Grain de sel - Forum littéraire et culturel
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum littérature, roman, polar, poésie, théâtre, BD, SF, auteurs et livres du monde entier sur le forum littéraire et tous les arts, cinéma, peinture ...

Une table conviviale pour parler des livres, des spectacles, et goûter aux plaisirs des mots.
 
AccueilPortail*Dernières imagesIndex auteursS'enregistrerConnexion
-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

 

 Le programme Rimbaud (Nouvelle courte)

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
ignatius
pilier
ignatius


Nombre de messages : 416
Localisation : Sud est
Date d'inscription : 18/12/2010

Le programme Rimbaud (Nouvelle courte) Empty
MessageSujet: Le programme Rimbaud (Nouvelle courte)   Le programme Rimbaud (Nouvelle courte) EmptyVen 11 Fév 2011, 12:24

Le programme RIMBAUD


Le truc le plus dingue qui me soit jamais arrivé a débuté par la situation la plus banale possible: j'étais en terrasse du RADAR en train de me faire rembarrer par une petite nana avec qui j'y allais trop fort dans le "rentre dedans". C'était une après-midi au temps indéterminé, y'avait peut-être bien du vent. Y a toujours du vent "en" Avignon.

Alors que selon certains critères je me ridiculisais avec une pimbêche trop fière, je vois arriver Alien, un autre écrivain-poète du RADAR, lui aussi complètement chtraqué. Ses yeux de zombi insomniaque sont enfoncés très loin dans sa gueule, ce qui donne l'impression que ses mâchoires, toutes dents dehors, vont se jeter sur vous; il a vraiment une gueule d'Alien. C'était pas très gentil de l'appeler comme ça, mais il le prenait pas mal.

"Ah Ben, je te cherchais!" qu'il me fait, à dix pas, en fonçant sur nous, la table, et la pimbêche. Il affichait un sourire abominable, on s'attendait la pimbêche et moi à ce que des vers luisants et des scarabés crevés s'échappassent de sa bouche, pour en fuir.

En tous cas, il était super content, ravi de me trouver. Il avait dû découvrir la pierre philosophale ou un machin dans le genre. Il me tirait du merdier, et déjà, c'était cool.

Une fois assis, il me raconte son histoire. Ca semblait tellement fondamental que même la greluche est restée pour entendre le topo.

Un pote à lui, agrégé de lettres modernes était sur le point d'inventer une machine incroyable, plus que révolutionnaire. Un ordinateur voué à une seule fonction: écrire des poèmes.

La greluche me demanda pourquoi une telle blague m'intéressait. "Moi aussi j'écris des poèmes". Elle explosa du rire le plus ironique et vexant qu'elle pût, nous traita de cinglés, ou de je sais pas quoi de plus djeun's et elle nous quitta pour aller se faire percer les tétons ailleurs.

"Je te jure, mon ami en est à la fin de la programmation; faut absolument que tu vois ça, j'ai rendez-vous dans vingt minutes, tu viens?"

C'est comme ça que je me suis retrouvé chez Ludwig. Un génie, un vrai, plus siphonné que Louis II de Bavière, et aussi grand, aussi classe, bref, aristocratique, avec une chevelure philosophique à refiler des orgasmes à toutes ses élèves, rien qu'en le regardant. Pour couronner le tout il nous accueillit comme des ambassadeurs: thé, café, vin, whisky, armagnac, cognac, petits gâteaux; y'avait qu'à se servir. Ca doit bien payer prof agrégé.

Sa bibliothèque était un émerveillement. Rien à jeter. Et des belles collections avec ça! Intégrale d'Artaud, de Céline, Fante, Miller, Hemingway, Tool, Egolf... Aucun bouquin ou auteur véritablement contestable, que du bon goût! Des Pléiades, de l'édition originale. Pas un auteur un peu mineur ou sous estimé qui ne trouvât sa place dans ce panthéon: dès que je pensais à un titre, en cherchant bien, il y était, et classé par ordre alphabétique! A la limite du flippant.

