frida de Julie Taymor

je fais un collage, j'ai le droit ?

Utopie a écrit:

J'ai vu un film qui m'a enchantée : Frida
J'en suis sortie (oui je rentre aussi dans les films) pleine d'énergie et de joie, ça ne fait pas de mal.

soussou a écrit:

C'est un beau film Frida Kalo, utopie,
l'histoire d'une femme peintre qui est souffrante,
torturée par sa souffrance physique et morale et qui l'a bien exprimée par sa peinture.

berne a écrit:

Ah c'est elle ! je ne savais pas qu'il y avait un film la concernant

mais si !

En 1922 à Mexico, la jeune Frida Kahlo, dix-huit ans, est victime d'un violent accident d'autobus qui lui fracture la colonne vertébrale. Durant sa longue convalescence, elle s'initie à la peinture. Et dès qu'elle peut marcher, elle se rend directement chez le célèbre peintre mexicain Diego Rivera pour qu'il juge son travail. L'artiste est immédiatement attiré par cette jeune femme impétueuse et décide de l'épouser.

Les deux peintres aux styles fort différents partagent une vision politique de gauche qui les amène à héberger pour un temps Léon Trotsky, avec qui Frida aura une aventure. Mais la santé de cette dernière se détériore, tout comme son mariage, ponctué par les nombreuses infidélités de Diego.

Primo de riveira

Lîlâ a écrit:

Frida est un film superbe, qui rend magnifiquement compte de l'impact de la vie du peintre sur son oeuvre. Vraiment intéressant. En plus, j'ai trouvé une certaine poésie à la réalisation, un petit plus qui ne dépareille pas avec le côté surréaliste des peintures de Frida Kahlo.

Utopie a écrit:

J'ai le livre de Le Clézio sur Frida et Diégo, je vais peut-être m'y mettre, je suis curieuse d'en apprendre plus.
Dans le film, c'est plutôt sa force, sa joie que ses souffrances qui sont en avant. Je crois que je vais le regarder à nouveau ce weekend, il me vient de drôles d'habitudes pour les films.
Après une première fois, je les mets comme l'on mettrait de la musique (enfin pour moi je mets en boucle), en général la deuxième fois je regarde en VO puis après cela dépend.
Je découvre des détails qui m'avaient totalement échappé, je ressens différemment certains passages.

diego et frida un livre de JMG Le Clezio


une peintre dont on parle sur ce fil frida Khalo

Bonjour,
le DVD documentaire FRIDA KAHLO, à travers le masque est en vente,

Dans son journal, Frida Kahlo écrit :

« je n’ai jamais peint de rêve,
j’ai peint ma propre réalité »
Frida Kahlo (1907 - 1954), célèbre peintre mexicaine, est victime à 18 ans d’un grave accident d’autobus. Son univers artistique se construit à partir de ce drame et de ses
souffrances qui l’affligent dès lors : Frida Kahlo met en scène
les étapes de sa vie dans ses peintures et parsème son œuvre de symboles
énigmatiques.

Ce film propose une lecture pédagogique et originale de l’œuvre de l’artiste, reposant sur la reconstitution de sa parole et sur les animations graphiques de ses peintures.

La parole de Frida Kahlo

Le scénario, écrit par Sophie Duprès
en s’inspirant du Journal de Frida Kahlo et de ses écrits, reconstitue
la parole de l’artiste. Sophie Duprès interprète Frida et sa voix
guide le spectateur à travers la vie tourmentée de l’artiste, la
rendant ainsi plus proche et plus intime.

La peinture vivante

Les animations graphiques, réalisées à partir des peintures de Frida Kahlo, mettent en mouvement les nombreux symboles présents dans son œuvre. Chacun de ces détails autobiographiques, éclairés subtilement par l’animation, rend la peinture vivante et dévoile un peu plus l’intimité de Frida

Information de haute importance: UNE BOUTIQUE pour le Fond de l'Oeil!

Désormais, il est possible de faire ses emplettes en ligne, à l'ère d'internet, de la cyber communication, quoi de plus logique que d'avoir son magasin en ligne?!

Des badges ludiques, féminin et funky à des prix attractifs et des DVD en veux tu en voilà! Rendez vous sur fdoshop.com


A plus tard messieurs dames, je vous souhaite une excellente journée!

J'ai beaucoup aimé ce film et c'est LE rôle de la carrière de Salma Hayek. La musique est sublime aussi et Julie Taymor prouve qu'elle est une très bonne réalisatrice, dommage qu'elle ne sort pas souvent plus de film.

Le film est extraordinaire c'est vrai, les acteurs ont tous une présence indéniable, j'ai vraiment un faible sur la bande originale que je conseille à tous de se procurer

Je me présente, je représente la société le Fond de L'Oeil, et depuis 3 ans nous travaillons sur le sujet de Frida Kahlo.

Je serais enchantée de rencontrer des gens passionnés de Frida,
existe t il des sites français ou autres sur elle, des réseaux?
N'hésitez pas!

à très bientôt

que pourrions-nous t'apprendre, pauvres mortels , si tu travailles depuis 3 ans sur frida kahlo...

Waow !
Belle philosophie au Fond d'oeil.
Vous bossez également sur Leonor Fini :

http://www.allposters.fr/gallery.asp?startat=/getposter.asp&APNum=1774544&CID=231DB8BBDE5145F8BE97AF9E1FA9D61D&PPID=1&search=91094&f=c&FindID=91094&P=1&PP=5&sortby=PD&cname=Leonor+Fini&SearchID=


http://olguvia2.files.wordpress.com/2007/11/leonor_fini_grande.jpg


Tu pourrais nous en parler ?

