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| | Miklos Jancso, les sans espoir (Hongrie) | |
| | Auteur | Message |
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rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Miklos Jancso, les sans espoir (Hongrie) Sam 01 Fév 2014, 06:12 | |
| Budapest, 1869. En ces temps de disette, les crimes et les vols se multiplient. Le peuple, accablé par un pouvoir impitoyable, chante encore la rébellion des sans-espoir, qui ont défié l’autorité en participant à l’insurrection de 1848. Les derniers partisans, devenus brigands, sont pourchassés par le comte Gédéon Roday, le commissaire général qui a juré de les exterminer par tous les moyens. L’action prend place dans un fortin isolé où sont regroupés des paysans soupçonnés de faire partie des sans-espoir.je dois regarder ce film, et j'apprends la disparition du cinéaste hongrois auquel télérama consacre ces lignes : - Citation :
- Ses films sont hiératiques, puissamment chorégraphiés – mais au ralenti –, quasi-tachistes dans leur usage des couleurs – le rouge, en particulier. Les récits classiques sont négligés au profit de chants d'amour exaltés à la nation et à la paysannerie qui en constitue le terreau historique. Psaume rouge gagne le Prix de la mise en scène au Festival de Cannes (qui accueille régulièrement le cinéaste depuis Les Sans-Espoir, en 1966). Les films suivants, Pour Electre, Rhapsodie hongroise, Vices privés, vertus publiques, la plupart du temps écrits par le romancier Gyula Hernadi, marquent l'apogée de sa notoriété en Occident.
un romancier et scénariste peu connu en France. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Miklos Jancso, les sans espoir (Hongrie) Mar 04 Fév 2014, 10:06 | |
| Les sans espoirUn film glaçant.- parce que silencieux, dans des décors géométriques parcourus par des uniformes à la manœuvre. Ils occupent l’espace et imposent leur ordre jusqu’aux femmes qui viennent donner des colis aux prisonniers. - ces prisonniers sont réduits à être des automates obéissants et totalement soumis : ils effectuent des « rondes » et doivent se rassembler à l’appel, en rangs, ce qui suppose une obéissance absolue. - le chantage à la délation, sous peine d’être pendu détruit les personnalités pour en faire les complices de la répression. - En même temps cet ordre est pervers, joue sur les peurs sans respecter les engagements passés entre les militaires et les prisonniers. L’utilisation d’ordres officiels implique tout un régime froid et cynique, une administration déshumanisée. Mortifère, où nulle émotion n’est exprimée. Esthétiquement, ce film très sobre, en noir et blanc, dépouillé, sans musique, fait intervenir la fanfare pour transformer en fête les châtiments collectifs. Analyse et critique du film | |
| | | | Miklos Jancso, les sans espoir (Hongrie) | |
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