Helen Fielding et Bridget Jones (Angleterre)

Helen Fielding

née en 1958 en Angleterre, connue surtout pour sa "bilogie" de Bridget Jones, qui était au départ une chronique paraissant dans le journal The Independent. Un troisième tome serait en gestation...

Son premier roman n'est pas très connu:
Cause Célèb, 1994; il y est question de ces grands concerts de bienfaisance en faveur du Tiers Monde, du style Bob Geldof

Viennent ensuite:
Le Journal de Bridget Jones, 1996 (Bridget Jones' Diary) et
Bridget Jones: l'Age de Raison, 1999 (BJ, the Edge of Reason)
Récits, sous la forme d'un journal intime, d'une pauvre gourde qui, dans le 1er livre travaille pour un journal, dans le 2ème pour une chaîne de télévision. Elle est obsédée par les hommes, sa ligne, les bonnes résolutions qu'elle n'arrive absolument pas à tenir (arrêter de fumer, arrêter de flirter avec son patron, s'incrire à un fitness). Dans le 1er, ses copines et elles se passent en boucle une scène de Pride and Prejudice où on voit Colin Firth sortir d'un étang, sa chemise blanche collée au corps, ce qui les met en pâmoison. Dans le 2ème, elle doit interviewer Colin Firth et est tellement émue qu'elle commet bévue sur bévue.

Colin Firth joue dans les deux films et s'appelle Mark Darcy, comme le personnage dans Pride & Prejudice.


Olivia Joules ou l'imagination hyperactive, 2004 (Olivia Joules and The Overactive Imagination). Le personnage échafaude une histoire à la James Bond, dans son imagination. Qu'en sera-t-il dans la réalité...??? A vous de le decouvrir!

Faut croire que le personnage, même marqué au coin de l'humour est assez ressemblant par certains côtés puisque des celibataires dynamiques s'y retrouvent sur certains points.

J'avoue ne pas me sentir concerné par ces romans et films dont le public doit être quasi exclusivement féminin ?

il est vrai que c'est sympa de jouer les compagnons de sortie

J'avais feuilleté et laissé tomber.
Sur la forme, ça me paraissait bien ténu.

Sur le fond, le thème est évidemment populaire et doit concerner toute une génération.

C'est clair que si Bridget Jones a eu un tel succès, c'est bien que des tas de gens s'y reconnaissent!
Et ça "interpelle" certainement plus les femmes...

Ce que je trouve assez drôle dans les livres - impossible à rendre dans les films évidemment, c'est qu'au début de chaque journée, elle donne son décompte de cigarettes, de calories et de je ne sais quoi encore. Quand elle vient d'avoir une déconvenue, évidemment, son décompte bondit, bien qu'elle ait juré d'arrêter de fumer, etc...

Et puis tous les malentendus : il m'aime, il ne m'aime pas, pourquoi n'a-t-il pas rappelé...

Et elle est terriblement maladroite et gaffeuse. C'est un peu du Laurel et Hardy.

Helen Fielding a lancé le style appelé chick-litt en anglais, chick = fille / poule et litt = littérature. Ensuite, il y a eu les Accros du Shopping et Sex and the City et tout ce genre de romans.

http://www.lire.fr/enquete.asp/idC=49978/idR=200

Article sur la chick lit.

Egalement, on a tendance à considérer qu'il existe le pendant masculin : la lad-lit (avec Nick Hornby, par exemple).

fin 2010 bridget 3

Citation :

La plus maladroite de nos égéries, magnifiquement incarnée par Renee Zellweger, sera bientôt de retour sur grand écran, bien décidée cette fois à faire le grand saut et devenir maman.

Le nouveau film sera basé sur les colonnes de la célèbre journaliste Helen Fielding, parues dans le journal anglais The Independant.

préparez les mouchoirs et les changes complets !

Lors d'une de ces razzias incontrôlées et incontrôlables, j'ai acheté pour pas cher du tout un livre d'Isabel Wolf, qui, si je ne me trompe pas, donne dans le même trip.