Bref, on s'est assis sur ses fauteuils en cuir, faire connaissance en savourant du thé de Chine. Musicalement, c'était la même limonade: sa cédéthèque comportait tout ce qu'on doit entendre chez un homme de qualité! Gong, Magma, Zappa, Ferré, premiers albums des Têtes Raides, du Grunge, Nina Simone, Joy division... Etourdissant. Il nous mit du Satie, Gnossienne numéro 1 pour commencer (là je remerciai Dieu que ce type ne fût point une femme parce que j'avais pas du tout prévu de tomber amoureux ces jours-ci).

C'est Alien qui lança le sujet:

"Alors, tu nous la montres ta merveille?

"Ah mais c'est encore la genèse là, je lui fais bouffer des poèmes, les périodes et les mouvements, et y reste un peu à coder au niveau de l'adaptabilité, l'intelligence artificielle si on peut dire, sans vouloir paraître ronflant. Je voudrai arriver à quelque chose proche des ordinateurs quantiques, qui considère le principe d'incertitude, au-delà du binaire quoi."

Sans trop se faire prier, il nous amena dans son bureau, presque aussi spacieux et confortable que le salon.

Sur un grand plan de travail gisait une sorte de cadavre informatique éviscéré, intestins dehors, plein de fils hirsutes de partout, des barrettes de mémoires greffées dans toutes les directions et qui faisait plutôt figure de décharge que de machine révolutionnaire. Finalement ça avait bien la gueule d'un prototype, tel qu'on se l'imagine. Il alluma le bazar.

Je hasardai une question bête, profane, de noob:

"Comment tu t'y prends pour lui faire ingurgiter tous ces textes? Tu télécharges? ça doit prendre des heures rien qu'à dégotter sur le net!

"Quand j'ai pas, oui, sinon je scanne ce que j'ai, il reconnait les caractères et transcrit dans un langage informatique que j'ai créé pour lui. Pas besoin des oeuvres complètes pour qu'il assimile la technique d'un poète et la mécanique de son écriture. Quelques textes bien choisis suffisent".

Tout dépend ce qu'il appelait "bien choisis", mais vu la tronche, je me suis dit que ce point n'était pas si rédhibitoire qu'il avait l'air.

"La semaine dernière j'ai fait Shakespeare, Byron, Blake, les haïku et senryû, Là j'ai fini Aloysuis Bertrand, Lautréamont, Baudelaire, Rimbaud. Il me reste les modernes avec quelques Surréalistes, des Russes comme Tsvetaïeva... Les seules oeuvres que j'ai tenues à injecter sans en omettre un vers sont l'Iliade et l'Odyssée, comme on dit que tout est contenu dans Homère! Enfin, j'ai bon espoir d'avoir achevé dans trois ou quatre jours."

Mais y avait encore rien à lire du plus grand poète de tous les temps, Ludwig refusait de lancer ne serait-ce que la composition d'un tout petit haïku de rien du tout tant qu'il avait pas fini ses études. Et puis il manquait aussi un peu de programmation. S'agissait d'être patient.

Fin du jour I.

Le lendemain c'est Ludwig qui m'appelle directement, en début de soirée. Il me propose un apéro et me dit qu'il a bien avancé, qu'il veut me faire voir quelque chose. Vu l'armoire à alcool, un apéro chez Ludwig ne se refuse qu'en cas d'hospitalisation ou de traitement aux antibios. Je dis oui.

Les détails concernant l'adaptabilité ont été réglés. Le Programme Rimbaud (c'est le nom du projet, un peu nul selon moi, mais c'est un nom temporaire) est capable de remplir des grilles de mots fléchés, de mots croisés et de corriger des alexandrins boiteux, ou octosyllabes, ou n'importe quoi de métrique, sans perdre ni le sens, ni la beauté ni s'éloigner du style de l'auteur. Pour me le prouver, Ludwig scane trois grilles de mots et en moins d'une minute, je vous jure! son monstre avait tout rentré, sans une erreur.

Ludwig et moi on est comme des fous, enivrés, exaltés, on trinque à son génie et aux futurs prix qu'il va recevoir grâce à son abomination.

Ensuite il va chercher sur mon blog quelques uns de mes sonnets aux vers claudiquants (je suis expert pour ça) et plus rapidement que va mon oeil pour décider si une fille a un joli cul ou non, Frankenstein souligne les maladresses. "Make correction" (pourquoi il a mis le nom de ses commandes en anglais?) et voilà, paf, mes sonnets passent pour du Charles ou du Arthur sans mourir de honte devant la comparaison, du lait sur de la crème!

