Bel Canto pilier
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| Sujet: François Joseph Gossec Mer 20 Juil 2011, 14:17 | |
| Musicien né à Vergnies en 1734 - cette commune faisait à l'époque partie du Royaume de France et est actuellement située en Belgique. Né à Vergnies dans le Hainaut, le jeune François-Joseph Gossec (1734 - 1829) se forme dans les maîtrises de la Collégiale de Walcourt et de la Cathédrale d’Anvers avant de gagner Paris où il se fait rapidement connaître. En 1760, il compose son Grand Requiem, dont l’influence sera non négligeable sur certaines œuvres sacrées de Mozart, mais aussi de Schubert. Ce Requiem sera par ailleurs exécuté lors des funérailles de Grétry. Si la musique sacrée représente un volet important de l’œuvre du compositeur, la musique de chambre occupe également une grande place mais c’est principalement sa contribution à l’évolution de la symphonie qui sera marquante. Fondateur du Concert des Amateurs, il dirigera également le Concert Spirituel. Toutefois, son nom reste indissolublement lié à la création du Conservatoire de Paris dont il fut un des fondateurs. L’ombrageux Berlioz lui-même lui a rendu hommages et louanges.source : médiathèque - discographie : ici François-Joseph Gossé dit "Gossec" est né à Vergnies, un village français enclavé dans le Comté de Hainaut alors domaine de la couronne autrichienne. Ce village est aujourd'hui situé en Belgique dans la province de Hainaut . Formé à Walcourt avant de devenir choriste à la cathédrale d’Anvers (où il accomplit ses études musicales), puis à Bruxelles et Liège, Gossec s'installe en 1751 à Paris où il est engagé comme violoniste dans l'orchestre de La Pouplinière. La même année il est initié franc-maçon à la loge "La réunion des Arts". Entre 1762 et 1770, il dirige le théâtre du Prince de Condé à Chantilly (comme maître de musique). Il sert ensuite comme Intendant de la Musique du Prince de Conti. Il fonde le Concert des Amateurs en 1769, qu'il dirige jusqu'en 17731. Entre 1773 et 1777, il est directeur du Concert Spirituel. En 1780, il devient sous-directeur de l'Opéra puis, après la démission d’Antoine Dauvergne à Pâques 1782, directeur général. Toutefois, ses pouvoirs sont limités car contrebalancés par celui du secrétaire d'État à la maison du Roi et celui du comité des artistes2. En 1784, il quitte la direction du comité pour diriger la nouvelle École royale de chant. Il se fait connaître aussi par son action dans le mouvement révolutionnaire. Il est en effet reconnu en tant que « musicien officiel de la Révolution », se faisant une réputation d’inventeur de la musique démocratique et de l’art choral populaire. Cette caractéristique lui vaut du reste la disgrâce lors de la Restauration. Après 1789, il écrit de nombreuses œuvres inspirées de la Révolution, telles des hymnes. Considéré par ailleurs comme le père de la symphonie française, il est très ami avec Mozart et fonde avec un musicien liégeois André-Modeste Grétry, le Conservatoire de Paris où il enseigne la composition entre 1795 et 1814 et dont il est ensuite l'un des inspecteurs. Ses quelque 50 symphonies — dont les premières, composées en 1756, sont antérieures à celles de Joseph Haydn — ont contribué au développement du genre en France. Composée en 1809, la Symphonie à 17 parties, célébrant le 20e anniversaire de la prise de la Bastille, est la dernière de la série. Il compose également des opéras, notamment Le Pêcheur (1766) et Toinon et Toinette (1767), Sabinus ou Thésée, des œuvres de musique de chambre et des pièces sacrées, tel l'oratorio La Nativité (1774). Sa Missa pro defunctis — encore appelée Grande Messe des morts et connue comme son Requiem — composée en 1760 est une œuvre novatrice d'une grande beauté qui a vraisemblablement inspiré Wolfgang Amadeus Mozart pour son célébrissime Requiem mais également la Grande Messe des morts de Berlioz. La Messe des Vivants, composée en 1813 et tristement nommée, est l'une de ses dernières compositions. Il trouve la mort à Passy en 1829, sous la Seconde Restauration, après soixante-cinq ans d'une carrière qui se termine avec son dernier Te deum, en 1817. Gossec est inhumé au Cimetière du Père-Lachaise, où il repose près de la tombe de son ami Grétry.Une rue du 12e arrondissement de Paris, la rue Gossec, porte aujourd'hui son nom. Elle débute rue de Picpus et se termine avenue Daumesnil.source : wikipedia - discographie : ici | |
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| Sujet: Re: François Joseph Gossec Mer 20 Juil 2011, 14:28 | |
| J'ai de ce compositeur ... Les grands motets. La grande messe des morts (requiem) et la symphonie à 17 parties (cad 17 instruments) pour orchestre par l'Orchestre Philarmonique de Liège, le choeur de la RTB/BRT - coffret du 50ème anniversaire de l'orchestre (les solistes ne sont pas vraiment au top ... mais l'enregistrement global est très bien) J'aime beaucoup ces oeuvres et ce compositeur, précurseur du romantisme mais restant très classique dans sa composition. | |
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| Sujet: Re: François Joseph Gossec Mer 20 Juil 2011, 14:31 | |
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rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: François Joseph Gossec Mer 20 Juil 2011, 14:38 | |
| Tu fais bien Bel Canto de nous amener à porter un regard ou une oreille neuve sur Gossec. Je n'ai entendu de lui que fanfares et marches, sans doute pour illustrer l'époque. | |
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| Sujet: Re: François Joseph Gossec Mer 20 Juil 2011, 15:29 | |
| Ce n'est certainement pas un compositeur majeur ... sa musique manque parfois un peu d'imagination mais c'est très agréable à écouter, enfin en ce qui me concerne.
On y retrouve le classissisme de Grety mais on perçoit déjà le romantisme qui se pointe à l'horizon.
Franchement, son Requiem n'a pas à pâlir devant les plus grands ! | |
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| Sujet: Re: François Joseph Gossec | |
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