Julie Bertucelli, l'Arbre

Film franco-australien de Julie Bertucelli. Avec Charlotte Gainsbourg, Morgana Davies, Marton Csokas.

Dawn, Peter et leurs quatre enfants habitent un coin paumé d’Australie, dans une maison de bois à l’ombre d’un gigantesque figuier. A la mort de Peter, la petite Simone, 8 ans, croit entendre la voix de son papa dans l’arbre du jardin...

Citation :

« l’Arbre » séduit par sa beauté et son étrangeté volontairement dénuée de psychologie. Dans les décors sauvages de l’Australie, la si familière Charlotte Gainsbourg se réinvente encore et livre une interprétation poignante.

le Parisien

Citation :

Il y a là matière à un film fantastique, animiste, et Julie Bertucelli en esquisse les contours. Cette voie reste ouverte à ceux qui croient à la transmigration des âmes. La réalisatrice tient quand même cette hypothèse un peu à distance

Le Monde.

J'irai voir le film fin août, c'est programmé



le film est l'adaptation de L'arbre du père de Judy Pascoe, chez 10/18


174 p. Trad. de : "Our father who art in the tree".

Citation :

Charlotte Gainsbourg doit être la comédienne la plus attachante du moment et la petite Morgana Davies est absolument craquante.

Le Temps.

The Tree - L'Arbre

Comédie dramatique - Réalisé par Julie Bertuccelli - Avec Charlotte Gainsbourg, Morgana Davies, Marton Csokas

Le film est inspiré d'un roman de Judy Pascoe, L'Arbre du père (en v.o. Our father who art in the tree), ou l'histoire d'une fillette qui, après la mort de son père, s'imagine que celui-ci continue de s'adresser à elle depuis un grand arbre situé près de la maison (Charlotte Gainsbourg incarne la mère de la fillette). Voilà un sujet en or pour Julie Bertucelli, dont on n'avait pas eu de nouvelles depuis...



Le film de clôture du prochain Festival de Cannes sera "The Tree" ("L'Arbre"), deuxième long métrage de Julie Bertucelli, tourné en Australie avec Charlotte Gainsbourg.

Rosie a écrit:

The Tree - L'Arbre

Comédie dramatique - Réalisé par Julie Bertuccelli - Avec Charlotte Gainsbourg, Morgana Davies, Marton Csokas

Le film est inspiré d'un roman de Judy Pascoe, L'Arbre du père (en v.o. Our father who art in the tree), ou l'histoire d'une fillette.

oui, Rosie, je dois aller voir ce film le 24 septembre, après avoir lu le roman dont est tirée l'histoire.
Si tu le vois avant moi, j'ai déjà mis le couvert pour tes impressions.
Avec ce double rappel, tout-à-fait légitime, espérons que d'autres grains nous rejoindront sur ce fil

Merci pour ces petites précisions Rotko. J'avais en effet vu quelques extraits de ce film qui ne m'ont pas marqués.
J'adore Charlotte Gainsbourg ! Mon plus grand souhait serait d'ailleurs d'avoir l'opportunité de jouer avec elle.

J'ai vu le film hier soir, Charlotte Gainsbourg y est bien en jeune veuve un temps déprimée, laissant tout dans sa maison, puis voulant reconstruire sa vie tout en respectant ses enfants et leurs réactions

C'est la petite fille, la narratrice du livre que je recommande, qui la rôle le plus lourd et à mon avis le mieux réussi.

En gros, le film suit l'esprit du livre, avec quelques épisodes en moins, et on sort content. Julie Bertucelli a introduit quelques couchers de soleil un peu esthétiques, mais le paysage méritait d'être bien traité comme elle l'a fait.

L'arbre, comme mise à distance par rapport au monde réel et aux voisins, comme refuge aussi pour ceux qui souffrent de l'absence paternelle, a une belle présence : on retient en particulier ses racines qui forment un berceau où se blottit la petite fille comme la mère.

Les scènes spectaculaires du cyclone, attendues, ne déçoivent pas, même si dans les grands coups de vent, les personnes réelles sont plus secouées qu'elles ne l'étaient à l'écran.

j'ai donc bien aimé ce film qui complète bien le récit l'arbre de mon père de judy Pascoe. Tous deux sont à recommander.

Il est vrai que c'est la petite fille qui a le rôle le plus lourd. Mais ce que j'ai aimé, c'est que chacun joue un rôle bien précis autour de cet arbre qui a une grande importance, à la fois pour les deux plus jeunes enfants et la mère. Chacun à leur façon entretienne le souvenir de leur père (mari), une présence surréaliste au sein de cet arbre au travers de son absence. On voit combien il est difficile de faire le deuil. Seul l'adolescent semble se détacher plus facilement. C'est peut-être lui qui surmonte mieux le décès de son père.
J'ai envie d'être un peu surréaliste ; j'ai beaucoup aimé la "chute"- (la fin). Je la traduirais comme un coup du destin, conduisant ces derniers à prendre un autre tournant de leur vie afin de se reconstruire "sans" et autrement.

C'est un très beau film et l'arbre est Majestueux, aux racines envahissantes !
D'ailleurs, je peux comprendre, dans cette situation, et parce que c'est contre celui-ci que le décès est survenu, combien l'on aurait envie de se blottir entre ses branches. Branches solides que l'on pourrait considérer comme étant des bras. Il dégage un souffle de vie que je trouve stupéfiant. Là, c'est la partie non psychologique et qui tend à une certaine étrangeté si ce n'est pas "absurdité".

Rosie a écrit:

Seul l'adolescent semble se détacher plus facilement. C'est peut-être lui qui surmonte mieux le décès de son père.

tu as tout-à-fait raison, Rosie, dans tes différentes remarques. L'ado est devenu chef de famille, ce qu'il assume plus ou moins, mais il réagit de façon pratique : il arrose l'arbre la nuit, à la fois pour le secourir, et pour préserver la maison.

Lis le livre de judy pascoe , si tu le trouves : court, il est riche d'interprétations, et effectivement la fin correspond à un nouveau départ.

Je suis très content, et du livre et du film.

j'ai bien aimé ce film, Rotko en a très bien parlé 'je trouve le petit garçon très touchant ,trés débrouillard ; la petite Simone joue vraiment bien ainsi que C. G. .L'arbre est magnifique , les paysages impressionnants ;on a envie d'y aller , la musique super, notamment sur le générique de fin .c'est vrai que lafin est interessante ; vont-ils se retrouver? ...

Jacklbj a écrit:

c'est vrai que lafin est interessante ; vont-ils se retrouver? ...

j'ai lu le livre ; reponse : il est permis d'espérer dors bien, jack !