bibliothèques publiques

superbe ! il n'y peut rien, le gardien !!!!! p'têtre bien qu'il ne sait pas lire, lui ?

La lecture nous évade; l'esprit est libre où que l'on soit

J'aime beaucoup cette peinture symbolique.

Merci MAYA

Moi aussi, je suis emerveillee par les symboles de ce tableau, Sapho!

une chasse aux livres ?


Retirer les livres jugés «pro-théorie du genre» des bibliothèques municipales, tel est l'objectif que s'est fixé le mouvement du Printemps français. Ce groupe d'opposants au mariage homosexuel a appelé le 10 février les parents à contacter ces établissements pour appuyer leur requête. À l'origine de cette manifestation: Le salon beige , un blog quotidien d'actualité qui se définit lui-même comme catholique, et que l'on classe généralement à l'extrême droite.


40 p. Editions du Rouergue.

Chouette!

L’Association des bibliothécaires de France manifeste son soutien aux établissements et aux équipes visés par des groupes extrémistes qui demandent le retrait des sections jeunesse de certains livres accusés de prôner la “théorie du genre”.

Citation :

“Nous saluons donc les bibliothécaires qui, en achetant livres et autres documents, sont fidèles à la vocation des bibliothèques, telle qu’inscrite dans le Manifeste de l’Unesco, à proposer des collections reflétant les tendances contemporaines et l’évolution de la société”,

L’ABF rappelle également son code de déontologie, dans lequel le bibliothécaire “s’engage à favoriser la réflexion de chacun et chacune par la constitution de collections répondant à des critères d’objectivité, d’impartialité et de pluralité d’opinion, à ne pratiquer aucune censure, et à offrir aux usagers l’ensemble des documents nécessaires à sa compréhension autonome des débats publics et de l’actualité”.

une liste des livres à Brûler...


151 pages
Editeur : L'Ecole des Loisirs

on ne comprend pas pourquoi lecélèbre ouvrage de Tomi Ungerer, les trois brigands n’a pas encore été interdit, voire brûlé. C’est un hymne à l’homoparentalité dangereux. Depuis 1961 (déjà) le dessinateur alsacien nous raconte l’histoire de trois bandits qui attaquent une diligence et kidnappent une petite fille. Finalement, ils décident de l’adopter et de s’occuper d’elle bien mieux que la vieille tante chez qui elle devait être envoyée au départ.

Grâce à l’argent de leurs rapines, les trois brigands construisent un magnifique château et un village pour tous les orphelins qu’ils récupèrent. Les enfants sauvés, éternellement reconnaissants, se mettent tous à porter des chapeaux rouges, en hommage à leurs trois mentors.

l'enfer de Copé

des autodafés ?   

Commentaires insultants sur les blogs d’auteurs, menaces d’associations de parents d’élèves sur les enseignants… La littérature jeunesse, particulièrement celle attentive aux questions de genre, témoigne des «pressions» grandissantes qu’elle subit…

Citation :

Déjà, en 1985, Marie-Claude Monchaux, une auteure, dénonçait une «gangrène de la subversion» véhiculée selon elle par les éditeurs et bibliothécaires, et pointait des grands noms de la littérature jeunesse comme Agnès Rosensthiel ou Michel Tournier. Son pamphlet Ecrits pour nuire avait abouti à la création d'une commission de contrôle des bibliothèques à la mairie (alors RPR) de Paris, rappelle le bibliothécaire Thomas Chaimbault sur son site. A la fin des années 1990 également, des municipalités FN (Orange, Marignane, Toulon, Vitrolles) avaient contrôlé les acquisitions de livres.

tout l'article

cette époque que nous vivons est un non sens à elle toute seule. On nous empêche de faire ceci ou cela, on nous dicte notre conduite, on veut nous protéger de tout (?), on arrive maintenant à vouloir maîtriser ce que l'on doit lire ou non ! les gouvernements se posent en maîtres à penser !  

Cela me rappelle la lettre agressive que m'avait adressée une mère d'élève en 84 ou 85, parce que j'avais fait lire dans une de mes classes (qui avait pourtant beaucoup aimé et beaucoup appris   ) Bleu je veux de Gisèle Bienne, m'incitant à m'intéresser plutôt à "la grande littérature". Ce beau roman, écrit dans une langue simple et directe, drôle, parfois insolent, parle de la campagne, du monde vu par des enfants qui ne s'en laissent pas conter ! On y apprend aussi beaucoup sur les vaches !

 j'espère que tu lui as expliqué cette histoire qu'elle n'avait pas compris !

Ysandre a écrit:

 j'espère que tu lui as expliqué cette histoire qu'elle n'avait pas compris !

Bien sûr ! Hélas, elle était plus bornée   que sa fille, pour tout dire irrécupérable.  

Ysandre a écrit:

les gouvernements se posent en maîtres à penser !  

En l'occurrence, tu te trompes, ce sont les intégristes et droitiers conservateurs qui veulent imposer leurs vues étroites par la censure et autres pressions    

Nic a écrit:

Cela me rappelle la lettre agressive que m'avait adressée une mère d'élève en 84 ou 85, parce que j'avais fait lire dans une de mes classes (qui avait pourtant beaucoup aimé et beaucoup appris   ) Bleu je veux de Gisèle Bienne, m'incitant à m'intéresser plutôt à "la grande littérature".

Ce ne sont pas les parents qui font les programmes scolaires ?

Rotko a écrit:

Citation :
Déjà, en 1985, Marie-Claude Monchaux, une auteure, dénonçait une «gangrène de la subversion» véhiculée selon elle par les éditeurs et bibliothécaires, et pointait des grands noms de la littérature jeunesse comme Agnès Rosensthiel ou Michel Tournier. Son pamphlet Ecrits pour nuire avait abouti à la création d'une commission de contrôle des bibliothèques à la mairie (alors RPR) de Paris, rappelle le bibliothécaire Thomas Chaimbault sur son site. A la fin des années 1990 également, des municipalités FN (Orange, Marignane, Toulon, Vitrolles) avaient contrôlé les acquisitions de livres.

On parlait de liberté d'expression Là. C'est quand même une grave intrusion, je trouve.

Bonjour,

je suis choqué par le prix que l'on m'a réclamé à ma bibliothèque pour l'inscription, et désirerait savoir si pour vous c'est pareil.

Je vis dans un désert culturel, de mémoire le derniers spectacle à la porté de nos bourses c'est la compagnie créole sur le parking d'inter-marché, interprété par... non j'abuse un peut mais la réalité n'est pas si éloigné, du coup ici l’hiver sa bouge pas trop coté culture du lotantique.
Donc, mis en appétit par ce forum (merci pour la piste des évaporé, que je retourne demain, et celle que je vais glanée d'ici peut) je fonce à la bibliothèque de la ville la plus proche, suivie de près par ma grouillante progéniture, avide de B-D, dvd, livres sur les chevaux, camions de pompiers, licornes, orques, chien de cirque...
Je demande donc que trois carte (ma bourse étant aussi à sec que mon gosier l'on se les refilera), et ne compte pas faire une estoc au pécule familiale pour si peut. Et bing, quarante euros, pour un an, deux carte enfant, et une adulte. Sic, bientôt il embaucheront à la caisse un garagiste (pour les factures c'est les meilleurs que je connaisse). Dans une ville socialiste qui désire l'élévation du peuple ! enfin il n'est pas aisé de grimpé sur un rosier, sa pique.
Je me rend ensuite dans les bacs, aillant du mal à endigué l’enthousiasme effréné des têtes folles, je charge un gros sac à dos qui doit tenir quinze jours. La moitié des b-d ont dans les dix ans, le bas des pages déchirées, tâchées, des dvd ne fonctionnent plus...Les nouveautés tel les évaporé sont à réservé bien à l'avance, et en nombre vraiment restreintes. J'en cause avec les employés qui me disent que le budget de la bibliothèque est minuscule. Tient pour l'occas il y avait un film anglais, les trois lions, extra. Donc les employés assure dans leurs choix. Mais un prix si élevé pour une bibliothèque sous perfusion.
Non sérieusement sa me rend amer, les chaussures de montagnes on les payes en trois fois (trois fois quarante euros), et elles font en moyenne cinq ans.

N'avons nous pas besoin de deux nourritures, une pour le corps, et une pour l'esprit ?

je fréquente régulièrement des bibliothèques dont les abonnements vont de 7,5  pour l'une à 1 € pour l'autre  la 3eme étant gratuite, ainsi qu'une autre à proximité.

en revanche pour la 1ere, les hors-ville paient beaucoup plus.


Tarifs

- 7,50 € pour les personnes de 26 ans et plus dans la ville-même
- 10 € pour les personnes de 26 ans et plus résidant dans l'agglomération

- 20 € pour les personnes de 26 ans et plus résidant dans les communes extérieures
- 5 € pour les adultes vacanciers (pour la période du 1er juin au 30 septembre)