Bertrand Bonello, L'Apollonide, souvenirs de maison close.

avec Hafsia Herzi, Céline Sallette, Jasmine Trinca, Adèle Haenel.

le film fait débat, le Figaro le déconseille,mais il est désavoué par ses lecteurs dans leurs commmentaires.

envoûtantes fleurs du mal , dit Le Monde.

La beauté convulsive de L'Apollonide est celle du siècle qui vient. Les pulsations mortifères du XXe siècle s'insinuent depuis l'extérieur, par l'intermédiaire des clients. On les perçoit dans des bribes de conversation sur l'affaire Dreyfus, dans ce traité d'études anthropométriques où est écrit que les prostituées ont de tout petits cerveaux.

Ce n'estdonc pas un film pour voyeurs.

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Bertrand Bonello a signé avec Apollonide, souvenirs de la maison close son opus le plus simple, le plus vibrant. Douze filles dans l’enclos d’un bordel, le temps qui passe et ne passe plus. Le cinéma comme toast funèbre.

écrit Libération qui renvoie aussi à Baudelaire et à ses fleurs "maladives".

Rêverie érotique et fable fantomatique surpuissante, L'Apollonide est l'un des plus beaux films de cette fin d'année. Un vase clos affolant, une maison de poupée qui évoque forcément certains classiques du cinéma et dont la mise en scène, virtuose, puise chez les génies du 7ème art pour faire advenir sa beauté vénéneuse insensée

Première en profite pour soumettre bertrand Bonello à la dégustation en aveugle de petites videos que les lecteurs retrouveront sur ce lien, de Max Ophuls à Bergman en passant par Hitchcock, et quelques autres

Bonello ose tout, le temps en apesanteur, la violence faite aux femmes, l’érotisme qui perle à chaque image, la complicité hors normes des actrices… Et puis Baudelaire en perfusion : «Le plaisir vaporeux fuira vers l’horizon / Ainsi qu’une sylphide au fond de la coulisse…»

in libé.

Mince, j'espérais que quelqu'un l'ait vu : j'hésite.