Amin Maalouf I

Amin Maalouf a ceci de precieux qu'il est très apprécié des deux côtés de la mediterranée,

et je crois même que certains de mes amis ont donné à leur nouveau-né le prenom d'Amin en pensant à lui.

Amin Maalouf est un écrivain encore méconnu pour moi, je ne le connais que de nom, j'ai trouvé "Le dérèglement du monde" à ma biliothèque et suis curieuse de connaitre sa pensée et son écriture.

Citation :

Les romans de Amin Maalouf sont marqués par ses expériences de la guerre civile et de l’immigration. Ils sont caractérisés (entre autres) par des voyageurs ambulants entre les terres, les langues et les religions. Dans son livre Les Identités meurtrières, il s’indigne des comportements humains lorsque l’affirmation de soi va si souvent de pair avec la négation de l’autre. De philosophie humaniste, Amin Maalouf est convaincu que l’on peut rester fidèle aux valeurs dont on est l’héritier, sans pour autant se croire menacé par les valeurs dont d’autres sont porteurs

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soussou a écrit:

Amin Maalouf est un écrivain encore méconnu pour moi, je ne le connais que de nom, j'ai trouvé "Le dérèglement du monde" à ma biliothèque et suis curieuse de connaitre sa pensée et son écriture.

Citation :

Les romans de Amin Maalouf sont marqués par ses expériences de la guerre civile et de l’immigration. Ils sont caractérisés (entre autres) par des voyageurs ambulants entre les terres, les langues et les religions. Dans son livre Les Identités meurtrières, il s’indigne des comportements humains lorsque l’affirmation de soi va si souvent de pair avec la négation de l’autre. De philosophie humaniste, Amin Maalouf est convaincu que l’on peut rester fidèle aux valeurs dont on est l’héritier, sans pour autant se croire menacé par les valeurs dont d’autres sont porteurs

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Je te conseille sincèrement ses livres.
Amin Maalouf est, pour moi, une découverte 2009 (grâce à GDS*, il fallait que ce soit souligné ) qui fera date.
On attend tes impressions avec impatience !

Moi aussi je recommande vivement les Identités meurtrières. je l'ai lu il y a plusieurs années et je l'ai encore bien en tête. Amin Maalouf est toujours passionnant à lire de toute façon. Son style fluide me fait avaler ses livres les uns après les autres.

Pour ma part :
« Un amour de loin », : j’ai adoré cette pièce théâtrale, histoire romantique, encore plus , c’est plus exacte l’idéalisation de l’être qu’on aime, comment le mot amour peut-il transformer la vie d’un être ?, disons aussi que ça sort de l’ordinaire, ça m’a fait rappeler les contes, légendes …

Sinon pour « les échelles du levant » [ça fait même pas un mois que j’ai lu ^^ ] , c’était comme un hasard , ou bien c’était comme ça , j’avais plus de sommeil , donc j’ai décidé de le lire.. peu importe ,mais quand j'ouvre le roman et je lis la phrase :

Citation :

« cette histoire ne m’appartient pas , elle raconte la vie d’un autre »

Déjà j’ai eu un grand envie de continuer la lecture , je commence à lire et je finis par faire presque une nuit blanche

Peut être aussi présenter le monde occidental quand on lit par exemple ::

Citation :

« ayant perdu moi-même en Occident l’habitude de sieste, je pars dans un café pour remettre un peu d’ordre dans mes notes.. » p68

Il a parlé aussi de la guerre civile au Liban, le mélange entre les deux cultures « françaises et libanaise » qui a fait une nouvelle identité ! ou une personne spéciale !

J’avoue qu’avant je n’aimais pas lire l’histoire, enfin je n’étais pas fane, et depuis que j’ai lu ce roman je vois autrement, l’histoire fait partie du passé et construit le présent.

Autre chose , je ne sais pas pourquoi je sens qu’il y a une certaine ressemblance entre Amine Maalouf, et Paulo Coelho, je pense que ça a un rapport avec la façon de s’exprimer quand il s’agit de l’amour !Enfin c’est juste un avis ...

[D]ark-Siren a écrit:

J’avoue qu’avant je n’aimais pas lire l’histoire, enfin je n’étais pas fane, et depuis que j’ai lu ce roman je vois autrement, l’histoire fait partie du passé et construit le présent.