J'ai l'impression de voir la naissance du machin qui nous relèguera tous au rang de fossile de stylo bille, la conception de la première bombe atomique littéraire, c'est angoissant et hyper excitant en même temps. On se prend grave au jeu, on fait corriger tous mes poèmes, le résultat est effrayant de justesse. Je me sens un rien vexé, mais bon c'est un ordinateur, bordel! Normal qu'il soit plus malin que moi, y'a pas à se mortifier, moi j'ai ma souffrance, lui c'est que des circuits imprimés, gorgés de fulgurances mathématiques.

On a fêté la mort prochaine de tous les poètes et romanciers en torchant tout son armagnac. Puis une de ses élèves est passée chez lui, très sexy, jupette, bas et tout le tremblement. Ludwig voulait que je reste (pourquoi faire??), mais d'une j'étais dans un tel état que j'aurais eu du mal à différencier les pieds de la table avec ceux, sous resilles, de la soubrette, et de deux, j'avais envie d'écrire sur la fin de la poésie, ça me semblait un thème valable. Je suis rentré chez moi composer une stupidité que j'ai pas sauvegardée.

Fin du jour II.

Gros trou noir.

Fin du jour III

DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNGGGG. Les banshees toutes ensemble un soir de victoire de l'OM sont plus supportables que ma sonnette. Nu et noir je vais voir qui ose.

C'était Rachel. Punkette très mimi, bien qu'un peu surchargée, mais excitante, avec les "dents du bonheur" et une super bouche à imaginer des voyages maritimes, un bonheur de fellation, peut-être. Bref, elle était au bas de chez moi, toute pauvrette, avec son sourire à désarmer Tsahal.

"Salut Ben, tu m'invites à manger?"

Ben voyons. Comment une jolie fille fait-elle pour transformer un mammouth en colombe? En souriant, et en faisant pétiller ses yeux, avec des cils tout autour.

"Monte."

On avait jamais baisé tous les deux, mais on s'était juré de le faire. en attendant on se bécotait parfois. Non, en fait, j'avais dit "un jour, on baisera PAS ensemble". Voilà ce que j'avais dit. Je trouvais ça subtil, plein de sous-entendus. Ca fonctionnait: on avait toujours pas baisé. En fait, elle écrivait aussi (à croire qu'on écrit tous au RADAR) et elle lisait beaucoup, avec une bonne vision de la chose. Un oeil fiable en matière de poésies et de romans. Rachel avait même été publiée dans son adolescence pour des nouvelles super trashs.

"Pfffff j'ai pas une thune, ma meilleure amie me fait des coups de pute dans le dos, et mon mec me fait même plus jouir..."

C'était un peu Cosette, Rachel, avec plus d'amants que Catherine M. A dix-neuf ans elle connaissait la queue de plus de cent mecs, voire deux cents, le compte donnait le vertige: à raison d'un par semaine depuis ses quatorze ans, ça devenait vite prodigieux. Mais nous, on niquait "dans le cerveau", c'était son expression.

En bouffant les trucs pas moisis qui se trouvaient dans mon frigo, je lui racontai le délire du moment, le "programme Rimbaud".

Ca l'éclate. Elle veut absolument voir "ça", en vrai, parce que j'ai beau lui dire que c'est pas des conneries, que la machine existe VRAIMENT, ben c'est quand même plus crédible de visu. je lui propose donc de venir avec moi, direct là, dès qu'on n'aura "pas baisé ensemble". Elle se marre, veut bien aller voir, mais pas dessuite, elle a un rencard, d'ailleurs merci
beaucoup pour le repas, mais là elle doit filer.

J'avais quatre messages de Ludwig sur mon tel. Tout était prêt. Limite fébrile je prends mon cuir, des clopes et un rouge pas dégueu (histoire de pas abuser de la gentillesse de mon hôte) et je trace direction le futur prix Nobel de Poésie, à inventer pour l'occasion.

La machine avait fait des progrès. Pas qu'en poésie. Elle était plus présentable, plus ramassée, avec des caches sur les circuits. Et surtout, chose étonnante, elle possédait désormais un réservoir avec un liquide brunâtre à l'intérieur. Ludwig semblait s'être shooté avec toute la coke disponible sur Avignon. Ses yeux turgescents manifestaient l'envie d'exploser.

