les héros populaires

rotko a écrit:

d'accord pour la Comtesse, mais Clelia a du charme et Fabrice de l'aisance : comment leur être hostile ?

Ils permettent de respirer au milieu des brutes et des calculs sordides.

A mon avis, vous vous trompez de cibles.

Si vous continuez sur cette voie, vous accablerez Madame de Renal et rehabiliterez Valenod dans le rouge et le noir !

ce qui n'est guère stendhalien...

Heureusement que l'on est libre de soutenir les personnages qui nous plaisent dans un roman...

Ceci dit je n'ai rien contre Clélia et Fabrice, je les trouve plus fades que la comtesse tout simplement.

Moon a écrit:

Heureusement que l'on est libre de soutenir les personnages qui nous plaisent dans un roman...

Ceci dit je n'ai rien contre Clélia et Fabrice, je les trouve plus fades que la comtesse tout simplement.

bien sûr Moon, mais de là à dire que Fabrice est "lourd et pas futé"...

Rho, ça commence bien, j'arrive à peine, et je te vexe déjà ! *se cache*
Je suis très passionnée dans les deux sens, donc je peux aussi adorer à fond que détester absolument.
Et je suis bien placée pour savoir qu'on peut avoir 1001 avis contradictoires sur une personne, et par là même sur un personnage : il paraît que je suis à la fois bavarde et muette, très sociable et extrêmement sauvage, extravertie et introvertie, goinfre et moineau, bordélique et maniaque, généreuse et égoïste, etc. Je pourrais continuer longtemps comme cela ^^ Si j'écoute tout le monde, je suis tout et rien à la fois. Alors Fabrice peut bien correspondre à nos deux conceptions. =D Cela dit, je pense évidemment que mon amour absolu pour la comtesse oriente mon jugement. Quand on voit tout ce que fait la comtesse pour cet abruti de Fabrice... Enfin bref. Des fois, j'avais envie de lui dire : "Laisse-le crever, et n'en parlons plus." *est une démone*

Je ne suis pas vexé du tout.

Un personnage de roman se prête certainement à diverses interprétations, mais à l'intérieur d'un certain créneau, sinon on pourrait en dire ce qu'on voudrait selon les humeurs. Ce qui n'est pas pensable, évidemment.

L'oeuvre litteraire est vaste, mais n'est pas une auberge espagnole.

j'ai envie de te poser une colle : à un moment, Fabrice se déguise, quel est son nom et sa profession ?

Joker ! =D
J'ai lu l'œuvre il y a trois ans, et j'ai une mémoire de poisson rouge, donc j'ai toujours du mal à me souvenir des détails (surtout quand l'oeuvre est aussi longue).
Enfin, je suis désolée, mais j'aurai du mal à ne pas penser comme je pense ^^''' Peut-être que dans quelques années, je changerai d'avis ; après tout, il fut un temps où je ne pensais pas un jour aimer Balzac, alors qu'à présent, j'en suis fanatique ; mais pour l'instant, je ne pense pas avoir suffisamment changé pour nourrir un autre avis à l'égard de Fabrice. Ce qui ne peut être interprété qu'avec des pincettes, c'est l'opinion que l'auteur veut donner de son personnage, mais après tout, rien ne nous oblige à suivre cette opinion... heureusement.