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| | Viktor Pelevine (Russie) | |
| | Auteur | Message |
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rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Viktor Pelevine (Russie) Ven 26 Fév 2010, 19:50 | |
| Viktor Pelevine, la brève histoire du paint-ball à Moscou, in terres brûlées, anthologie par Cesare Battisti, chez Rivages Thriller. Iakov Bardine, surnommé le Barde, chef du gang du pont Kameny et père spirituel, mais très autoritaire du monde du crime, convoque au restaurant « L’idée russe » tous ses confrères du crime pour leur soumettre sa nouvelle idée : Pourquoi passer son temps à se descendre les uns les autres pour des questions de territoire ou autres, quand il suffirait d’utiliser des pistolets de paint ball ? l’ individu atteint quitterait aussitôt la Russie pour l’étranger où, comme chacun sait, les magnats du crime ont beaucoup de résidences secondaires. A partir de ce postulat, Pelevine déduit logiquement les conséquences : - Citation :
- « Le pacte eut un premier effet visible : l’envolée de pistolets de paint-ball. Les propriétaires des deux seuls magasins qui en vendaient de telles armes et leurs munitions à Moscou, firent fortune en deux semaines. Toutes les télés montrèrent leurs faces enluminées, folles de joie, et les Izvestia se permirent d’extrapoler sur l’arrivée possible du boom économique tant attendu. »
L’écriture est savoureuse, pleine d’un humour qui respecte le lecteur, et on participe volontiers à ce canular savoureux. | |
| | | Harelde pilier
Nombre de messages : 7283 Age : 49 Localisation : Yvelines Date d'inscription : 18/09/2008
| Sujet: Re: Viktor Pelevine (Russie) Ven 12 Mar 2010, 19:36 | |
| J'entame la Flèche jaune et tombe en plein récit absurde. Etonnant ! Je ne m'attendais pas à ça. La première surprise passée, j'ai l'impression de me retrouver dans l'Ecume des Jours. Lecture ardue. J'espère que d'autres grains viendront me donner un coup de main. :cho: | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Viktor Pelevine (Russie) Dim 14 Mar 2010, 09:04 | |
| je ne te donnerai pas un coup de main parce que je n'ai qu' Homo zapiens. quant à Nymphéas, elle sera absente trois semaines pour difficultés imprévues. Tu peux mettre ton grain de sel sur la parure de Maupassant | |
| | | Harelde pilier
Nombre de messages : 7283 Age : 49 Localisation : Yvelines Date d'inscription : 18/09/2008
| Sujet: Re: Viktor Pelevine (Russie) Lun 15 Mar 2010, 08:54 | |
| - rotko a écrit:
- je ne te donnerai pas un coup de main parce que je n'ai qu' Homo zapiens. quant à Nymphéas, elle sera absente trois semaines pour difficultés imprévues.
