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 La litterature dans la musique

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2 participants
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Maya
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Maya


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MessageSujet: La litterature dans la musique   La litterature dans la musique EmptyLun 15 Aoû 2011, 08:15

Leo Ferre chante Rimbaud



Ma bohème

Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal ;
Oh ! là ! là ! que d'amours splendides j'ai rêvées !

Mon unique culotte avait un large trou.
- Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
- Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;

Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur !
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Maya
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Maya


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MessageSujet: Re: La litterature dans la musique   La litterature dans la musique EmptyLun 15 Aoû 2011, 08:29

Marc Lavoine chante Apollinaire



Le pont Mirabeau

Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine.
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
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Maya
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Maya


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MessageSujet: Re: La litterature dans la musique   La litterature dans la musique EmptyLun 15 Aoû 2011, 08:43


Carla Bruni chante William Butler Yeats





Those Dancing Days Are Gone Analysis

Come, let me sing into your ear;
Those dancing days are gone,
All that silk and satin gear;
Crouch upon a stone,
Wrapping that foul body up
In as foul a rag:
I carry the sun in a golden cup.
The moon in a silver bag.

Curse as you may I sing it through;
What matter if the knave
That the most could pleasure you,
The children that he gave,
Are somewhere sleeping like a top
Under a marble flag?
I carry the sun in a golden cup.
The moon in a silver bag.

I thought it out this very day.
Noon upon the clock,
A man may put pretence away
Who leans upon a stick,
May sing, and sing until he drop,
Whether to maid or hag:
I carry the sun in a golden cup,
The moon in a silver bag.
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Quetschup
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Quetschup


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Date d'inscription : 24/08/2011

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MessageSujet: Re: La litterature dans la musique   La litterature dans la musique EmptyMer 31 Aoû 2011, 09:22

Damien Saez chante Baudelaire :

"Femmes damnées"

https://www.youtube.com/watch?v=TE1rcGk4NvU

Avons-nous donc commis une action étrange?

Explique, si tu peux, mon trouble et mon effroi:

Je frissonne de peur quand tu me dis: "Mon ange!"

Et cependant je sens ma bouche aller vers toi.

Ne me regarde pas ainsi, toi, ma pensée!

Toi que j'aime à jamais, ma soeur d'élection,

Quand même tu serais un embûche dressée

Et le commencement de ma perdition!"



"Qui donc devant l'amour ose parler d'enfer?

Maudit soit à jamais le rêveur in utile

Qui voulut le premier, dans sa stupidité,

S'éprenant d'un problème insoluble et stérile,

Aux choses de l'amour mêler l'honnêteté!

Celui qui veut unir dans un accord mystique

L'ombre avec la chaleur, la nuit avec le jour,

Ne chauffera jamais son corps paralytique

A ce rouge soleil que l'on nomme l'amour!



On ne peut ici-bas contenter qu'un seul maître!"

Mais l'enfant, épanchant une immense douleur,

Cria soudain: - "Je sens s'élargir dans mon être

Un abîme béant; cet abîme est mon coeur!

Brûlant comme un volcan, profond comme le vide!

Rien ne rassasiera ce monstre gémissant

Et ne rafraîchira la soif de l'Euménide

Qui, la torche à la main, le brûle jusqu'au sang.

Que nos rideaux fermés nous séparent du monde,

Et que la lassitude amène le repos!

Je veux m'anéantir dans ta gorge profonde,

Et trouver sur ton sein la fraîcheur des tombeaux!"



Descendez, descendez, lamentables victimes,

Descendez le chemin de l'enfer éternel!

Plongez au plus profond du gouffre, où tous les crimes,

Flagellés par un vent qui ne vient pas du ciel

Jamais un rayon frais n'éclaira vos cavernes;

Par les fentes des murs des miasmes fiévreux

Filtrent en s'enflammant ainsi que des lanternes

Et pénètrent vos corps de leurs parfums affreux.

Faites votre destin, âmes désordonnées,

Et fuyez l'infini que vous portez en vous!



"Hippolyte, cher coeur, que dis-tu de ces choses?

Comprends-tu maintenant qu'il ne faut pas offrir

L'holocauste sacré de tes premières roses

Aux souffles violents qui pourraient les flétrir?

Hippolyte, ô ma soeur! tourne donc ton visage,

Toi, mon âme et mon coeur, mon tout et ma moitié,

Tourne vers moi tes yeux pleins d'azur et d'étoiles!

Pour un de ces regards charmants, baume divin,

Des plaisirs plus obscurs je lèverai les voiles,

Et je t'endormirai dans un rêve sans fin!"

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Maya
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Maya


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MessageSujet: Re: La litterature dans la musique   La litterature dans la musique EmptyVen 02 Sep 2011, 07:25

Charles Trenet & Django Reinhardt - La Cigale Et La Fourmi - version jazzy

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MessageSujet: Re: La litterature dans la musique   La litterature dans la musique Empty

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