Miklos Vamos

Sujet: Miklos Vamos Ven 03 Sep 2010, 10:12

Le Livre des pères s'ouvre sur l'éclipse solaire de 1706, aperçue dans la campagne hongroise par le jeune Cornelius Csillag alors qu'il erre, orphelin, aux abords de son village en ruine. Des décennies plus tard, à l'instar de ce lointain aïeul dont il ignore tout, Henryk Csillag observe une autre éclipse : celle qui, au mois d'août 1999, vient obscurcir le ciel des Etats-Unis. Entre ces deux événements astronomiques, trois siècles se sont écoulés, et douze générations de Csillag se sont succédé. Un fil conducteur les unit : le Livre des pères, un recueil dans lequel chacun des aînés mâles a consigné son récit de vie et les visions qu'il a héritées de ses ancêtres. De l'insurrection contre les Habsbourg à nos jours, en passant par la Première Guerre mondiale, les pogroms, les conversions, les catastrophes naturelles, l'Holocauste, l'Etat socialiste... chacun des douze chapitres de ce Livre, renié par les uns, perdu par les autres, mais toujours inscrit dans la mémoire familiale grâce aux dons de voyance des aînés, nous entraîne à travers l'histoire de cette lignée, qui est celle de la Hongrie tout entière.
Biographie de l'auteur
Miklos Vamos est l'une des figures de proue de la littérature hongroise contemporaine. Il a enseigné à Yale University, a collaboré à de nombreux journaux et participé à la réalisation de films de fiction. Il a récemment été récompensé du Hungarian Merit Award pour l'ensemble de son œuvre. Le Livre des pères est son premier livre traduit en français.

TROIS CENTS ANS de batailles, de duels, de pogroms et de razzias. Et pourtant. Les héros du Hongrois Miklós Vámos affrontent toujours leur destin violent avec la même indifférence souriante. Du début du XVIIIe siècle à la veille du nouveau millénaire, les membres de la maison Csillag-Stern meurent rarement dans leur lit. Prompts à se lancer dans de nouvelles entreprises, d'imprimerie, de vignoble ou de verrerie, comme à se laisser bercer par la douceur de la musique ou des études, ses rejetons courent d'un bout à l'autre de ce pays qui n'en est pas un, pris en tenailles, ou en otage, entre les empires. La peur les saisit à peine à l'instant ultime, happés qu'ils sont par leurs étranges visions. Dans les grandes sagas, les destins individuels importent peu. Seule compte la survie de la lignée.
L'obsession du passé effacé devant les rencontres
Face aux obstacles, chacun des fils aînés consigne les clés de son trajet dans un chapitre du Livre des pères. Après la Shoah et l'amnésie provisoire qui s'ensuivit, le désespoir communiste. Puis l'exil et l'espoir échoué, une fois encore, dans la violence new-yorkaise. Autant de tragédies politiques qui s'enlisent dans une névrose de fin de siècle. Mais la « fin de l'histoire » ne sera qu'une imposture de plus. Le soleil se lève à l'Est, où les réserves d'énergie sont immenses. L'obsession du passé s'efface devant les rencontres. La littérature butine, en quête de racines, pour inventer l'avenir. D'une éclipse solaire à l'autre, les intermittences du coeur, de l'histoire, ou des sens, laissent toujours à ces excentriques le temps d'apercevoir le bonheur.

Le Figaro

Sujet: Re: Miklos Vamos Ven 03 Sep 2010, 10:43

Donc tu le recommandes chaudement, très chaudement, ou tièdement Smile

clic !

Chez Denoël, 452 pages,

Sujet: Re: Miklos Vamos Lun 27 Sep 2010, 10:12

Le Livre des pères que j'ai enfin terminé de lire ne m'a pas tellement plu, tous meurent de mort violente, le dernier des descendants doit faire les tombes de ses ancêtres pour retrouver une trace,..
des histoires à dormir debout, avec des relents d'ésotérisme, de voyance, de thème astrologiques et de visions ,sombre et lugubre et fataliste, nous sentons que nous sommes dans les pays balkans.

Le style de l'auteur est assez narratif et sans verve, j'ai eu le sentiment qu'il se répète souvent, déjà il y a un imbroglio dans les noms inprononçables et les liens familiaux, difficile de retenir qui est qui.

donc je ne le recommande pas, rotko

» Miklos Jancso, les sans espoir (Hongrie)