Qui d'autre sur Pelevine ? - rotko a écrit:
- Tu peux mettre ton grain de sel sur la parure de Maupassant
Pas lu. Et Maupassant est ma bête noire. Je n'y arrive pas. Bel Ami, lu trop jeune, m'a traumatisé . Depuis, je n'ai jamais réessayé : je le fuis ! | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Viktor Pelevine (Russie) Lun 15 Mar 2010, 16:15 | |
| Vous avez tort, mon cher Héralde, comme dit Lysandre, la lecture de Maupassant est une leçon d'écriture Revenons à Pelevine, Homo Zapiens, au Seuil. La mentalité soviétique : « Pouguine reconnut qu’il en avait possédé une (mentalité soviétique ), jadis, mais qu’il s’en était totalement débarrassé après quelques années passées à conduire les taxis à New York[…]
- A New York, on comprend avec une acuité particulière que l’on peut passer toute sa vie dans une petite cuisine puante à regarder une cour sale et pleine de crottes tout en se nourrissant de boulettes de merde »Il faut changer de mentalité et de mode de vie ! Dans Homo Zapiens, le personnage principal rencontre d’anciens camarades de fac, reconvertis dans les petits boulots… ou le grand bizness. Tant qu’à faire, c’est le grand bizness qu’il faut viser, et par des combines bien concoctées, faire payer à des entreprises émergentes - aux dents longues, des campagnes de publicité qui les propulseront sur le devant de la scène. Bien sûr, il y a des risques, les pubs, on se les fait piquer, mais elles servent plusieurs fois, - le promoteur de pub peut aussi se faire descendre … Pas facile le boulot ! Il faut avoir des idées, on les trouve en ingérant des champignons hallucinogènes, mais ça complique la vie… Tout le monde délire, les scénarios de clips sont aussi loufoques que les personnages. Malheureusement, Pelevine s’attarde à décrire les clips par le menu, tâche bien ingrate que de présenter longuement un gag visuel ! D’autre part, « pour rire, disait Bergson, il faut faire partie de la paroisse » , c’est-à-dire connaître le contexte ! Or les Russes n’étant pas nos voisins immédiats, bien des clins d’oeil nous échappent. Je crois avoir trouvé avec le premier compte-rendu de Pelevine, la brève histoire du paint-ball à Moscou, ce qui est son meilleur atout : le délire bref, le court récit burlesque. S’il s’attarde en route, le lecteur ne tient pas la distance. | |
| | | Harelde pilier
Nombre de messages : 7283 Age : 49 Localisation : Yvelines Date d'inscription : 18/09/2008
| Sujet: Re: Viktor Pelevine (Russie) Mar 16 Mar 2010, 08:11 | |
| Nous avons lu deux livres différents, mais je sens à travers ton commentaire que nos impressions sont somme toute assez proches. J'ai également lu un court récit, burlesque, absurde, délirant et possédant une réalité tout à fait différente de la notre. Livre court qui m'a tout de même essoufflé. Plus volumineux, je ne l'aurais peut-être pas terminé.
Quand à l'opinion de Bergson, je la partage : j'ai très certainement manqué beaucoup d'allusions du fait de ma profonde ignorance de la société russe.
Une lecture d'initiés difficile à aborder. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Viktor Pelevine (Russie) Mar 16 Mar 2010, 12:23 | |
| je crois qu'il s'agit en gros d'une allegorie ; cf Amazone Andreï, un jeune Russe aux accents de philosophe, est l'un des passagers de la Flèche jaune, un train express qui semble n'aller vers nulle part et trimbaler en son sein la Russie tout entière. A bord du convoi, évocation de la célèbre Flèche rouge - ce fleuron de la technologie ferroviaire soviétique qui relie Moscou à Saint-Pétersbourg -, la petite société des voyageurs s'organise.
Nous suivons Andreï, bien sûr, mais aussi ses étranges compagnons de route Gricha et Yvan, les businessmen véreux fans de Saddam Hussein, Serioja, le converti au matinisme, une nouvelle religion de la locomotive M-3, ou encore Sergueïevitch, l'éternel nostalgique de l'ère communiste.
Tout l'absurde et l'excentricité de l'univers de Viktor Pelevine se trouvent dans La Flèche jaune, petit joyau littéraire dans lequel l'auteur poursuit son décryptage d'une Russie exsangue, ravagée par le chaos post-soviétique. - Citation :
- matinisme, une nouvelle religion de la locomotive M-3,
tu peux nous expliquer un peu de quoi il s'agit ? Dans les deux écrits de Pelevine que j'ai lus, on voyait la Russie livrée à des sortes de gangsters tous terrains, soucieux de s'enrichir et de faire règner leur ordre. | |
| | | Harelde pilier
Nombre de messages : 7283 Age : 49 Localisation : Yvelines Date d'inscription : 18/09/2008
| Sujet: Re: Viktor Pelevine (Russie) Mar 16 Mar 2010, 12:42 | |
| - rotko a écrit:
- je crois qu'il s'agit en gros d'une allegorie ; cf Amazone
Andreï, un jeune Russe aux accents de philosophe, est l'un des passagers de la Flèche jaune, un train express qui semble n'aller vers nulle part et trimbaler en son sein la Russie tout entière. A bord du convoi, évocation de la célèbre Flèche rouge - ce fleuron de la technologie ferroviaire soviétique qui relie Moscou à Saint-Pétersbourg -, la petite société des voyageurs s'organise.
