catherine Catel Muller [BD]

profitons des initiatives de libération qui publie quatuor de Catel Muller

Quatuor

Citation :

désigne à la fois une pièce pour quatre voix ou instruments et le groupe de quatre musiciens qui l’exécute. Ici, les musiciens sont Jacques Gamblin, José-Louis Bocquet, Thierry Bellefroid, Pascal Quignard, auteurs des textes d’origine. Catel les a adaptés et mis en images comme on met en musique. Observant ses hommes en posture amoureuse, c’est un portrait choral de l’éternel masculin que réussit l’artiste.

pour découvrir Catell Muller et le sang des valentines



Le Sang des valentines, de Christian de Metter et Catherine Catel Muller chez Casterman : une histoire d'amour perturbé par la guerre 14.

prix public du meilleur album 2005 à Angoulême.

"C'est un cauchemar ! " dit un personnage; et ce monde qui bascule dans la guerre 14-18, ou qui revient, talent et physique mutilés, est assez désespérant.

Les dessins qui opposent les paysages de neige dans les tranchées, les faces blafardes, les villages gris, à une ville en fête, ou à une maison close avec des bourgeois en goguette, insensibles à la misère sociale, font de cet album une vraie réussite, un peu noire quand même.

Le scénario est très habile avec des remontées ponctuelles dans le temps, pour éclairer le sombre présent des personnages.

vous connaissez les teintes sombres de vlamynck, quand il s'y met ?



j'ai l'impression de les retrouver chez de Mettter dans le village du Curé de la confession (tome 1)



un album sombre avec le docteur misanthrope et le jeune curé, porteurs des lourds secrets du village.

il y aussi l'instituteur qui laisse les enfants aller au cathé, alors que, dit le docteur, les explications du monde y sont différentes (créationisme et evolutionnisme).

Deux flics aguerris enquêtent sur la disparition d’une malade dans un hôpital pour fous criminels. Le personnel se montre peu coopératif

J’avais bien aimé le livre de Dennis Lehane, Shutter Island, et je me suis régalé avec la bande dessinée de Christian Metter.
Ses couleurs sombres et même une atmosphère crépusculaire conviennent bien à cette histoire.

On part sur un récit où affleure constamment le non-dit : les silences de l’un des marshalls, chargés d’enquêter sur une disparition, le refus de communication des patients d’un hôpital psychiatrique, la mauvaise volonté des autorités de cet hôpital à se plier aux requêtes, les tourments intérieurs d’un des protagonistes…

On a donc l' impression de tourner en rond sans pouvoir en sortir qui caractérise ce livre de suspens en huis clos, un « shoker » selon Lehane.

On retrouve cette fin bluffante, où tout s’ajuste.

La coopération Lehane/De Metter donne du travail de première qualité.

Vous connaissiez cet album De Rivages/Casterman/noir ?