[D]ark-Siren a écrit:

Autre chose , je ne sais pas pourquoi je sens qu’il y a une certaine ressemblance entre Amine Maalouf, et Paulo Coelho, je pense que ça a un rapport avec la façon de s’exprimer quand il s’agit de l’amour !Enfin c’est juste un avis ...

Ah...

Je n'avais pas pensé à rapporcher les deux écrivains. Je ne vois pas trop de point commun entre eux.

J'ai adoré Samarcande, c'est un livre superbe. J'ai aussi lu Les croisades vues par les Arabes, qui était terrible !
Mais une relecture s'impose car il est extrêment dense. C'est un écrivain que j'aime beaucoup,.

Harelde78 a écrit:

[D]ark-Siren a écrit:

Autre chose , je ne sais pas pourquoi je sens qu’il y a une certaine ressemblance entre Amine Maalouf, et Paulo Coelho, je pense que ça a un rapport avec la façon de s’exprimer quand il s’agit de l’amour !Enfin c’est juste un avis ..

Ah... Je n'avais pas pensé à rapporcher les deux écrivains. Je ne vois pas trop de point commun entre eux.

Une tite précision avant de répondre

Pour moi : j’ai choisis de lire " l’amour de loin" d' Amine Maalouf, pas parce que j’étais fane de cet écrivain, on avait un travail a faire « fiche de lecture » et c’était la période d’examen j’ai du choisir cette pièce théâtrale, pour vite lire, vala

Heu , au même temps je lisais le roman de Paulo Coelho , « sur le bord de la rivière de Piedra je me suis assise et j’ai dormis » , le thème principale des deux , c’est l’amour !

Mais il s'agit d'un amour passionnant, fascinant, la base de la relation amoureuse c’est le cœur, le cœur qui contrôle, c’est vrai on voit qu’il y a un peu de souffrance mais qui n’est pas effrayante, pas beaucoup de déprime, enfin juste un passage que j’adore, même s’il y a la peine, il y a toujours la foi, quand Pilar a prié la vierge :

Citation :

« Si la douleur doit venir qu’elle vienne vite, ai-je demandé. Parce que ma vie est devant moi et que je dois en faire le meilleur usage possible. S’il a un choix à faire, qu’il le fasse, tout de suite. Alors je l’attendrai. Où je l’oublierai .attendre fait mal. Oublier fait mal. Mais ne pas savoir quelle décision prendre est la pire des souffrances »

Même quand on lit « l’amour de loin » :

Citation :

« J’ai peur de ne pas la retrouver et j’ai peur de la retrouver » ,« J’ai peur de mourir […] et j’ai peur de vivre »

Mais bien sur toujours c’est le cœur qui décide et qui guide et qui prend la décision, aimer, parce que l’amour c’est la vie …
Voila en quelque sorte ce que je voulais dire, ce n’est pas le style, mais juste le genre de l’amour ( si je peux dire ) , c’est original , plus que romantique C'est pour les rêveurs …Hélas ce n’est pas toujours aussi fascinant , quand on revient a la réalité ...

[D]ark-Siren a écrit:

l’amour de loin

Je ne l'ai pas lu celui-ci...

[D]ark-Siren a écrit:

« sur le bord de la rivière de Piedra je me suis assise et j’ai dormis »

Pleuré !
Pilar a pleuré sur le bord de la rivière. Je ne me rappelle pas qu'elle y ait aussi dormi...

[D]ark-Siren a écrit:

Mais bien sur toujours c’est le cœur qui décide et qui guide et qui prend la décision, aimer, parce que l’amour c’est la vie …
Voila en quelque sorte ce que je voulais dire, ce n’est pas le style, mais juste le genre de l’amour ( si je peux dire ) , c’est original , plus que romantique C'est pour les rêveurs …Hélas ce n’est pas toujours aussi fascinant , quand on revient a la réalité ...

Hum...

Citation :

Pilar a pleuré sur le bord de la rivière. Je ne me rappelle pas qu'elle y ait aussi dormi...

purée je crois que j'écris en pensant à dormir , c'est pour cela que j'évite de me reposer devant le pc soit disant je suis pliée de rire ..

