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 Harry Martinson (Suède )

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Natalia
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Natalia


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MessageSujet: Harry Martinson (Suède )   Harry Martinson (Suède ) EmptyVen 28 Jan 2011, 13:38

Harry Martinson (6 mai 1904 – 11 février 1978) est un écrivain et poète originaire de la province de Blekinge dans le sud-est de la Suède. Il appartient à la mouvance des écrivains prolétariens (Eyvind Johnson, Ivar Lo-Johansson, Martin Andersen Nexø…). En 1949, il est le premier écrivain issu de la classe populaire à être élu à l'Académie suédoise. En 1954, il est nommé docteur honoris causa de l'université de Göteborg. En 1974, il reçoit le Prix Nobel de littérature en association avec son compatriote Eyvind Johnson. Ce Prix Nobel fut un choix controversé dans la mesure où les écrivains Graham Greene, Saul Bellow et Vladimir Nabokov étaient les candidats favoris cette année-là et que les deux auteurs primés étaient déjà membres de l'Académie suédoise qui attribue cette récompense. (source wikipédia).

Son roman La société des vagabonds raconte l'histoire d'un homme qui décide de prendre la route plutôt que de vendre son âme au travail. C'est un roman plein de poésie, dépeignant la vie quotidienne de ces vagabonds qui à l'époque risquaient de se retrouver en prison pour ce crime .
Harry Martinson (Suède ) Vagabonds
Edité par Agone

Lu sur le site d'Agone :
Citation :
"À la fin du XIXe siècle dans une Suède désertée par ses habitants pris dans le mirage du rêve américain, Bolle est un artisan cigarier qui prend à cœur son métier. Mais la machine arrive et Bolle refuse de se retrouver ouvrier à la chaîne. Il part sur les routes. Commence alors le récit de ses pérégrinations à travers le pays, ses aventures, ses rencontres, ses expériences… sources de réflexions philosophiques qui vont nourrir son point de vue sur l’humanité.

Harry Martinson a nourri de sa vie de trimardeur ce roman des « vagabonds du travail », rappelant aux bonnes âmes qui distribuent le pain « avec des tartines de morale » que les dépossédés ne sont coupables que d’avoir conservé la mémoire de leur dignité dans les intempéries sociales et le déracinement."



Une critique de télérama
Citation :
« Pourquoi diable prend-on la route, ah ça, ce n’est pas facile à dire. C’est bigrement peu confortable et pas commode du tout […] C’est autre chose, qui fait qu’on prend la route, mais je ne peux pas te l’expliquer. » Au nord de la Suède, l’automne vient de s’installer. À l’abri d’une grange, pour se protéger du vent, Bolle le vagabond tente d’apaiser les interrogations d’un jeune homme qui vient tout juste d’« entrer dans le métier ». Pourquoi diable prend-on la route ? La question court tout au long de ce singulier roman, vous prend pour ne plus vous lâcher, vous bouscule et vous imprègne. Elle enfle de page en page, s’insinue, sème le doute, provocatrice, profondément subversive. Parce que l’auteur, le Suédois Harry Martinson (1904-1978), prix Nobel de littérature en 1974, n’en fait pas simplement la clé du destin de son héros, mais un enjeu essentiel, philosophique et spirituel.
Pourquoi donc prend-il la route, Bolle le vagabond ? En février 1898, quand commence le livre, il travaille dans une fabrique de cigares dont les méthodes artisanales – l’art des cigariers – sont peu à peu écrasées par l’arrivée des techniques industrielles. Bolle refuse ce progrès-là qui l’obligerait à se soumettre à une machine. Quelques pages plus loin, l’auteur le retrouve se baignant dans la fraîcheur d’un lac. Il a tout quitté « pour que la joie d’exister lui vienne directement du soleil et de la lune ». Pas de romantisme pourtant dans cette défense du vagabondage. Pas d’idéalisation de la condition du chemineau, aucun hymne à la liberté retrouvée. Au contraire. Martinson brosse le tableau quotidien de ses difficultés, la faim et le froid, la peur qu’il allume dans le regard des autres, sa propre peur, en retour, qu’on se trompe sur son compte, qu’on le soupçonne, de vol, de crime ou de viol, lui, l’inconnu, le marginal. La crainte aussi des « montés », les gendarmes à cheval, synonymes souvent d’un séjour au bagne. Des mois à casser des cailloux.
Le bonheur, pourtant. Par bribes. « Les raisons d’arpenter les routes du pays, année après année, se comptaient par milliers », écrit Martinson dont toute l’œuvre, poèmes et prose, célèbre la vie dans sa simplicité, la beauté du monde et de la nature, l’inscription de l’homme dans le cosmos. Et Bolle de chanter l’irrésistible attrait de la forêt, cette façon de « se dissimuler derrière elle-même », de promettre sans cesse, d’arbre en arbre, de crête en crête, quelque chose de nouveau, quelque chose de caché. À l’instar du chemin dont chaque tournant est une invitation à continuer la route. Et Martinson d’ensemencer les rêves de ses lecteurs avec la simple description d’« un soir doré au bord du lac Väner ».
Mais la route, emblème des vagabonds et des poètes, est aussi pour Martinson, figure éminente de la génération des écrivains « prolétariens », le symbole du refus d’un certain ordre social. Les hommes qu’il met en scène « font la grève pour de bon ». La « paresse » qu’on leur reproche est une « grève dirigée contre le travail obligatoire conçu comme un tourment, contre une hypocrisie qui s’est donné le nom d’“honneur du travail” ». La Société des vagabonds, son dernier texte en prose, publié en 1948, est ainsi au cœur de son oeuvre, de son combat pour l’homme contre la course au matérialisme. Alliant récit documentaire, fiction et puissance poétique, il reste largement à découvrir en France. Sa réédition, après celle de l’autobiographie de son auteur, est une formidable occasion.
Michel Abescat
Télérama, 03-09/07/2004
Un extrait ci-dessous :
Spoiler:

Je vous le recommande vraiment, ce livre m'a beaucoup émue lov!


Dernière édition par Natalia le Ven 28 Jan 2011, 15:06, édité 1 fois
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Natalia
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Natalia


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MessageSujet: Il faut partir   Harry Martinson (Suède ) EmptyVen 28 Jan 2011, 14:06

Il faut partir est le second volet des mémoires d'Harry Martinson. Je me suis trompée en le commandant et n'ai pas encore lu le premier volet qui s'appelle Même les orties fleurissent ( toujours chez Agone ) L'écriture y est évocatrice d'images, de sentiments, très poétique. J'aime beaucoup cette façon de "parler" de l'Homme.
Harry Martinson (Suède ) Ilfautpartir

Un extrait ( pris sur le site d'Agone )
Spoiler:
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Natalia
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MessageSujet: Re: Harry Martinson (Suède )   Harry Martinson (Suède ) EmptySam 19 Fév 2011, 23:13

je vous en reparlerai prochainement car j'ai sorti de mes cartons les deux livres que j'ai achetés chez Agone
Il mérite mieux beaucoup mieux que du copié-collé

même si les extraits que je vous indique sont longs vous gagnerez certainement à les lire car ces mots restent très actuels très dissidents
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MessageSujet: Re: Harry Martinson (Suède )   Harry Martinson (Suède ) Empty

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