Nous suivons Andreï, bien sûr, mais aussi ses étranges compagnons de route Gricha et Yvan, les businessmen véreux fans de Saddam Hussein, Serioja, le converti au matinisme, une nouvelle religion de la locomotive M-3, ou encore Sergueïevitch, l'éternel nostalgique de l'ère communiste.
Tout l'absurde et l'excentricité de l'univers de Viktor Pelevine se trouvent dans La Flèche jaune, petit joyau littéraire dans lequel l'auteur poursuit son décryptage d'une Russie exsangue, ravagée par le chaos post-soviétique. Oui, pour moi le train symbolise la Russie. Ce train a d'ailleurs des dimensions hors normes. D'où se situe Andreï, on ne voit ni le début ni la fin. Les wagons de l'ouest sont luxueux et ne contiennent chacun que 3 vastes et confortables compartiments. A l'est, par contre, ce sont les communs : des wagons sans couchettes, bondés et sales. A l'ouest, papier toilettes dans les WC alors que l'est doit se débrouiller avec du papier journal. Et une petite mafia et de commerces parallèles de développent dans les couloirs. - rotko a écrit:
-
- Citation :
- matinisme, une nouvelle religion de la locomotive M-3,
tu peux nous expliquer un peu de quoi il s'agit ?
Dans les deux écrits de Pelevine que j'ai lus, on voyait la Russie livrée à des sortes de gangsters tous terrains, soucieux de s'enrichir et de faire règner leur ordre. Si j'ai bien compris, les voyageurs n'ont pas la conscience de l'être. Chacun croit vivre dans le monde réel et l'extérieur n'est plus le monde, mais des non-zones que personne ne connaît. Le train est tout, le conducteur un personnage très important. De sorte que la locomotive est elle-même déifiée. | |
| | | marxou pilier
Nombre de messages : 204 Age : 42 Localisation : europe Date d'inscription : 16/11/2009
| Sujet: Re: Viktor Pelevine (Russie) Dim 21 Mar 2010, 15:30 | |
| Ca n'a aucune importance mais j'ai lu ces deux romans. Je pense qu'il a bien fait d'abandonner la veine allégorique qu'on trouve dans La Flèche ou La Vie des insectes (assez énorme en son genre celui-là). Je le préfère en contemporain/mystique/critique social. Et naturellement, je pense que le roman est son domaine. Mais pour l'apprécier, il faut être dans un état d'esprit particulier (et accessoirement avoir eu quelques expériences avec les psychotropes et/ou le mysticisme, comme pour d'autres oeuvres, p. ex. Las Vegas Parano). Les amateurs d'Easton Ellis ou De Lillo devraient l'adorer. Il ne faut pas oublier qu'il est assez jeune. Et pour mieux appréhender son humour très singulier il n'est pas inutile de savoir que, ingénieur de profession, il a travaillé, sous l'URSS finissante, à la protection des appareils militaires contre les insectes en zones tropicales (fort nombreuses comme on le sait en Russie). | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Viktor Pelevine (Russie) Dim 21 Mar 2010, 18:03 | |
| - marxou a écrit:
- Mais pour l'apprécier, il faut être dans un état d'esprit particulier (et accessoirement avoir eu quelques expériences avec les psychotropes et/ou le mysticisme, comme pour d'autres oeuvres, p. ex. Las Vegas Parano).