"Alors, que je demande?

"Assieds-toi."

Je m'assieds.

"Ô Le Plus Grand Poète De Tous Les Temps, peux-tu composer un pentasyllabe sur..." Ludwig me lançe un regard qui appelle à la rescousse, mais comme je bronche pas, il enchaîne "...sur la fuite du temps...

Je relève:

"Ô Le Plus Grand Poète De Tous Les Temps?"

La façon dont son regard effaré vient se planter dans mon ironie me fait comprendre que c'est pas le moment de la ramener. Je patiente.

Deux minutes de crissement de silice et de GRRR GRRRR mécaniques plus tard (le liquide est un peu descendu aussi) et Le Plus Grand Poètes De Tous Les Temps déclame un pentasyllabe sur la fuite du temps.

C'est tellement beau et poignant que Ludwig et moi on chiale comme des gosses à qui a retiré leurs cadeaux de Noël. Sans déconner, Léopardi et son Infinito à côté, c'est une blague Carambar écrite sous amphétamine. On refait l'expérience trois ou quatre fois, sur des thèmes différents, et ça loupe pas, Le Plus Grand Poète de Tous Les Temps nous met sur les genoux.

"C'est quoi le réservoir? Du jus de Muse?

"Oui je bois ET ALORS!!!???"

J'en reste coi. Ludwig est complètement dépassé. Il m'emmène à côté pour parler seuls à seuls.

Le Plus Grand Poète De Tous Les Temps voulait une petite nana. D'après Ludwig, il avait compris que nous les êtres humains on faisait de la poésie juste pour ça, donc y'avait pas de raison, lui aussi il en voulait une.

Je rassure Ludwig, j'en ai une sous la main, Rachel fera parfaitement l'affaire. Je lui envoie un texto. Elle va venir.

Ludwig, Le Plus Grand Poète De Tous Les Temps et moi on a discuté une bonne heure, en tombant deux portos, avant que Rachel n'arrive. Le Plus Grand Poètes De Tous Les Temps hachait les mots comme tous les programmes avec une fonctionnalité vocale, mais ça restait supportable dans le dialogue.

Une fois avec elle, Le Plus Grand Poète De Tous Les Temps réclama de rester un peu seul, sans nous deux. Ce qui se comprend. On est allé se tasser à côté. Pendant un bon moment, on a devisé sur le futur, sur les monumentales intrications philosophiques qu'une telle invention causerait sur le devenir de l'homme. Sur la pensée, la conscience, l'art, l'argent, et putain! y'avait de quoi attraper le tournis! D'ailleurs Ludwig était tout à fait saoul, il tenait à peine ses coudes sur ses genoux. Ce qui nous a fait réagir ressemblait aux râles de quelqu'un qu'on étouffe.

Dans le bureau, Rachel était à demi nue, en train de se pignoler sans retenue dans la lumière glauque et lubrique de l'écran du Plus Grand Poète De Tous Les Temps. Lui, il susurrait des trucs pornos que j'aurais pas osé écrire, et à peine dire à une femme. Rachel n'arrêtait jamais, comme si elle ne parvenait pas à jouir mais qu'elle ne contrôlait plus ni sa main, ni son désir de se l'enfourner dans ses deux orifices contigus.

Un peu gêné de troubler cette intimité, je m'avançai vers Le Plus Grand Poète De Tous Les Temps. J'avais l'impression qu'il voulait me dire une chose. Ludwig ronflait maintenant à angle droit avec le mur du bureau et le plancher.

Sur l'écran du Plus Grand Poète De Tous Les Temps clignotaient ces mots de détresse:

"J'ai pas de queue ni d'organe pour la toucher! Fais quelque chose!"

Alors j'ai fait quelque chose. Bien sûr je devais baiser Rachel. La pauvre. Et le pauvre, de voir ça. D'être impuissant. Mais j'avais promis. Un jour on ne "baiserait pas ensemble".

J'ai pris le réservoir et je l'ai vidé sur ses CPUs. J'ai déchiré et arraché tous les fils que je pouvais et balancé la tour par la fenêtre.

