Alex de la Iglesia

Citation :

Dans l’enceinte d’un cirque, les singes crient sauvagement dans leur cage tandis qu’à l’extérieur, les hommes s’entretuent sur la piste d’un tout autre cirque : la guerre civile espagnole. Recruté de force par l’armée républicaine, le clown Auguste se retrouve, dans son costume de scène, au milieu d’une bataille où il finira par perpétrer un massacre à coup de machette au sein du camp national. Quelques années plus tard, sous la dictature de Franco, Javier, le fils du clown milicien, se trouve du travail en tant que clown triste dans un cirque où il va rencontrer un invraisemblable panel de personnages marginaux, comme l’homme canon, le dompteur d’éléphants, un couple en crise, dresseurs de chiens mais surtout un autre clown : un clown brutal, rongé par la haine et le désespoir, Sergio. Les deux clowns vont alors s’affronter sans limite pour l’amour d’une acrobate, la plus belle et la plus cruelle femme du cirque : Natalia.

Quel film !! Prix spécial du jury à la Mostra de Venise (jury présidé par Trantino), Balade triste se distingue des films actuels par son ambiance. C'est sombre, violent, rempli d'ironie et mu par la folie. Au début, la folie de la guerre civile et de ses massacres, puis la folie de l'amour possessif et de la haine. Les deux clowns s'affrontent, s'humilient, avant le combat final, dont l'issue donne un plus grand symbolisme au film.

Quelques images sont absolument remarquables, comme Natalia la voltigeuse qui descend à l'aide de son rouleau de tissu, ou bien Javier se brûlant le visage à la soude avant d'utiliser le fer à repasser. Une autre image envoûtante : celle de la "Balada triste de la trompeta" de Raphael dans "Sin un adios", que Javier regarde dans un cinéma.

Une petite critique de Critikart : Cinéaste du baroque et du monstrueux, Álex de la Iglesia montre avec "Balada Triste" qu'atteindre à la maturité ne rime pas avec s'assagir, ni avec composer avec la respectabilité. Enthousiasmant avatar de son ode à la différence et au grotesque, son film se double d'un retour en force d'un cinéma de genre revendicatif et sans peur. Et ça fait du bien.

Grotesque, macabre, baroque, vif... Alex de la Iglesia tisse une fresque sombre sur fond de franquisme, et donne à voir un film jouissif et parfois dérangeant sur la folie des hommes et de l'Histoire.

J'aime bien Alex de la Iglesia dont j'ai vu El dia de la bestia et qui est à mourir de rire, burlesque et noir à la fois

Je vais voir à ma médiathèque s'il est possible de commander ce film dont tu parles Prince ainsi que Mes chers voisins

Tiens tiens je crois bien selon mon petit doigt que notre ami Alex de la Iglesia prépare un film ... 'Las Brujas de Zugarramurdi'

Des infos par chez vous ?

D'après ce que je viens de lire il y aurait des vieilles femmes dangereuses qui mordent hé hé C'est tout du Iglesia ça lol

Las Brujas de Zugarramurdi en français Les sorcières de Zugarramurdi sortie prévue en 2013


Quelques images de maquillage d'actrices et acteurs
Terele Pavese ci-dessous
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D'autres
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Le tournage du film vient de commencer
Le scénario est d'Alex de la Iglesia et Jorge Guerricaechevarría

Les acteurs sont Carmen Maura, Carolina Bang, Terele Pávez, Hugo Silva, Pepón Nieto, Secun de la Rosa, Mario Casas.
Inspiré d'un fait réel s'étant produit en 1610 à Logrono quand l'inquisition jugea 53 voisines de Zugarramurdi accusées d'être des sorcières.
Transposé aujourd'hui ce film raconte l'histoire d'un groupe de malfaiteurs qui fuyant la police se retranche dans une maison où vivent différentes sorcières

Zugarramurdi sur wikipédia


Grotte de Zugarramurdi