Las Vegas Parano est ici, et avec Homo Zapiens je m'en suis trouvé assez loin. La longueur des scénarios de pub m'a un peu dérouté. C'est vrai aussi ce livre raconte une scène de délire remarquable sous psychotropes dans la forêt | |
| | | Maya pilier
Nombre de messages : 4596 Age : 71 Localisation : Thrace Date d'inscription : 16/07/2009
| Sujet: Re: Viktor Pelevine (Russie) Mer 26 Oct 2011, 17:02 | |
| J'ai commence a lire Pelevin en 2000 ou son premier livre a paru en bulgare. C'etait "Gneration P" et c'etait epatant, impressionnant comme prose russe, nous n'en connaissions pas encore les ecrivains russes d'apres 1990 (sans revenir a l'epqoue de la Perestroika qui nous a releve beaucoup de secrets litteraires et d'autres). Mon livre prefere, c'est "La mitrailleuse d'argile". Maintenant je lis moins Pelevin, mais j'aime toujours cet ecrivain, cruel et drole a la fois. Un auteur culte
Je n'avais pas pense a faire des commentaires ici, mais je mets un article sur lui que vous ne connaissez pas peut-etre:
Pelevine et le bouddhisme par Irakli Machaidze Bodhidharma serait-il venu à l’est ?
L’œuvre du romancier russe Viktor Pelevine
Si l’on demandait à quelque pratiquant russe du zen ce qui l’a poussé un jour à méditer, il ne serait pas surprenant d’entendre une réponse inattendue : « C’est Pelevine et son roman La mitrailleuse d’argile... » Qui est le mystérieux Viktor Pelevine, ce jeune écrivain russe qui fuit les interviews et qui n’apparaît en public qu’affublé de lu- nettes noires ? Après une formation d’ingénieur, et des études de littérature, Pelevine, né en 1962, débute par quelques articles consacrés au mysticisme oriental publiés dans le magazine « La science et la religion ». Il écrit ensuite des nouvelles dans différents magazines littéraires. Mais c’est La mitrailleuse d’argile, son premier roman publié en 1976, qui le fait connaître et le pro- pulse sur la scène littéraire mosco- vite. En quelques mois, il devient un auteur-culte pour toute une nouvelle génération. Depuis ce premier succès, Pelevine a publié de nombreuses autres nouvel- les et romans qui ont, pour la plupart, été traduits à l’étranger. Populaire en Allemagne et jusqu’au Japon, salué par la critique internationale comme le chef de file de la nouvelle génération des écrivains russes, son œuvre n’est cependant pas au goût de tous ses compatriotes. Récemment, Pelevine est devenu la cible des milieux nationalistes russes. « Marchons ensemble », une organi- sation soucieuse de la défense des « valeurs authentiques russes », pro- che de Vladimir Poutine, jette publi- quement les livres de Pelevine aux toilettes dans des simulacres d’auto- dafés. Quant à l’Union des Ecrivains Russes, elle qualifie son œuvre de « tumeur cancéreuse de la littérature ». Ses nombreux détracteurs voient en lui, tour à tour, « un pornographe », « un drogué », « un écrivain anti-russe » ou « un bouddhiste » ! Au moins ce dernier qualificatif ne serait pas refusé par Pelevine qui se revendique comme tel.
Lui-même l’avoue, il s’intéressa à cette tradition dès son plus jeune âge. Dans l’Union Soviétique de l’époque, la littérature religieuse était inaccessible, mais au moins trouvait-on « des ma- nuels d’athéisme » qui servaient aux cours d’athéisme scientifique. Pelevine s’initia au bouddhisme par la lecture de l’un de ces ouvrages qui n’était pas sans rappeler, note-t-il aujourd’hui, le célèbre ouvrage du philosophe américain William James, Les formes multiples de l’expérience religieuse, publié au début du ving- tième siècle. Le bouddhisme lui sem- blait alors l’une des seules religions qui ne ressemblait pas à la « main-mise du pouvoir soviétique sur l’esprit ». Devenu adulte, Pelevine pu s’adonner à de longues retraites dans les temples zen de Corée du Sud.
« Je raconte l’histoire de l’homme qui construit une prison autour de lui et qui, en échange, obtient la réclusion à perpétuité.»