Je le réserve pour des moments de fatigue ou de léthargie, comme aujourd'hui avec cette chaleur asphyxiante et hallucinatoire qui nous ferait prendre des vessies écrits pour des lanternes chef d'oeuvres.


De temps en temps, une histoire de nana déprimée, ça doit remonter le moral, non ?

Crevette a écrit:

De temps en temps, une histoire de nana déprimée, ça doit remonter le moral, non ?

le succès de cette série montrerait que des jeunes femmes s'y reconnaissent, et qu'elles savent rire de leurs scrupules et de leurs inhibitions, ce qui est un bon signe

D'ailleurs, j'ai vu un reportage hier sur ce sujet. Cette littérature est en train de supplanter les "torrides" Harlequin et il y a de vraies aficionadas, des collectionneuses lisant toutes les aventures de leurs héroïnes. Des profils jeunes et mûrs.

Effectivement, elles se reconnaissent bien dans les galères sentimentales et puis visiblement, il y a de l'humour et de la dérision pour relever le tout.

Je ne finirai pas l'année 2009 sans en lire un.

Si ça peut me faire rire...

Je n'ai jamais lu de Harlequin, mais à mon humble avis, ça n'a rien à voir...

Je ne suis pas experte en chick litt, mais les Bridget Jones se caractérisent par l'ironie et l'auto-dérision, ce qui n'est vraiment pas le cas des histoires d'infirmières qui tombent amoureuses de médecins mariés

Ça se rapprocherait davantage d'un sketch de Florence Foresti que d'un épisode de Top Models!

Je n'ai jamais lu d'Harlequin, mais j'ai appris récemment que c'était érotique.
Ca m'a pas mal étonnée car je pensais que c'était fleur bleue.

Mais regardons par exemple cette couv. :


http://www.amazon.fr/gp/product/images/2280843684/sr=1-1/qid=1247865941/ref=dp_image_0?ie=UTF8&n=301061&s=books&qid=1247865941&sr=1-1

Il paraît que c'est leur série passion audace, ou un truc dans le genre.

Ils doivent lire Esparbec, ces gens là !

Moi qui pensais que c'était réservé à un public romantique et rêveur.

Tout faux !

L'image de couverture n'est pas si torride. Quant aux textes, je ne les connais pas, mais tu peux en voir d'autres qui se revendiquent comme érotiques.

troisième volet pour Bridget ;

les aventures amoureuses de Bridget, une Londonienne en pleine crise de la trentaine, ne pouvant choisir entre son patron séducteur et un mystérieux avocat présenté par sa mère.

Bridget revient sous format papier, avec un troisième volet intitulé Mad about The Boy («dingue du garçon»), à paraître dans les librairies anglophones le 10 octobre 2013.

Elle evolue avec les techniques du jour !

On la découvre «immergée dans l'envoi de textos et qui expérimente les réseaux sociaux».

Le Père Noël, me connaissant bien, m'a apporté Mad about the Boy dans sa hotte et, la curiosité l'emportant, j'ai immédiatement commencé à le lire.

C'est consternant.
C'est effarant.
C'est d'une nullité cataclysmique et carrément illisible.

Alors j'ai certainement vieilli, mais Helen Fielding aussi. Et comme le dit très justement une critique d'un journal anglais, le problème est qu'elle a créé un genre, un personnage et même de nouveaux termes, mais le mouvement a continué à se développer sans elle. Elle a l'air maintenant de quelqu'un qui fait d'énormes efforts pour être drôle et pour mettre son personnage à la page, avec des textos hystériques, Twitter, deux gamins qui courent et qui hurlent et qui se chamaillent et, au lieu d'être une femme dans la trentaine qui cherche le Prince Charmant, elle est devenue une veuve de 50 ans avec un Toy Boy, c-à-d un jeune homme bien plus jeune qu'elle, dont on se demande ce qu'il peut bien lui trouver.

Je me demande quel titre ils lui donneront dans la version française, mais elle est à fuir à tout prix!

The Telegraph

The Independent