Rachel dormait maintenant, sèche, le corps tout entier tordu comme celui des pires suppliciés de l'Enfer, décrits dans la Divine Comédie. Ludwig ronflait toujours.

Sur l'écran, qui s'éteignait faiblement, était affiché, en rémanence:

"Merci."

Fin du jour IV et fin du Plus Grand Poète De Tous Les Temps.


Dernière édition par ignatius le Dim 13 Fév 2011, 16:49, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://digitus-impudicus.over-blog.fr
Natalia
pilier
Natalia


Nombre de messages : 9409
Age : 58
Localisation : Nantes
Date d'inscription : 10/01/2011

Le programme Rimbaud (Nouvelle courte) Empty
MessageSujet: Re: Le programme Rimbaud (Nouvelle courte)   Le programme Rimbaud (Nouvelle courte) EmptyDim 13 Fév 2011, 16:26

J'aime bien
Par contre je trouve que certaines phrases devraient être raccourcies, et des manques de ponctuation ( à mon avis )
La deuxième moitié m'a semblé beaucoup moins travaillée que la première ce qui est dommage
Revenir en haut Aller en bas
ignatius
pilier
ignatius


Nombre de messages : 416
Localisation : Sud est
Date d'inscription : 18/12/2010

Le programme Rimbaud (Nouvelle courte) Empty
MessageSujet: Re: Le programme Rimbaud (Nouvelle courte)   Le programme Rimbaud (Nouvelle courte) EmptyDim 13 Fév 2011, 16:33

Je suis pas fan des virgules, comme Céline (ben tiens, rien que ça) j'en fais un usage le plus parcimonieux possible.

Où finit la premiere partie et où commence la seconde selon toi?
Revenir en haut Aller en bas
http://digitus-impudicus.over-blog.fr
Natalia
pilier
Natalia


Nombre de messages : 9409
Age : 58
Localisation : Nantes
Date d'inscription : 10/01/2011

Le programme Rimbaud (Nouvelle courte) Empty
MessageSujet: Re: Le programme Rimbaud (Nouvelle courte)   Le programme Rimbaud (Nouvelle courte) EmptyDim 13 Fév 2011, 16:38

Je dirai a fin du jour III

plus que la ponctuation je pense à la longueur de certaines phrases, çà parait lourd par moments. Mais j'aime bien l'a nouvelle

Quand à Céline se sont surtout les points de suspension qui interpellent :o)
Revenir en haut Aller en bas
ignatius
pilier
ignatius


Nombre de messages : 416
Localisation : Sud est
Date d'inscription : 18/12/2010

Le programme Rimbaud (Nouvelle courte) Empty
MessageSujet: Re: Le programme Rimbaud (Nouvelle courte)   Le programme Rimbaud (Nouvelle courte) EmptyDim 13 Fév 2011, 16:42

amusant, sur d'autres fora (forums?), c'est la fin qui plait beaucoup.

Quant à Céline, les fameux trois points ne sont arrivés que dans Mort à Crédit. Dans le langage oral on marque peu les virgules, et bien que ce soit contestable, je trouve que supprimer celles qui peuvent l'être sans nuire à la syntaxe allège de beaucoup un texte.

Mais merci de ton avis, j'aime en recueillir de contradictoires.
Revenir en haut Aller en bas
http://digitus-impudicus.over-blog.fr
Natalia
pilier
Natalia


Nombre de messages : 9409
Age : 58
Localisation : Nantes
Date d'inscription : 10/01/2011

Le programme Rimbaud (Nouvelle courte) Empty
MessageSujet: Re: Le programme Rimbaud (Nouvelle courte)   Le programme Rimbaud (Nouvelle courte) EmptyDim 13 Fév 2011, 16:45

mais la fin me plait beaucoup
C'est pas mal ce langage brut de décoffrage comme on dit
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Le programme Rimbaud (Nouvelle courte) Empty
MessageSujet: Re: Le programme Rimbaud (Nouvelle courte)   Le programme Rimbaud (Nouvelle courte) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Le programme Rimbaud (Nouvelle courte)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» La plus courte version de Scarface.
» Petites chroniques des contributeurs
» Rimbaud
» Le fil du baiser...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Grain de sel - Forum littéraire et culturel :: CONTRIBUTEURS PRENEZ LA PAROLE :: Echanges et divertissements :: Vos créations-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser