Vicki Baum

Hisroires de nains
Je ne sais pas si sur ce fil j’ai le droit de faire partie de mes souvenirs de nains. Il s’agit de deux seulement, l’un littéraire, l’autre véridique. L’un et l’autre ont marqué ma vie pour toujours. Le littéraire est un livre que j’ai lu dans ma première jeunesse : Auteur Vicki Baum, écrivain autrichienne, ses livres furent brûlés à Berlin, Thomas Mann lui avait exprimé son admiration. J’ai lu plusieurs, mais celui qui a laissé une empreinte inoubliable, c’est « Ullie,le nain » Petit il était mignon et gentil, plus tard en voyant qu’il ne grandissait pas, commencent pour lui, les les réunions d’hommes de science les recherches des savants, et chaque fois c’est d’abord un espoir , puis la plus sombre réalité Rien ne peut le sauver et sa mère l’échange contre un parapluie. Combien de larmes j’ai déversé avec cette histoire.

Mon plus proche souvenir de nains, véridique, gravé dans ma mémoire aussi.
Lors de mon voyage à Paris,en 2001. assise sur le funiculaire qui montait au Sacré Cœur, j’avais comme voisins, un père et son fils d’environ 10 ans, les deux nains. Ils étaient des touristes Australiens qui faisaient un tour en France. Plus d’une dizaine d’année, s’est écoulée, et je ne peux oublier les regards plein d’amour entre père et fils. Le petit qui portait un short montrait sur ses pauvres jambes de multiples cicatrices, d’opérations cherchant `remédier le malheur, en vain.
Je ne peux oublier le regard comblé d’amour du petit pour son père, c’était réciproque, je les ai suivis un peu partout, et j’aimerais que qu’q’un m’explique comment et pourquoi, mélangés avec « la Gioconde », Les musées´le tout Paris, cette évocation tient la même place dans mes souvenirs, les plus beaux.

Je n'ai rien lu de vicki Baum, mais je la mets en auteurs americains parce que je vois plusieurs de ses ouvrages traduit de l'anglais/americain.

A vrai dire, on entend peu parler d'elle de nos jours. Ses livres les plus connus :

Sang et volupté à Bali, 1937

Shanghai Hôtel, 1939

je n'ai pas trouvé trace du récit ullie le nain, peut-être publié sous un autre titre.

ulle le nain est un personnage du roman solitude paru chez j'ai lu.

Accepter la solitude, l'isolement absolu dans lequel vous plonge un destin cruel qui vous a fait naître « différent », est un don qui confère force et dignité.
Cette solitude, qui la connaîtra jamais mieux que Ulle... Ulle le nain ?
Rejeté par les enfants de son âge' chassé de l'école, repoussé par tous, c'est de cette solitude même qu'il tire la force de survivre;

quelques titres de Vicki Baum.

Dans mon cimetière des livres oubliés, où j'ai trouvé "la nuit des temps" les chemins de Katmandou" de Barjavel, j'ai aussi "grand hotel" de vicki Baum, vieux et usé, mais de celui que je me souviens , par le trouble qu'il m'avait engendré c'est Ullie ,le nain. Vous me direz que cette auteure,n'est plus lue de nos jours, c'est vrai, mais Corneille et Racine, sont démodés aussi.
Je n'oserai jamais comparer ces gloires de la littérature française, avec Vicki Baum, mais souvent un vieux livre nous dit qq'chose aussi. J'ai plusieurs aussi de Alphonse Daudet, le "petit chose" "Jack" et d'autres qu'on ne lit plus, et qui sont des chef-d'oeuvres.

Tu as raison Amadak, l'important est l'impression qu'un livre produit sur nous, ce qu'il éveille.

On peut comparer cette proximité à l'histoire d'amour de Swann et Odette chez Proust.
Odette ne valait pas grand chose comme objet d'amour, mais les souffrances - les joies et les désirs aussi, qu'elle a provoquées chez Swann, étaient à la fois immenses et incompréhensibles.