bar de fevrier 2011

le lémurien vit sur une planète près d'Alpha du Centaure, nous sommes juste de passage sur la planète Terre pour observer.

Observer, observer ....hum ...j'dis moi que c'est pas assez. Le temps qu'on est là est court, certes, mais précieux. On observera bien assez tôt de là-haut (enfin, si la-haut existe). Non ?
Allez, tout est dans la façon de regarder le verre : à moitié plein ou à moitié vide. Le mieux c'est encore de trinquer ensemble.

oui, Iris et Natalia, nous n'avons pas d'âge, nous les lémuriens, malheureusement, étant sur Terre pour observer les humains, nous devons leur ressembler et vieillir comme eux, c'est une mission difficile que l'on nous a donné.
Sur ma planète il n'y a pas de guerre, ni de riches, ni de pauvres, nous sommes constitués en tribus et nous échangeons nos recettes de bonheur. Il y a des fleurs partout, de très grands arbres où nous grimpons. Nous vivons très vieux, mais nous pouvons décider de mourir, et cela donne lieu a de belles fêtes. La vie est très belle sur ma planète.

c'était : Délire d'un lémurien exilé

tu as raison Iris, trinquons ensemble ! je prendrais bien un doigt de champagne....

Ysandre a écrit:

Nous vivons très vieux, mais nous pouvons décider de mourir, et cela donne lieu a de belles fêtes. La vie est très belle sur ma planète.c'était : Délire d'un lémurien exilé

J'ai connu cette envie d'en finir il n' y a pas longtemps. Oui c'est une belle fête

Après le champagne, musique !
https://www.youtube.com/watch?v=GeET7b4398Y

Santé !

Oh, non, les filles ! Pas de déprime ce soir ! Demain, je vous offre un autre poème de ma composition d'il y a longtemps.

C'est un extrait de "l'homme de la Mancha", je l'aime beaucoup, ainsi que "la quête".
La quête, je l'ai chantée souvent pour les copains qui disaient que ça leur mettait les poils des bras debout ! et ils en redemandaient les coquins la fois suivante... à croire qu'ils aimaient avoir les poils debout !!!!

oui, Iris, un autre poème s'il te plait

quand on ne sent pas bien vous lire est parfois une échappatoire

C'est réciproque Natalia. Quand j'ai passé la porte de GDS, Rotko m'a accueillie avec une si grande gentillesse, et beaucoup d'autres Grains aussi ! Depuis, j'ai toujours trouvé de la chaleur et de l'humanité ici. Quand je ne vais pas bien, même si j'ai autre chose à faire, je viens sur GDS et je vais mieux.
J'ai connu d'autres forums, ils ne viennent pas à la cheville de celui-là.
Ainsi parlait Zarat.. oh pardon ! le lémurien.

Bonjour les grains, à tous les grains, les jeunes et ......les autres jeunes!
Les mauvaises nouvelles dégringolent aussi pour moi au niveau du boulot, mais on va faire face, comme d'hab!

J'ai parfois l'impression d'être dans un climat pré-insurrectionnel De la violence qui explose un peu partout dans les quartiers difficiles......les effets de la crise qui se font sentir douloureusement, et peut être des images à la télé qui donnent des idées....

Bonne journée à tous quand même!

Albert a écrit:

J'ai parfois l'impression d'être dans un climat pré-insurrectionnel De la violence qui explose un peu partout dans les quartiers difficiles

tu n'es pas le seul à le dire. Dans d'autres sphères, Villepin l'annonçait, et récemment Jean-Noël Jeanneney écrivait dans le Monde :

Citation :

l'affaire Woerth [...], l'ouverture démesurée de l'éventail des salaires, avec, en haut de l'échelle, le dévergondage de profits insensés ; prenons garde à la France qui gronde.

bonne journée à tous.

merci ma Nicyrle, il est vrai que dans ma tête je n'ai pas mon âge réel : toujours envie de dire ou de faire des bêtises !

Bon courage mon Albert, j'espère que ça va s'arranger pour toi.

Bonjour à Tous !
Albert, tu es dans quelle région car ici, région toute proche de Paris, je ne vois rien de tel...sauf le gel qui paralyse les énergies. Peux tu en dire plus ?

Courage Albert, make the force be with you.

Je suis au sud de Paris, les problèmes ne sont pas tant pour moi que pour les familles en difficulté qui n'en peuvent plus, et les jeunes qui réagissent en explosant.
Mes difficultés à moi viennent de mon impuissance devant ces situations.

