Addicts aux technologies

soussou a écrit:

(...) nous pouvions compter sur nos voisins en cas de pépins, est-ce encore le cas actuellement?

Oui !
Bien sûr : avec mes différents voisins, nous sommes assez liés. On se rend souvent mutuellement service : un exemple l'an dernier quand mon fils a fait une brusque poussée de fièvre, mes voisins nous ont dépanné : lui a gardé ma fille en attendant mon retour du boulot et elle a accompagné ma femme et mon fils jusqu'à l'hôpital. En cas de coup dur, on est sûr d'avoir de l'aide.

soussou a écrit:

Je suis heureuse de l'apprendre , à la bonheur, Harelde, embrasse le petit R.. de ma part!

Les comportements ont changé. Je me souviens d'il y a15 ans au temps des premiers portables, les gens hurlaient au téléphone. Les choses se sont calmées. J'ai un téléphone portable, c'est très utiles. Je n'ai pas de FB et suis surpris de la somme d'infos personelles et intimes que peuvent mettre mes amis sur ces pages que je n'ai jamais visitées. Je trouve que FB est une perte de temps énorme.

Il est question d'utiliser les nouvelles technologies dans le cadre de l'enseignement. voir l'article du temps.

Après tout, ne serait-ce pas un bon moyen de dialoguer pour demander et/ou donner des conseils ?

Le tout serait d'en définir les modalités. On voit bien que c'est posssible puisque les forums existent.

rotko a écrit:

Il est question d'utiliser les nouvelles technologies dans le cadre de l'enseignement. voir l'article du temps.

Après tout, ne serait-ce pas un bon moyen de dialoguer pour demander et/ou donner des conseils ?

Le tout serait d'en définir les modalités. On voit bien que c'est posssible puisque les forums existent.

J'appréhende ces tentatives comme un des risques majeurs pour la sphère éducative dans les années à venir.
Une des conséquences de l'utilisation des nouvelles technologies dans l'enseignement, c'est d'effacer le partage entre temps de classe et temps de vie privée et donc risquer un mélange des genres. Le fait d'être potentiellement en contact permanent avec ses professeurs (via les mails, les fils de discussions collectifs, etc) peut amener les élèves (surtout jeunes, en collège ou lycée) à oublier les bases de la relation entre adulte enseignant et élève. C'est peut-être un point de vue un peu trop IIIème république, mais je suis convaincu que ces conséquences néfastes sont réelles.
Je pense que c'est un piège que de croire que l'outil informatique peut amener à plus d'interactivité dans un enseignement - les élèves pourraient inter-réagir, proposer des documents, etc. Un cour classique peut tout à fait être interactif, c'est une question de volonté de la part du professeur, et un échange o uun débat en classe me semblera toujours plus productif qu'une discussion sur un fil de messagerie instantanée interne.

(D'ailleurs, cela me fait vaguement penser aux téléprofesseurs de Fahrenheit 451 que je suis en train de lire, même si on en est encore loin).

Citation :

À la maison, ils débattent en ligne avec leurs camarades d’une émission télévisée ou d’un livre.

Bien sûr. Je ne doute pas que des ados de 15 ans, en rentrant chez eux, débattent en ligne du dernier numéro de philosophie magazine ou de l'œuvre de Balzac en même temps qu'ils chattent sur msn et se taguent sur les derniers albums facebook

A titre personnel, j'ai été assez choqué lorsque j'ai débarqué l'an dernier à la Fac après deux années de prépa (avec donc un enseignement forcément un peu traditionnel) : non seulement la plupart des démarches administratives se font désormais (et pour certaines exclusivement) sur internet, mais l'informatique a qui plus est envahi la sphère pédagogique : certains profs ne font qu'évoquer vaguement le contenu de leur cour en CM, en passant un diaporama powerpoint bien trop dense pour qu'il soit adapté (inutile d'essayer de le lire en cours) mais tout est sauf, inutile de s'inquiéter : l'élève pourra le télécharger sur la plateforme pédagogique et donc le lire chez lui !

Bon, je suis peut-être un peu radical, mais je sors tout juste d'une formation de pré-rentrée de Master à Sciences Po lyon où l'on a passé deux heures à m'expliquer les formidables fonctionnalités de notre mail (rendez-vous compte ! On peut créer des évènements, inviter des profs et des élèves à y participer en vérifiant si la date convient à leur calendrier !) donc j'ai une excuse . Mais dans le fond, je reste persuadé que quelqu'en soient les modalités, l'intégration de la sphère numérique dans le cadre de l'enseignement doit être clairement limitée.