Désolée j'ai pas fait attention..

Citation :

Hum...scratch

Comprend pas " hum" moi ...

Le Hum signifiait mon embarras. N'ayant lu qu'un seul de deux livres, il m'est difficile de discuter.
Mais ce point amoureux est-il suffisant pour comparer Coelho et Maalouf...

Léon l'Africain.

Comme Rotko l'écrivait (page 1), nous sommes au 16e siècle e nous suivons le périple d'un grand voyageur. Né Hassan, il deviendra Léon de Médicis, dit Léon l'Africain après avoir été capturé par des Siciliens et offert en cadeau au pape Léon X qui fera de cet homme son géographe.
Le récit est très dense : nombreux faits historiques passionnants, fortune, ruine, violence et rebondissement en tout genre pour un livre haletant. On y apprend beaucoup.

Sur la forme, je suis moins convaincu : le récit est coupée en 40 chapitres. Chacun d'eux raconte une année de vie de Hassan/Léon, depuis sa naissance dans la Grenade musulmane, jusqu'à ses 40 ans, âge auquel il aspire au calme après une vie mouvementée.
Si le récit se poursuit donc dans le temps avec une continuité certaine, j'ai trouvé néanmoins que ce découpage nuisait un peu à l'ensemble. Hassan relate une période de l'année et passe sous silence le reste. On commence souvent le chapitre par Cette année là... On est un peu dans un catalogue, avec des tirets :
- Année 1 : ceci.
- Année 2 : cela.
- Année 3...

Pour le reste, écriture vivante, style très agréable et un bon moment de lecture.

c'est un auteur que j'affectionne parce qu'il nous emporte dans son univers sans que les références historiques ne soient pesantes. Ses livres restent des romans.

Oui.
Il fait également partie de mes auteurs favoris.
Mais je crois que Léon l'Africain reste en deça du Rocher de Tanios, de Samarcande ou des Echelles du Levant.
Je suis moins entré dedans.

Enfin lu Les Croisades vues par les Arabes. J'ai longtemps car, historien de formation, je craignais que ce texte ne m'apprenne rien sur cette période, et une de mes profs m'avait dit que son style plutôt lourd ne valait pas le détour. Eh bien je dois rendre hommage à son jugement. Je pense que ce livre s'adresse au grand public (mais l'atteint-il, j'en doute), lequel ignore, en effet, que l'Orient arabe était alors bien plus raffiné que l'Occident, que les Croisades ne répondaient pas uniquement (euphémisme) à des motivations louables, etc.

Par ailleurs, la litanie des batailles et des héros est une façon d'écrire l'histoire obsolète et, pour moi, épuisante. J'aurais aimé que l'auteur insiste davantage sur les aspects culturels, les échanges (il ne passe pas cela totalement sous silence, mais la place qu'il octroie à ces questions m'a paru bien trop faible).

bonjour, quelqu'un saurait il si un nouveau livre de amin maalouf est prevu?

"les échelles du Levant" un livre magnifique, je lui ai donné une bonne place dans ma bibliothèque et dans ma mémoire"
"les croisades " du point de vue Arabe, terrifiant. Aristarque a écrit un commentaire excellent. Cette histoire qu'on avait revêtue de gloire et d'héroisme n'avait été qu'une atroce boucherie. Amin Maalouf grand écrivain.

320 p.

En ces premières années du XXIe siècle, le monde présente de nombreux signes de dérèglement. Dérèglement intellectuel, caractérisé par un déchaînement des affirmations identitaires. Dérèglement économique et financier. Dérèglement climatique, enfin... L'humanité aurait-elle atteint son "seuil d'incompétence morale"?

Pour Amin Maalouf, le dérèglement du monde tient moins à une "guerre des civilisations" qu'à l'épuisement simultané des civilisations, et notamment des deux ensembles culturels dont il se réclame, l'Occident et le monde arabe. Le premier, peu fidèle à ses propres valeurs; le second, enfermé dans une impasse historique.

ah, un sujet interessant Si vous le proposiez en lecture commune, je suivrais volontiers car bien souvent on (je) manque de recul sur le temps présent. D'autre part Maalouf n'est pas n'importe qui !

je trouve aussi qu'il s'agit d'un grand écrivain

L'écrivain Amin Maalouf élu à l'Académie française
LEMONDE.FR avec AFP | 23.06.11 |

L'Académie française a élu, jeudi 23 juin, le successeur de l'anthropologue Claude Lévi-Strauss, mort en octobre 2009. Les "Immortels" ont désigné, dès le premier tour de scrutin, l'écrivain franco-libanais Amin Maalouf.