"La France qui gronde", dis-tu. Mais ce n'est pas l'Egypte quand même ? Les écarts entre les riches et les pauvres ne datent pas d'hier et quelque soit le régime (sauf les régimes dictatoriaux type maghrébins où là le rapport est de 2/98%), le rapport est toujours quasi invariants (de quoi desespérer d'ailleurs) et égal à la fameuse régle des 80/20% et cela quelque soit le régime (de quoi désespérer)
Dixit le prix nobel d'économie français Maurice Allais (mort l'an passé) dont j'ai entendu parler sur une radio que je ne connaissais pas "radio courtoisie". Mais si elle existe LoL

J'ai peur ; je ne pourrais pas supporter un gouvernement aussi merdique un mandat de plus...

IRIS a écrit:

"La France qui gronde", dis-tu. Mais ce n'est pas l'Egypte quand même ? Les écarts entre les riches et les pauvres ne datent pas d'hier et quelque soit le régime (sauf les régimes dictatoriaux type maghrébins où là le rapport est de 2/98%), le rapport est toujours quasi invariants (de quoi desespérer d'ailleurs) et égal à la fameuse régle des 80/20% et cela quelque soit le régime (de quoi désespérer)
Dixit le prix nobel d'économie français Maurice Allais (mort l'an passé) dont j'ai entendu parler sur une radio que je ne connaissais pas "radio courtoisie". Mais si elle existe LoL

Moi, j'aimerais que ça pète... Que ça pète, mais pas d'une façon aveugle... Que ça pète de façon à ce qu'ils aient enfin peur... J'en ai marre que le peuple ne soit jamais pris au sérieux...

Les écarts entre les riches et les pauvres ne datent pas d'hier, mais cela ne fait que se creuser davantage de jour en jour... Ça me tue, tout ça...

IRIS a écrit:

"La France qui gronde", dis-tu.

je cite simplement Jean-Noël Jeanneney dans son article du LEMONDE.FR | 29.01.11 | 14h56

Citation :

Jean-Noël Jeanneney est un historien des médias et un homme politique français, né le 2 avril 1942 à Grenoble. Il a été notamment président de Radio France, président de la mission du Bicentenaire de la Révolution française, par deux fois secrétaire d'État dans les années 1990, enfin président de la Bibliothèque nationale de France de 2002 à 2007. Il est actuellement président du conseil scientifique de l'Institut François-Mitterrand et animateur d'une émission de radio hebdomadaire sur France Culture, Concordance des temps.

Oui, je crois que ce qui a changé c'est Internet et autre facebook; c'est une bonne chose et en même temps cela entraîne des mouvements de foule totalement irrépressibles, car sans vision réelle de l'avenir. Pas de projet construit, juste un ras le bol légitime.
Ce que j'ai vu, c'est qu'en général ce type d'actions se termine souvent en dictature...

Le problème n'est pas de dire que tout va mal, le problème est de trouver la bonne vision ! Et là, le siècle dernier a ratissé tous nos espoirs... entre les exactions de gauche et les exactions de droite, sous couvert de vouloir assurer le "bonheur" du bon peuple... on est tombé dans des dictatures pires encore que le mal qu'elles étaient censées réparer. Le monde des idéaux est bourré de chausses trappes. ..

Citation :

Ce que j'ai vu, c'est qu'en général ce type d'actions se termine souvent en dictature...

Pour l'instant, on voit surtout, je crois, des gens réputés résignés à des regimes repressifs, prendre la rue d'assaut et déboulonner des gouvernants qui font rapidement leurs valises.

Il y a un côté ubuesque dans ces renversements de régimes. Si bien qu'on peut se demander quel sera le prochain régime renversé. Les Algériens écoutent et attendent ; les étudiants du yemen aussi.

On en parle au bar, sans se substituer aux analystes politiques ni totalement aux révoltés, ou en les trouvant fort sympathiques, à des degrés divers, encore moins aux tyrans !

Je vous souhaite une bonne digestion

IRIS > Certes, mais l'absence d'idéal conduit au désespoir, et le désespoir conduit à la catastrophe.

Est-ce si étonnant que le FN monte en flèche ?...

Quand on a un sarko au pouvoir et un PS de proposer quoique ce soit, c'est juste inévitable.

C'est le désespoir également qui a conduit aux émeutes de banlieue. Ces jeunes n'avaient effectivement aucune "vision réelle de l'avenir", mais ils voyaient au moins une chose : pour le gouvernement, ils ne comptaient pas, à tel point qu'ils avaient le sentiment de ne pas appartenir à la société dans laquelle ils vivaient.

Que tu le veuilles ou non, les hommes ont besoin d'idéaux. Il faut bien sûr savoir s'arrêter dans cette poursuite de l'idéal pour ne pas aller trop loin, car un idéal n'est pas fait en soi pour être atteint, mais on ne peut se contenter d'être résignés. "Tu te tues à gagner ta vie ? C'est pas grave ! Ça permet à des gros bourg' de se la couler douce ! Ainsi va la vie !" Mon Dieu, que tout cela m'écœure ! Je préférerais mourir plutôt que d'être résignée.

Je veux une vraie démocratie ; pas une ploutocratie...