Les radiofréquences émises par les GSM sont-elles cancérogènes?

Le cerveau du jeune enfant pénétré plus en profondeur

"Malgré les caractéristiques spécifiques à chacune, les RF émises par ces différents systèmes partagent les mêmes mécanismes d’action sur les tissus vivants et donc, éventuellement, sur la santé. Seule diffère la répartition de l’absorption de leur énergie", précise d’emblée l’expert. Par exemple, à la fréquence de 1 GHz, la quasi-totalité de l’énergie de l’onde incidente est absorbée dans les trois premiers centimètres de profondeur des tissus alors qu’aux plus basses fréquences, elle peut pénétrer jusqu’à plusieurs centimètres, 10 cm à 100 MHz. Cela revient à dire que les RF d’un GSM (supérieur à 900 MHz) tenu à l’oreille sont totalement absorbés dans les premiers centimètres de la moitié du cerveau au côté où l’on tient le combiné. Les lobes temporal et frontal ainsi que le cervelet sont les parties les plus exposées, poursuit le Dr Vanderstraeten qui en profite pour souligner qu’"en raison de ses dimensions, le cerveau du jeune enfant sera pénétré plus en profondeur que celui de l’adulte".

Compte tenu de ces observations, qu’en est-il de la dangerosité d’une telle exposition ? "A ce jour, la seule action connue des RF sur les tissus vivants est leur échauffement", explique l’orateur, précisant que "du fait de leur faible énergie intrinsèque, les RF sont incapables de créer des lésions moléculaires, de l’ADN par exemple". Quant aux basses fréquences du signal GSM émis par les antennes, "elles ne peuvent pas causer d’effets biologiques, assure encore le spécialiste, car il n’y a pas de modulation significative, donc d’extraction, de ces basses fréquences par nos tissus; il n’y a pas de phénomène de résonance possible pour ces basses fréquences qui ne représentent d’ailleurs qu’une proportion très faible de la puissance totale émise.’

Cancérogène possible selon l’OMS


A la question de savoir si les RF sont, oui ou non cancérogènes ou si elles peuvent accroître le risque de tumeurs de la tête et du cerveau, exposés en priorité, à ce jour, les études épidémiologiques (observation des populations) ont analysé la relation entre l’usage du téléphone mobile et la fréquence des tumeurs suivantes : le gliome cérébral (plus de 75 % des cancers cérébraux, le méningiome cérébral (tumeur le plus souvent bénigne), le neurinome du nerf acoustique (tumeur bénigne) et les tumeurs de la glande parotide (glande salivaire). "Les RF possédant une énergie intrinsèque beaucoup trop faible que pour léser l’ADN de nos cellules, rappelle le Dr Vanderstraeten, ces RF sont en principe incapables d’agir sur le cancer par induction de celui-ci. Si une action de leur part existe, ce serait donc plutôt par promotion (accélération du développement du cancer) Cela dit, la réponse apportée par les études épidémiologiques n’est ni certaine ni univoque. A ce jour, on ne peut exclure la possibilité d’un accroissement du risque de gliome cérébral pour une utilisation intensive (plus de 30 minutes par jour) du téléphone mobile durant 10 ans et plus."

Il n’empêche, en 2011, sur base de divers éléments, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé les champs électromagnétiques de radiofréquences des téléphonies mobiles dans le groupe 2B, à savoir comme "cancérogènes possibles pour l’homme".

Intéressant ce que tu écris là Soussou.

Pour ma part, je suis de plus en plus étonné par l'acceptation du corps enseignants aux GSM... Pas encore en primaire ou au secondaire où sortir son gsm en cours est sanctionné mais dans le supérieur.

Rares sont les rangs des amphis où chaque étudiant n'a pas son gsm posé devant lui. Il devient un objet accepté dans le supérieur... Certains professeurs râlent parfois quand il y en a trop qui sonnent mais... en général, ils acceptent son utilisation "silencieuse".


De fait, je me pose la question, un amphithéâtre, 1000 étudiants, 1000 gsm qui fonctionnent dont la moitié envoient des sms... Quid des ondes ?


Et comment interdire à des enfants quand leurs aînés, à la faculté, ont le droit de l'utiliser ?

Deux cas de leucémie ont étés détectés dans une école où les ondes magnétiques étaient importantes, le meilleur moyen de dissuader les jeunes étudiants est de les emmener voir des enfants atteints de leucémie dans les hopitaux, Merwyn.
Les radiations émises par les appareils augmenteraient clairement les risques de cancer des glandes parotides, situées près de l'oreille.