Bonjour tout le monde!

Effectivement notre projet est de est de créer un espace audiovisuel dans lequel la parole de ces femmes artistes — certaines connues, d’autres moins — pourra être davantage entendue.

A l'heure actuelle nous produisons le DVD documentaire sur Leonora Carrington, l'une des plus connues et des plus productives des
femmes surréalistes. Choisie par Breton parmi quarante-cinq écrivains pour son « Anthologie de l’humour noir » (1966), Carrington fut l’une des rares femmes à figurer dans « Le surréalisme et la peinture » .
Nous n'en sommes qu'au stade de la production.

En ce qui concerne Leonor Fini, qui trouve complètement sa place dans notre projet, nous avons simplement commencé la recherche de documents divers,
Voici une petite biographie pour l'heure:


Leonor Fini, née à Buenos Aires, en 1908, vécut son enfance et son
adolescence à Trieste, Italie De nature indépendante, elle quitta sa famille à
17 ans, résida ensuite à Milan, puis adopta le classicisme et la peinture tonale
de peintres comme Carrà En 1933, elle s’établit à Paris, où elle rencontra les
surréalistes ; puis elle visita New York, où eut lieu sa première exposition
personnelle, à la galerie Julian Levy Elle fréquenta les surréalistes et exposa avec eux, mais n’a jamais voulu
faire partie du groupe Elle partagea cependant leur goût du fantastique, du symbolisme onirique, qu’elle
transpose dans ses œuvres avec une grande élégance, un goût sûr, le sens de l’harmonie décorative et une
délicatesse raffinée De 1939 à 1996, elle a fait l’objet de plus de 45 expositions personnelles, en France.

En vous souhaitant une belle journée,
N'hésitez toujours pas à nous faire part de vos impressions

Le Fond de L'Oeil

Carlos Fuentes a préfacé le journal de frida Khalo

C'est fou ce que j'apprends sur ce forum !

Hi every body!
Juste pour vous dire que le fond de l'oeil ets désormais sur face book avec extrait de vidéo, peinture et compagnie.
Si ca vous dit d'aller y faire un tour, vous êtes les bienvenus.
En attendant, vive le printemps,
bientôt!

un petit coucou en passant, sur mon sujet préféré du moment (bien normal puisque je travaille dessus depuis un certain temps..)
Je suis en train de finir "Frida Kahlo par Frida Kahlo", un recueil de lettres que l'artiste a envoyées à plusieurs personnes entre 1922 et 1954.
Son écriture est exaltante, un discours fleuri comme on dit... J'aurais bien voulu être copine avec elle.
Sa souffrance, son intimité de femme faible et malade, sont relevés par son humour tranchant et pince sans rire.
Une lecture très agréable!
Petit focus sur le glossaire à la fin du livre qui recense tous les personnages qu'elle a pu côtoyer.

jessicafdo a écrit:

Je suis en train de finir "Frida Kahlo par Frida Kahlo", un recueil de lettres que l'artiste a envoyées à plusieurs personnes entre 1922 et 1954.
[...]
Sa souffrance, son intimité de femme faible et malade, sont relevés par son humour tranchant et pince sans rire.
.

Jai remarqué un petit billet dans livres-hebdo qui souligne aussi tout l'intérêt de cette correspondance, et je relève ce petit passage :

Citation :

Je passe sur la complexité de sa vie sentimentale dans laquelle Diego Rivera occupe le premier rang, mais ils sont plusieurs à se presser au deuxième rang.

Il me conforte dans l'impression que j'ai eue de la voir comme une redoutable séductrice. Même Trotsky ronronnait à ses pieds.

oui, mais quand on la lit, on se rend compte qu'elle est en demande totale d'attention et de tendresse, d'amour même.
Autant à ses amis qu'aux docteurs, aux proches et à ses amours.
Ce qui est intéressant dans le livre, c'est qu'il n'y a pas les réponses de ses correspondants, Frida se retrouve à répondre à des questions invisibles pour le lecteur.
J'aime beaucoup aussi les différentes versions de faits qu'elle expose selon les personnes à qui elle s'adresse.

FridaEtats-Unis, 2002.

de Julie Taymor.

Avec Salma Hayek, Alfred Molina.

.

On ne peut être insensible à cette peintre dont la souffrance apparaît si visible dans les tableaux. C'est donc pour elle que j'ai regardé le film.

Ressemblance frappante entre l'interprète et le modèle, vêtements qui rappellent les tableaux, le tout très agréable à regarder. Ce qui m'a confirmé dans l'idée d'une créatrice qui usait au maximum de sa séduction, et dont la personnalité reste impénétrable.

la notice détaillée de frida Khalo.

j'ai regardé à nouveau le film, très interessant, on ne s'ennuie pas une seconde sur la durée de 120 minutes, avec ce couple explosif.

Selma Hayek crève l'écran et on est beaucoup plus indulgent sur ses incartades sexuelles, notées rapidement et sans éclat, que sur celles de Diego Riveira.

Ce sont sans doute moins les tableaux que l'on voit finalement assez peu - ils représentent "la solitude dans la souffrance" dit Diego, que la bande son et les chansons qui expriment la passion présente dans tout le film.

L'épisode Rockfeller - la fresque détruite, montre que l'ideologie capitaliste s'accomode mal de la liberté artistique. Le film vaut mieux que le Diego et Frieda de Le Clezio, peu réussi à mon avis.

On pourrait épiloguer sur le rôle de la souffrance en art, ce lieu commun trouve pourtant son expression authentique dans les tableaux de frieda, au point d'en devenir mythique.