Dans l’une des rares interviews qu’il consentit à donner, Pelevine explique sa pratique : « Je lève les yeux, devant moi il y a un mur. Il est de couleur blan- che. Je ne pense pas que ces mots vous impressionnent mais c’est le mystère le plus important dans le monde. A ça, on ne peut rien ajouter d’autre ». Lors d’une conférence à l’Université de Tokyo, quelqu’un le questionne sur ses voyages en Corée. Non, dit- il, il ne voit pas de grandes différen- ces dans la pratique du zen en Corée et au Japon mais il ajoute, non sans humour : « J’admets cependant que le mur japonais sera deux fois plus cher et le tapis de méditation cousu plus soigneusement. Mais cela, je vous l’assure, n’a aucun effet sur le résultat. »
Pelevine craint que son œuvre soit simplement lue comme une peinture sombre de la réalité russe. « Je ne parle pas de la Russie, comme on pourrait le croire au premier abord. Je raconte l’histoire de l’homme qui construit une prison autour de lui et qui, en échange, obtient la réclusion à perpé- tuité. » Malheureusement, la critique n’y voit souvent qu’une diatribe sur la société russe actuelle. Les romans de Pelevine, sont large- ment inspirés par le bouddhisme. Le principe narratif est souvent iden- tique : un héros souffre, cherche, il rencontre un maître de vie qui le conduit vers « la Mongolie intérieure ». La Mitrailleuse d’argile suit cette trame. Le héros est un jeune poète nommé Piotr Poustota (en russe Poustota signifie « le vide »...). Par hasard, celui-ci devient commissaire politique de l’Armée Rouge dans les années vingt. Il rencontre alors un personnage, un certain Tchapaiev. Et puis non, on apprend ensuite que Piotr a une seconde existence, qu’il est en fait soigné pour une schizo- phrénie dans un hôpital psychiatri- que de la Russie actuelle. A l’aide de devinettes (qui ne sont pas sans rap- peler les kôan zen) que lui propose Tchapaiev, Piotr comprend que ses deux existences n’existent pas. Vides à l’image de son nom. Il peut alors s’échapper de l’hôpital psychiatrique d’aujourd’hui comme des atrocités de la Russie post-révolutionnaire pour entrer en « Mongolie intérieure ». La Mongolie intérieure ou encore le Fleuve multicolore sont des thèmes récurrents chez Pelevine. Au terme d’un processus d’éveil, le héros at- teint ces mondes au goût - si l’on peut dire - de nirvâna. Son dernier roman, qui n’est pas encore traduit en français, s’intitule Le livre sacré du renard Garou.
L’héroïne, la renarde Garou Ahou li, comprend que le monde qui l’entoure est la création de « sa propre queue ». Mais cette compréhension n’est pas suffisante. Le maître de « la monta- gne couleur jaune » lui recommande de trouver la clé magique qu’elle cher- che depuis des siècles et qui a pour nom « l’Amour véritable ». Seule cette clé lui permettra de réaliser sa propre nature.
Roman bouddhiste à clé ? Dans un véritable livre bouddhiste, assure Pelevine, il ne peut y avoir un seul mot sur le bouddhisme : « Le Bouddha est l’esprit ordinaire ; il n’y a pas un seul texte qui ne soit bouddhiste de la première à la der- nière lettre. »
Cet article est paru en avril 2005, sur le site Internet d’Eric Rommeluère « Un Zen Occidental » : http://www.zen-occidental.net
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| | | Amadak pilier
Nombre de messages : 3859 Localisation : Buenos-Aires Date d'inscription : 08/12/2007
| Sujet: VictorPelevine Jeu 27 Oct 2011, 18:29 | |
| Pour Maya: chère amie, je n'ai rien lu de cet auteur, il fait partie de ceux qu'on veut isoler de la littérature Russe. Mais l'article que tu nous as offert est magnifique. merci | |
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| Sujet: Re: Viktor Pelevine (Russie) | |
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| | | | Viktor Pelevine (Russie) | |
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