Né le 25 février 1949 à Beyrouth, dans une famille chrétienne, Amin Maalouf, qui parle arabe et français, a consacré son œuvre au rapprochement des civilisations. Journaliste au principal quotidien de Beyrouth, An-Nahar, il est contraint à l'exil en France en 1976 alors que son pays est ravagé par la guerre civile.

Les thèmes de l'exil et de l'identité occupent une large place dans ses essais, parmi lesquels Les Identités meurtrières, publié en 1989, ou Le Dérèglement du monde, paru en 2009. Il publie son premier livre en 1983, Les Croisades vues par les Arabes, un ouvrage historique. Mais c'est son roman Léon l'Africain qui le fait connaître du grand public en 1986. Il décide alors de se consacrer à la littérature. Il obtient en 1993 le prix Goncourt pour le Rocher de Tanios.

Candidat une première fois au Quai Conti en 2004, il n'obtient alors que dix voix et surtout seize bulletins marqués d'une croix, signe d'un refus catégorique. En 2007, postulant au fauteuil de Jean-François Revel, il déclare finalement forfait. Son soutien au Manifeste pour une littérature-monde, proclamant la mort de la francophonie, froisse l'Académie. Il préfère se retirer.

Le romancier écrit aussi des livrets d'opéra, parmi lesquels L'Amour de loin, pour la compositrice finlandaise Kaija Saariaho. Son roman, Le Périple de Baldassare (Grasset), a été adapté en 2011 en bande dessinée par Joël Alessandra, chez Casterman. Prix Prince des Asturies en 2010, Amin Maalouf a également présidé le jury du prix Livre Inter cette année.

Les Immortels procéderont ces prochains mois à d'autres élections après les décès de la grande helléniste Jacqueline de Romilly, le 19 décembre 2010, à l'âge de 97 ans, et de l'écrivain Jean Dutourd, mort le 18 janvier 2011, à 91 ans.

source :
http://www.lemonde.fr/livres/article/2011/06/23/l-ecrivain-amin-maalouf-elu-a-l-academie-francaise_1540052_3260.html#xtor=RSS-3208

et si on se faisait une petite lecture commune dans l'année... ou un challenge ?

mazel a écrit:

et si on se faisait une petite lecture commune dans l'année... ou un challenge ?

On n'est pas habitués au "challenge", et nous avons déjà deux formes de lectures en commun,

- les lectures communes, proprement dîtes, qui peuvent porter sur plusieurs titres ou auteurs, comme actuellement,

- et la lecture accompagnée ou approfondie sur une oeuvre plus difficile, soit par sa longueur, soit par l'écriture.

A l'interieur de ces deux cadres, tu pourrais proposer Amin Maalouf, excellente idée.

D'ailleurs si tu veux être la responsable de ce fil Maalouf, inciter à le lire etc, je n'en pense que du bien

Mazel, merci pour cet article que tu as mis sur le forum. Je pense qu'Amin Maalouf mérite son entrée à l'Académie. On pourrait lire quelque chose de sa plume, moi je n'ai lu que "les échelles du Levant" un livre outre son excellence ,montre un esprit pacifiste, dans le Moyen Orient.

Je ne sais pas vous, mais moi je suis très contente de voir cet homme lumineux honoré.
J'ai un grand souvenir de son livre sur Mani et de Léon l'Africain, pourtant lus il y a...quelques années !

Sans compter les interviews du bonhomme.

Comme souvent avec les Libanais : simplicité, profondeur, hauteur...



Bravo pour ce choix !

PS : pour une fois, ils ont élu un "jeune"...

Crevette a écrit:

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"Bravo pour ce choix !

PS : pour une fois, ils ont élu un "jeune"...

Comment,Les primaires pour l’élection présidentielle ont déjà eu lieu ?