Gabriel Trujillo Muñoz, Tijuana City Blues.

Tijuana City Blues : Une enquête de Miguel Angel Morgado

Le Monde et Marie France ont fait l’éloge de ce polard d’une centaine de pages;

Voici l’argument

Un avocat des droits de l’homme se fait construire une bibliothèque. A cette occasion, il reçoit une requête imprévue d’un ébéniste : celui-ci voudrait retrouver son père disparu à Tijuana dans des conditions mystérieuses : fréquentations d’écrivains de la beat génération, trafic d’héroïne, fusillade etc.

Ce roman, très vite lu, est original par son parcours :

- on part d’une bibliothèque pour arriver à un livre, en passant par un écrivain, William Burroughs, dont la réputation sulfureuse n’est plus à faire.

J’ai lu Junkie dont il est question ici, de manière inattendue.

- L’autre point positif : l’avocat a décidé de dire la vérité à son client, quelle qu’elle soit. Il est d’accord. Le contrat sera respecté ; c’est loyal.

Une réserve : comment croire qu’un témoin puisse avoir des souvenirs précis d’un incident lointain ?

si ce témoin a été marqué par l'incident en question il l'aura retenu non ?
( chouette mon index grossit )

Natalia a écrit:

si ce témoin a été marqué par l'incident en question il l'aura retenu non ?
( chouette mon index grossit )

oui, mais on ne se souvient pas des détails précis, la position des personnages etc. à moins d'inventer, la memoire n'est pas photographique : tu as sans doute vu le pantheon, mais tu ne peux dire exactement combien il a de colonnes.

Ben si il y a la mémoire eidétique, c'est peut-être une controverse (Amélie Nothomb prétend l'avoir) mais moi je suis allé au Panthéon y'a quelques années et je me souviens de 22 colonnes^^

Cornichon a écrit:

Ben si il y a la mémoire eidétique, c'est peut-être une controverse (Amélie Nothomb prétend l'avoir) mais moi je suis allé au Panthéon y'a quelques années et je me souviens de 22 colonnes^^

c'est trop, tu repasseras en septembre, au rattrapage, et encore je te fais une fleur !

La façade du Panthéon présente un porche en péristyle, imité du Panthéon d'Agrippa à Rome, long de 42 mètres et profond de 13°,50, formé, au-dessus d'un escalier de onze marches, par vingt-deux colonnes corinthiennes, ayant chacune 2 mètres de diamètre et 20 mètres de hauteur ; ces colonnes, pittoresquement groupées derrière les six qui ferment le péristyle du côté de la place, soutiennent un fronton triangulaire sculpté pas David d'Angers, représentant la Patrie.


Tu me feras trois tours du panthéon à cloche-pied, petit sacripan !

rotko a écrit:

Natalia a écrit:

si ce témoin a été marqué par l'incident en question il l'aura retenu non ?
( chouette mon index grossit )

oui, mais on ne se souvient pas des détails précis, la position des personnages etc. à moins d'inventer, la memoire n'est pas photographique : tu as sans doute vu le pantheon, mais tu ne peux dire exactement combien il a de colonnes.

je ne suis pas d'accord dans certaines situations et dans les souvenirs les évènements ont été tellement marquants qu'on se souvient même des odeurs

Cornichon triche, c'est connu, dans le milieu.

bon et bien je le mets dans ma Pal C'est malin rotko

Il a aussi écrit

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Loverboy : Une enquête de Miguel Angel Morgado les 2 chez folio policiers

et Mezquite Road chez les allusifs 96 p.